Mar. 02 Oct. 2007, 22:08
0 | 0 | ||
Pour ce qu'il en reste, je dirais qu'on accède à moins de 1% du volume total (pour cette exploitation en particulier, d'autres sont plus "accessibles").
Pour donner quelques chiffres sur cette exploit : chambres d'exploitation à plusieurs centaines de mètres de profondeur (300, 400, ...), puits profonds de 120, 170 voire 240m, descenderie de 450m de long, ...
Aujourd'hui, on peut accèder jusqu'à la profondeur de -50m environ : en dessous, tout est noyé.
Cet accès est possible grâce à un canal d'exhaure de 2.5 km de long, achevé en 1843 après 25 ans de travaux.
On trouve donc principalement des galeries de jonction en pleine roche, des descenderies maçonnées (mais comblées ou murées) et quelques rares chambres d'exploitation (en sale état ...). Et certains endroits qui pourraient être classés aussi.
La visite basique prend un demi journée, avec tous les recoins il faut compter une bonne journée (voire plus car il reste des explo à faire !).
Dans cette région, les extractions ont commencé vers le XIIème siècle pour s'arrêter définitivement en juillet 1971.
On trouve donc tous les styles d'ouvrages de tous les temps : traces de pics sur les murs des galeries, mottes de glaise pour tenir les bougies, ancien échelles en bois le long des descenderies (utilisées par les ouvriers pour descendre en glissant et pour monter des blocs de 80kg), restes d'industrialisation moderne (électricité et pompes, comme la turbine souterraine de la photo), tuyaux d'air comprimé, puits équipés de berlines, chevalets en bois ou plus modernes (des années 60), etc etc ...
Bref, un petit moment d'histoire locale ;-)