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<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.leparisien.fr/yvelines-78/la-colere-du-proprietaire-apres-la-rave-party-03-01-2011-1210533.php">http://www.leparisien.fr/yvelines-78/la ... 210533.php</a><!-- m -->

Le propriétaire des carrières o๠près de 3 000 personnes se sont retrouvées pour une raveparty lors de la nuit de la Saint-Sylvestre entend porter plainte contre l’Etat.

Au lendemain de la rave-party sauvage, organisée par des amateurs de musique techno dans d’anciennes carrières désaffectées du Mesnil-le-Roi, Marc Laug, le propriétaire des lieux, prévoit de porter plainte contre l’Etat. Alors que près de 3000 fêtards ont pénétré illégalement dans les galeries souterraines, l’homme estime que les services de la préfecture ont manqué de « discernement ».

Hier matin, torche en main, Marc Laug a inspecté les lieux. « Les serrures de la porte en fer ont été sciées et le sol est recouvert de centaines de canettes. » Très remonté, il s’en prend aux autorités. Selon lui, un lieu privé a été « sacrifié ». « Les services de l’Etat sont responsables du désordre survenu sur la voie publique. Ils ont mis en danger la vie des jeunes. » Il estime que rien n’a été fait pour empêcher les participants d’entrer dans les galeries. « J’ai attiré l’attention de la police en fin de soirée sur les dangers encourus par les participants, indique-t-il. Car une soixantaine de véhicules, chargés de groupes électrogènes, avaient investi les lieux. »
Vers 4 heures, Marc Laug, le seul à  détenir le plan du site ( :mrgreen: ), est appelé par les forces de l’ordre. Même si les 43 km de galerie de l’ancienne carrière comptent 9 puits d’aération naturels, le taux de particule de monoxyde de carbone dans l’air est élevé. Des incidents surviennent. Trois personnes intoxiquées par les fumées sont placées sous assistance respiratoire.

Manifestation illégale

« Trois cents policiers et gendarmes ont bouclé le secteur et, à  l’aube, il a été décidé d’évacuer les lieux », relate le propriétaire. Les fêtards, qui refusaient de sortir, ont insulté les forces de l’ordre et ont jeté des canettes dans leur direction. « Tous ont fait un travail exemplaire, ils n’ont pas répondu aux provocations de jeunes », salue Marc Laug.
La préfecture s’étonne de la décision du propriétaire : « Nous n’avons commis aucune infraction. » Dans l’urgence, prise au dépourvu par l’arrivée massive de jeunes, elle avait déployé un dispositif de protection. « Nous avons canalisé les participants et un poste médical avancé a été installé pour prendre en charge ceux sous l’emprise de l’alcool et de produits stupéfiants. » Elle rappelle également l’illégalité de la manifestation. « Nous allons tout faire pour que les organisateurs soient poursuivis », prévient la préfecture, qui prévoit de lire attentivement la plainte du propriétaire des carrières.