Mar. 12 Juil. 2016, 08:29
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(Mar. 12 Juil. 2016, 07:31)Georges V a écrit : Ahhh, merci ! Parce que le Caliméro qui nous livre les effets de ses traumatismes d'enfance de quand personne ne voulait jouer avec lui dans la cour de récré...
Sur le volet fric, même là, ça fait un peu Elise Lucet qui nous dit en exclusivité que douze mois d'enquête en infiltration ont démontré que le Big Money a de l'argent et du pouvoir. V'la le scoop.
Quant à l'esprit de compétition (et idéalement de coopétition), je maintiens que l'interprétation de l'importance du score, du gagnant, des résultats,... est entièrement à la discrétion de l'individu. Que la masse soit majoritairement conne, chauvine et vive des victoires par procuration, la compétition n'y peut rien. Le concours de zizi grossier est une nécessité pour certains dans des domaines donnés, moins pour d'autres.
C'est un peu comme la nationalité, le pays et le drapeau. Je ne crache pas sur les couleurs françaises juste parce qu'à mon goût, une part trop importante de gens se dit être "fier d'être français", alors que c'est à mes yeux un non-sens : on ne peut être fier que de ce qu'on a accompli, pas ce qui est inné. Comme l'écrivait Beaumarchais : Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire !
Je suis globalement d'accord, mais sur la fierté pas tout à fait. On peut être fier de ses parents, de son conjoint, y compris pour des réalisations auxquelles on n'a pas participé, et même, pourquoi pas, de la réussite d'une entité à laquelle on considère appartenir même si on n'a pas de prise dessus. Tu peux appeler ça fierté, joie, supportérisme décérébré, c'est pas indigne d'être content quand l'équipe de France gagne un match ou quand le parti politique dont on se sent proche remporte une élection. Même pour qui n'est ni joueur ni militant.