Mer. 03 Dec. 2003, 17:22
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Par Maurice Leblanc, 1906
au sujet d'une maison utilisée par le gentleman cambrioleur et qui recèlerait des passages secrets :
Citation :On imaginait des trous béants, des orifices de tunnel, des communications avec les égouts, avec les catacombes...
Les nouveaux mystères de Paris / Les rats de Montsouris
par Léo Malet 1955
Citation :...des trucs dans le genre des spéléologues du dimanche, ces gars qui ont plutôt surpris un flic, il y a quelques temps, place Victor-Basch, lorsqu'ils ont soulevé devant lui une plaque d'égout et qu'ils ont jailli de terre avec lanternes, cordes, pioches, etc.
C'était aux premières heures de la matinée. Le flic n'en revenait pas. Ils ont dit qu'ils s'étaient laissé enfermer dans les Catacombes pour pouvoir exlporer à l'aise des galeries interdites. Des petits marrants, quoi !
et quelques pages plus loin :
Citation :- Qu'est-ce que vous vouliez m'apprendre de drôle, au sujet des Rats de Montsouris ?
- Que le type qui les dirige ne cambriole pas uniquement les caves pour s'approvisionner en vins et liqueurs. Il cherche, soit un accès inconnu aux Catacombes, soit une galerie déterminée. Vous vous souvenez de ces spéléologues de la place Victor-Basch dont vous a parlé Ralph Messac, l'autre jour, chez Jakowski ?
Un croque-mort nommé Nestor
par Léo Malet 1969
Dans les caves d'une boîte de jazz située rue Saint Benoît, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés
Citation :- Qu'est-ce qu'il y a, derrière la porte marquée Danger, là -bas ?
- Une galerie impraticable qui fout le camp on ne sait oà¹. Jusqu'aux Catacombes, si ça se trouve.
Nestor Burma intervient
par Léo Malet, 1985.
Il s'agit en fait du chapitre XXII du Roman des quarante auquel Léo Malet contribua, lors de sa publication dans Le Figaro au cours de l'été 1985. Parmi les auteurs, chacun responsable d'un chapitre : Alphonse Boudard, Guy des Cars, Remo forlani, Paul Guth, Robert Sabatier, Topor, etc.
Citation :Nous partîmes à la recherche du nain, mais ne le trouvâmes dans aucun des ces endroits en question. Et j'avais toujours dans la tête cette phrase lancinante : la chatte à Combes.
- Comment s'appelle ce jockey ? demandai-je, brusquement, à Zavatter.
Le savoir n'apportera certainement rien de neuf, et c'est une question que j'aurai pu poser depuis longtemps, mais, ces jours-ci, ça ne fonctionne pas très fort dans mon cigare. Alors, quel nom ?
- Combes.
- Comme la chatte à Combes !
- La chatte à Combes ?
- Oui, la...venez ! Venez vite, mon vieux ! Courons !
- O๠cela ?
- Vers les Catacombes. Je viens de comprendre... avec retard, mais je viens de comprendre, que c'est dans les Catacombes qu'est fixé ce rendez-vous que je pressens sinistre !
Il serait trop long et fastidieux d'expliquer ici comment, grâce à mon ingéniosité habituelle, nous pénétrâmes, sans nous faire remarquer de quiconque, dans les Catacombes.
Et maintenant, nous y étions... et pas plus avancés pour autant. L'endroit était humide et désert. Pas un chat. Même pas celui du père Combes. Pas un bruit. Un silence sépulcral. Le faisceau lumineux de nos lampes électriques arrachait parfois, aux crânes enchâssés sur les parois et la voà»te, des reflets vénéneux et hostiles. Le coeur battant, nous avançions, sentant confusément que nous allions au devant d'une abominable et épouvantable révélation...
Et soudain, nous perçà»mes comme des pas qui raclaient le sol, mais en une sorte de doux froissement de suaire... qui mettait le coeur au bord des lèvres. L'instant d'après, une lueur rougeâtrenaquit au fond des ténèbres poisseuses. Et vinrent vers nous une douzaine d'encagoulés porteurs de cierges allumés. Les "familiers" de l'Inquisition !