Jeu. 05 Fév. 2009, 15:38
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"Henri DARCY (1803-1858), ingénieur des Ponts et Chaussées de Côte dâOr en 1832.
Darcy et lâEau Potable :
Lâépidémie de choléra de 1832 le fait réfléchir. Il y a plus de cent puits à Dijon, mais la nappe est polluée. Comme les sources de Dijon ne sont pas pérennes, il devra aller chercher lâeau dans le Val Suzon, à la source du Rosoir, et lâamener par un aqueduc de douze kilomètres de long, section 0,90m x 0,60m. Celui-ci aboutit à deux réservoirs construits dans la ville, pace Darcy ( 3800m3 ) et Montmusard ( 2300m3 ). Ces deux réservoirs sont « en équilibre », grâce à une tuyauterie en fonte de diamètre 0,33m placée en galerie. Un jour de 1841, les vannes sont ouvertes à midi en amont, et à 15h33, lâeau arrive à Dijon. Cent vingt fontaines publiques gratuites seront alimentées en dérivation. Chaque dijonnais aura lâeau à moins de cent mètres de chez lui. Il disposera de 230 litres/jour, alors que Paris nâen fournit que 84 litres/jour à ses habitants. Les branchements individuels seront seuls payants.En 1842 sâélèvera le jet dâeau de la place Wilson."
Il doit bien rester des traces de cet aqueduc, non ? :wink:
Dans la boîte à vitesses de la connerie, y a pas de marche arrière.