Mar. 21 Avr. 2009, 22:23
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Clairement ce n'est pas un Goncour
L'auteur n'as pas de grandes qualités litéraires et ne s'embarrasse pas d'élégance dans ces tournures.
La construction de l'ouvrage est décousue et ressemble plus à une compilation de d'historiettes. Son organisation o๠peut-être les transitions auraient-elles méritées plus d'effort, l'intérêt doit renaître à chaque nouveau chapitre.
L'auteur n'a pas tranché le style litteraire, un receuil factuel (témoignage) ou un roman. Qu'attend-on de ce bouquin ? Sans en attendre un vérité absolue, parfois on a même plus envie d'y croire. On pourrait rapprocher ça d'un prof d'histoire commençant son cours par "il était une fois ..."
Contraiement à ce que j'ai pu lire, le nombre des anotations n'est pas néfaste. Le problème est qu'elles sont souvent mal exploitées.
Régulièrement ce sont précisions du récit que l'auteur n'a - dirait-on - pas réussi à insérer dans au paragraphe. Ou à un passage qu'il n'a pas voulu complètement éliminer. Quelques efforts d'écriture auraient pu les intégrer au texte sans provoquer d'interruption.
Parfois il s'agit d'un définition d'un mot de vocabulaire courrant ("gapette" par ex), le dico est là pour ça. En revanche ça aurait été pas mal d'en ajouter pour des passages plus techniques o๠spécialisés comme (s'agissant de l'horloge) "J.B. dut refaire entièrement la roue d'échappement (avec du laiton [...] fileté au peigne pour respecter le pas d'époque) ainsi que la lentille disparue et la première roue de renvoi".
Et surtout, on se fout complèment des états d'âme de l'auteur "[...]tout le monde n'a pas la chance d'avoir une culture classique[...]" ça, ça apporte.
Vous l'avez compris, si je ne trouve pas le style grandiloquant, j'ai trouvé la subjectivité, le ton et les jugements dénonciatifs purement désagréables.
- Envers le commun des lecteurs (vous vous demandez comment on fait ? he ben on est juste fantastique) - ce n'est même pas une caricature (p57) "A la lecture des chapitres précédents, tu pourrais avoir le sentiment, cher lecteur, que l'on peut [...]. Il est temps de dire que se sentiment est tout à fait avéré."
- Les raviolis (HaHa), c'est vous, c'est nous, en même temps il en prend des précautions pour ne pas les vexer en expliquant que ces geek, ne lisant pas, ne baisant pas, sont (pour résumer) inutiles.
Je ne sais pas qui il cible avec son bouquin ? Le quidam ne s'interressant pas l'UrbEx (pardon aux désertés urbains) ? Aux raviolis "qui ne lisent pas".
- Quarément condéscendant envers certaines personnes nomément désignées comme le "subordonné" de l'administrateur du panthéon ou la responsable de la sécurité. Désobligeant envers la police qui découvre la salle de ciné de chaillot - sachant qu'il n'en est que colporteur. Le choix du support ne se prete pas aux tournures utilisées, elles méritent une phraséologie moins directe.
Si tout témoignage demande d'être relativisé, ici on a pas à se forcer, le style l'impose. L'opposition est permanante entre le "nous" (qui sait : membre de l'UX & cie) et "les autres" quels qu'ils soient (administration, raviolis, associations, ... passants incrédules, ...)
Bref j'ai bien aimé. D'abord parce-que je ne suis pas à une condradiction pret. Mais aussi parce-que je suis suis sensible à ce thème et donc de parti pris.
Bien qu'il n'apporte pas de réelles connaissances, il offre tout de même un point de vu et des éclairsissement sur des fait divers proches d'un sujet qui nous réuni sur ce forum.
Enfin, parce-que malgré ces faiblesses de style, ça passe mieux le temps dans les transports que le 20mns ou autre best-seller.
[KOP] parce que les patates, ça pousse sous terre.