Sam. 23 Mars 2013, 07:23
1 E-ver |
0 | ||
(Ven. 22 Mars 2013, 20:57)E-ver a écrit : Tu vois, le touriste de Poddy & Grenouille il en a fait du cheminDu chemin et pas dans le noir!
(Ven. 22 Mars 2013, 20:57)E-ver a écrit : Dans le bouquin que j'ai cité un peu plus haut il y a pas mal d'explications sur l'avantage et les inconvénients de pré mélanger de l'acétylène avec l'air. Certes celui ci apporte de l'oxygène mais aussi de l'azote qui gène plus qu'autre chose: il leur a fallu trouver un équilibre. Dans ces becs, la flamme est aussi plus éloignée du métal composant le bec le rendant moins chaud ce qui évite que l'acétylène se polymérise en composés moins combustibles qui encrassent la stéatite, font de la fumée etc. etc. Plein à lire dans ce livrePas le choix de le lire, je crois!
Je ne connaissais pas ce problème d'azote (peux-tu m'indiquer le chapitre du livre?) et ça expliquerait pourquoi plusieurs "technologies" coexistaient dans les catalogues, un peu comme aujourd'hui on trouve de l'acéto, de l'halogène, de la led 5 mm et de la led 3 W au Vieux Campeur : il n'y a pas de technologie parfaite.
En tout cas l'acheteur de l'époque devait être aussi perdu que nous aujourd'hui, et soit acheter toujours les mêmes modèles soit acheter au hasard...
(Jeu. 21 Mars 2013, 06:09)Cavannus a écrit : Le but de ces trous sur le côté de la flamme est de favoriser l'appel d'air. Pourquoi? Je suppose que c'est pour favoriser la fixité de la flamme dans les courants d'air; simple hypothèse de ma part, qui expliquerait toutefois pourquoi ces becs sont spécifiquement pour lanternes de vélo (où j'en ai déjà vus) et pourquoi j'en ai vu sur une Mercier neuve (bec et lampe jamais utilisés; j'ai supposé que le bec était d'origine), lampe de mine et donc destinée aux courants d'air.
(Ven. 22 Mars 2013, 20:57)E-ver a écrit : Alors, mes Deto font 28 litres ce qui fait un peu beaucoup pour un phare de vélo mais j'admet qu'ils ont ce coté typique de becs de vélo/moto. Ils ne sont pas compatibles avec un protège bec. Rapport au livre pré-cité, je ne suis pas sur que les appels d'air apportent grand chose à la fixité de la flamme: en effet, cet air n'est qu'entrainé par l'acétylène qui passe et n'a pas de réelle pression. M'enfin, je peux me tromper...28 litres, c'est pas pour du vélo ça c'est sûr!
Donc seraient-ce aussi des becs pour phare d'auto (comme ceux de mes photos), qui iraient avec les petits Vika? C'est probable.
L'idée de la fixité de la flamme n'est qu'une hypothèse de ma part -- ces trous servent peut-être eux aussi à limiter l'encrassement du bec ou à donner une flamme blanche. Cela dit, ça ne m'explique pas pourquoi ils sont marqués spécifiquement pour lanternes de vélo dans mon catalogue.
(Ven. 22 Mars 2013, 20:57)E-ver a écrit : Bien vu encore une fois56 litres c'est pas de l'acétylène, et encore moins multiplié par 20!
Les Neto font 56 litres. Je pourrai bien en mettre un sur une Butin 1911 mais ça n'est guère pratique à transporter
Là ou tu as bien vu comme je disais, c'est que je devrais aussi récupérer à mon prochain passage au Sud un espèce de "sceptre" dont le manche est pourvu d'une prise pour le gaz et la tête surmontée d'un anneau avec une vingtaine de becs! Je voyais presque plus ça comme de l'outillage que de l'éclairage. Je vous tiendrai au jus quand j'aurai ça en main.
Tu as des becs à gaz de houille (aussi appelé "gaz de ville" ou "gaz d'éclairage", le standard urbain avant le gaz naturel des années 60) et donc la rampe qui va avec.
Ces rampes étaient assez couramment utilisées par les magasins etc. pour attirer l'attention, c'étaient les enseignes de l'époque (évidemment une fois usagé c'était perçu comme aussi moche qu'une vieille réglette fluo rouillée aujourd'hui, donc poubelle : très peu ont survécu). J'en ai vu une en usage une fois, les becs bougies à flamme longue et rigide sont nécessaires sinon les flammes s'éteignent au vent ou celles du dessous étouffent celles du dessus.
(Jeu. 21 Mars 2013, 06:09)Cavannus a écrit : P.S. Je suis un collectionneur
(Ven. 22 Mars 2013, 20:57)E-ver a écrit : Sans decHum hum...
« À faire l'amour avec la terre, j'ai enfanté des p'tits vers blancs » - Jacques Higelin