Dim. 27 Dec. 2009, 15:46
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source 1 : ( y en a un qui devrait reconnaitre le texte )
Oubliée à 10 mètres sous terre, près du Luxembourg, sous un immeuble ordinaire de la rue Pierre-Nicole. Le gardien de l'immeuble n'aime pas les visites. "Il y a quinze ans, des touristes débarquaient pour voir la chapelle, se souvient-il. Mais je ne suis pas payé pour faire le guide ! »
Il est vrai que le lieu est invisible et son entrée dissimulée entre un parking et un local à poubelles : une porte métallique fermée à double tour s'ouvre sur un couloir faiblement éclairé. Un escalier descend là à pic, dans l'obscurité, jusqu'à la chapelle souterraine intacte d'un ancien couvent de carmélites édifié en 1855.
Refaite en 1895, elle conserve de multiples petits autels, trois statues dont une Vierge à l'enfant, et plusieurs plaques commémoratives. On apprend ainsi qu'on peut-être été ensevelis ici les ossements de bénédictins du prieuré médiéval de Notre-Dame-desChamps qui occupait cet emplacement. Scellée dans le sol, une dalle prévient enfin que durant des siècles les Parisiens sont venus vénérer les restes du "bienheureux
Reginald dominicain et professeur de l'Université de Paris, inhumé en 1220.
source 2 :
Né à Saint-Gilles dans la seconde moitié du XII éme siécle, Réginald fait de brillantes études et enseigne le droit canon à Paris. Il devient doyen de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans. Au cours d'un pèlerinage à Rome, il rencontre Saint Dominique et se fait Frère prêcheur. Saint Dominique l'envoie à Bologne oà¹, grâce à sa parole et ses vertus, il obtient de très grands succès. On l'appelle un second Elie. Il part enfin à Paris sur l'ordre de Saint Dominique et y meurt (février 1220) en odeur de sainteté. Son tombeau à Sainte Marie aux Champs s'illustra de miracles et c'est là que commença son culte.