Ven. 24 Août 2007, 05:19
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Un peut de technique et d'histoire
Un moteur d'avion de 250 chevaux. 430 km/h, c'est le record mondial de vitesse pour un véhicule terrestre, établit par l'aérotrain le 5 mars 1974. Jean Bertin est l'inventeur de cet engin révolutionnaire. Dix ans plus tôt, ses expériences intéressaient déjà le Premier ministre Georges Pompidou. Né en 1917, polytechnicien, ingénieur militaire de l'air, directeur technique adjoint de la SNECMA, fondateur en 1956 de sa propre société de recherche, Bertin invente les aéroglisseurs terrestres - les terraplanes - et maritimes - les naviplanes. En mai 1965, le gouvernement décide de le subventionner pour la réalisation d'un prototype de déplacement sur un coussin d'air capable d'emporter 4 à 6 passagers à une vitesse moyenne de 200 kilomètres à l'heure sur un rail de plusieurs kilomètres.
A l'été 1965, Bertin construit le véhicule et le rail de béton en forme de T renversé au ras du sol sur 6,7 km entre Gometz-le-Châtel et Limours. Sans aile ni roues, semblable à une carlingue d'avion, le mini bolide est équipé à l'arrière d'un moteur d'avion de 250 cv qui assure la propulsion. Toujours à l'arrière, deux moteurs Renault Gordini de 50cv chacun alimentent les compresseurs produisant la sustentation de la voiture, les célèbres coussins d'air, 3 millimètres au-dessus du rail qui enfonce ses 55 centimètres de hauteur dans le châssis sans le toucher et qui ne sert que de guidage.
Orléans comme tête de ligne. Les trois moteurs sont alimentés à l'essence d'avion. En décembre 1965, les premiers essais commencent. En décembre 1966, l'engin atteint 303 km/heure. En février 1967, le gouvernement décide de passer à une réalisation grandeur nature à 20 km au nord d'Orléans, amorce d'une future liaison à grande vitesse entre Orléans et Paris. Le choix d'Orléans répond à la nécessité de décongestionner Paris sans créer de villes nouvelles intercalaires entre Paris et Orléans.
La promotion d'Orléans comme capitale de la région Centre, l'extension de son agglomération, la création de La Source et de son université portent à envisager une ligne d'aérotrain pour un véhicule commercial contenant 70 à 84 passagers, et circulant à une vitesse de pointe de 300 km/h : départ tous les quarts d'heure, durée du trajet Orléans-Paris, une demi-heure avec station de départ à proximité du C.N.R.S. à La Source et terminal à Paris-Montparnasse, avec deux arrêts intermédiaires, Saran et université d'Orsay. Commencée en juillet 1967, la construction de la ligne d'essai entre Saran et Artenay est achevée 21 mois plus tard.
Victime de la crise. Reposant sur 900 poteaux espacés de 20 mètres, 10 mètres au-dessus du sol, le monorail de béton en forme de T renversé est constitué de tronçons monoblocs de 120 mètres de long. A chaque extrémité du rail, une plate-forme permet grâce à un rail pivotant le retournement d'un véhicule. En juillet 1969, l'aérotrain est présenté au salon du Bourget et arrive à sa gare de base à Chevilly. Le 13 novembre 1969, à Chevilly, en présence du maire d'Orléans, Roger Secrétain, le ministre du plan et de l'aménagement du territoire André Bettencourt et le ministre des transports, Raymond Mondon, inaugurent officiellement "l'ère de l'aérotrain".
Pour réaliser les coussins d'air et la propulsion la mise au point des moteurs des aérotrains s'avère trop onéreuse. Avec le conflit du Proche-Orient en 1973-74, sévit la crise énergétique. Après le décès en avril 1974 de Georges Pompidou, partisan de l'aérotrain, le nouveau gouvernement, abandonne, dès juillet 1974 le projet de Cergy-Pontoise - La Défense. En Beauce, le 10 septembre 1974, l'aérotrain effectue son dernier "voyage". Son inventeur Bertin meurt en décembre 1975. Au même moment la SNCF pousse sa recherche sur les trains à grande vitesse... Abandonné dans son hangar de Chevilly, l'exemplaire unique de l'aérotrain sera pillé, saccagé et même incendié.
Pour info ,la societe Bertin est un de mes clients , ils sont a Plaisir dans le 78 , il y a de belle photo dans leur hall d'entréé
Quand j'etais enfant , on allait en vacances a limoges par la nationnal et on longait la voie jusqu'a orleans et on l'a vu passer plusieur fois
( nostalgie quand tu nous tiens )
apres ces quelques larmes , bonne journée a tous