Mar. 04 Mai 2010, 18:42
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04.05.2010, 07h56 | Mise à jour : 13h43
Un jeune homme de 17 ans se trouve ce mardi entre la vie et la mort, après avoir été très grièvement brà»lé par la caténaire d'un train. Le drame s'est produit gare du Nord dans la nuit de lundi à mardi, alors que ce mineur fuyait la police après un contrôle d'identité. Brà»lé à 80 %, le jeune homme, originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis), a été transporté à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), spécialisé dans le traitement des grands brà»lés o๠il a été placé en coma artificiel.
La victime était en fugue du domicile de ses parents depuis le 16 février. Ce garçon est «connu des services de police» pour «des vols avec violence», a indiqué dans la matinée Alain Gardère, directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). En l'état des investigations, «il n'y a pas eu de dysfonctionnement policier», selon lui, mais une enquête a été confiée à l'Inspection générale des services (IGS), la «police des polices».
En possession de cannabis et d'un couteau
Selon les premiers éléments de l'enquête, vers minuit lundi soir, le fugueur était en compagnie d'autres jeunes gens à la gare du Nord, «en train de fumer», ce qui est interdit. Ils ont alors été contrôlés par une patrouille de la brigade des réseaux ferrés (BRF). Dans le groupe, deux sont mineurs et se trouvent en possession de cannabis et d'un couteau pour l'un (la victime). «Trois policiers escortaient» ces deux mineurs. Ils ne les ont pas menottés et ont jugé «à juste titre qu'ils étaient en danger car fugueurs», a insisté M. Gardère, pour qui «le travail de police a été bien fait».
L'un des jeunes a alors pris la fuite. Il a rejoint le rez-de-chaussée de la gare, enjambé une traverse de 4 m avant de grimper sur la toit d'une motrice de l'Eurostar, alors que des agents de la SNCF et des passants tentaient de l'en dissuader. Une forte détonation a retenti quand il a heurté une caténaire de 25 000 volts.
Sur l'antenne de France Info, Thierry Mazé, secrétaire national du syndicat de police Alliance, a affirmé que «la procédure a été respectée» dans l'opération de contrôle d'identité. «Les enregistrements vidéos et les témoignages confirment les dires de nos collègues», a insisté le représentant syndical.