[NaJ]

0			0

Texte + photos ici.

Paris Ceinture Actualités

DE MYSTERIEUX TRAVAUX
sur les MARECHAUX

A sept heures du matin, mardi 15 juillet 2003, la mairie de Paris , prise d'un accès de fièvre, a fait couper une des deux rangées d' arbres plantés sur le trottoir nord du bd Jourdan, entre la rue de la Tombe-Issoire et la rue Nansouty , quelques autres ont subi le même sort sur le trottoir sud.

Ces trottoirs ont ensuite été arasés . Sur le chantier aucun panneau pour indiquer l'identité du maître d'ouvrage, celle de l'entreprise, la nature exacte des travaux et leur cohérence avec le chantier du TMS .Cette précipitation trahit l'embarras de la mairie de Paris après les deux revers qu'elle a subis dans ce dossier. Le premier se produisit le 3 avril 2003 lorsque la Commission permanente du Conseil régional d'Ile-de-France refusa la demande de subvention présentée par la mairie de Paris pourlui permettre de commencer les études d'implantation de la ligne. Le second fut l'ajournement par le conseil d'administration du STIF tenu le 11 juillet 2003 de l'agrément , demandé par la mairie de Paris ,sur l'avant-projet du tramway adopté par le Conseil de Paris le 8 juillet précédent. Entre ces deux dates, le 11 juin 2003 , la commission d'enquête publique a remis son rapport qui met en évidence deux choses : l'entêtement de la mairie de Paris à  refuser tout débat comparatif entre les deux sites d'implantation du TMS ( maréchaux et petite ceinture) et l'impréparation du dossier présenté à  l'enquête publique. Le Conseil de Paris du 8 juillet 2003 a adopté trois projets de délibération référencés DVD 2003 ( Direction de la Voirie et des Déplacements - année 2003 ) ) n° 89 ( avant-projet du TMS) , n° 94 ( comblement du passage souterrain de la porte d'Italie ) et n° 277 ( prononcé de l'intérêt général du TMS) . C'est au sein de cette délibération que la mairie de Paris répond aux réserves exprimées par la commission d'enquête.


Les travaux ont ils commencé ?


Sur la première réserve - celle recommandant de ne pas augmenter le nombre des stations du TMS tant qu'un système complémentaire de transport ne sera pas en service sur laPCF, la mairie réaffirme sa volonté de limiter à  17 le nombre des arrêts pour ne pas pénaliser le seul atout du TMS : sa vitesse supérieure à  celle des bus actuels ( 20 km/h au lieu de16 km/h ) , soit un gain de temps de 6mn pour les voyageurs qui iront du pont du Garigliano à  la porte d' Ivry , gain aléatoire pour ceux qui devront attendre le bus pour aller plus loin que le TMS. Le libellé assez surprenant de cette réserve - un système de transport purement parisien ,comme le TMS ne méconnait-il pas l'objectif prioritaire que constitue la desserte de proximité en supprimant des arrêts ? - invitait, selon nous, la mairie de Paris à  élargir le débat public et à  engager une réflexion de fond sur l'avenir des déplacements en rocade de Paris fondé sur la complémentarité des deux infrastructures que constituent les maréchaux et la petite ceinture ferroviaire. La mairie de Paris n'a pas su saisir la perche tendue par la commission d'enquête.


La seconde réserve concerne l'engagement par la mairie de Paris de planter 400 arbres dans les voies proches des maréchaux pour remplacer ceux qui seront supprimés par la construction du TMS . En réponse, la mairie de Paris déclare vouloir planter 412 arbres : 112 en 2003/2004 - 150 en 2004/2005 - 150 en 2005/2006 . Cet engagement échelonné dans le temps est incertain car il sera tributaire des enveloppes budgétaires et des contraintes techniques ( encombrement du sous-sol , largeur des trottoirs , proximité des façades, etc...).


Les pelleteuses occupent le boulevard Jourdan

Il est intéressant de remarquer que la mairie de Paris n'évoque plus la plantation - sans doute irréaliste - d'arbres en bordure des stations ou le long des voies du TMS en plein milieudes maréchaux alors qu'elle affichait une telle ambition ( cf photomontages dans le n° 1 du journal du tramway ).
La troisième réserve invite les maîtres d'ouvrage ( mairie de Paris , RATP et concessionnaires des réseaux souterrains ) à  mettre en place une structure d'information , de suivi et de médiation dès le début des travaux de déviation des réseaux .


De premiers aménagements ?

La mairie se déclare prête à  mettre en place des outils d'information, une stucture d'information de proximité et une cellule de dialogue pour les cas particuliers. Parmi la boîte à  outils informatifs figurent : un journal du tramway , des lettres aux riverains, des flashs info-minutes destinés à  expliquer qui fait quoi et comment on s'y prend pour reconstruire des réseaux souterrains tout en laissant les anciens en place tant que les nouveaux ne seront pas en service. Un chantier de TP ça commence par des demandes d'emprises sur voirie publique , c'est-à -dire quand des marchés sont signés avec des entreprises et que les travaux sont approuvés par les autorités qui les financent , ce qui n'est pas le cas présentement .La mairie de Paris aurait-elle décidé de mettre la charrue avant les boeufs , de mettre le chahut médiatique avant les foreuses et les pelleteuses ? .


Jaccours ceinture


Le tramway qui marche sur la tête


LE TMS FERA-T-IL LA MANCHE ?

Dans l'avant-projet du TMS adopté le 8 juillet 2003 par le Conseil de Paris ,le coà»t de construction de l'infrastructure fait un bond de 31,23 M d'euros ( de 185,23 à  216,46 millions d'euros ) avec un supplément de 14 millionsd'euros financé exclusivement par la mairie de Paris en faveur du " traitement qualititatif " de l'opération (?) . L'Etat et la Région IDF qui financent 80% du projet seront-ils d'accord pour payer une rallonge de 25 M d'euros ? Rien n'est moins sà»r car d'autres surprises sont à  attendre quant on sait que le budget du TMS, inscrit dans le 12ème plan , n'a pas été chiffré par rapport à  des devis précis mais sur un coà»t moyen de construction d'une ligne moyenne de tramway moyen , coà»t qui ne prend pas en compte les particularités de la voirie parisienne et l'exigence de la mairie de Paris à  vouloir un tramway spécifique " made in Paris " incompatible avec les tramways existants T1 et T2 . Cette vanité démontre le caractère totalement " intra muros " du TMS et non son caractère " urbi et orbi " au profit des déplacements franciliens.


Jaccours Ceinture

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.parisceinture.com/flashTMS1.html">http://www.parisceinture.com/flashTMS1.html</a><!-- m -->

Je laisse ce recopiage de texte, qui n'est pas de mon fait, mais je n'en vois pas l'intérêt. Ca alourdi le forum, les gens peuvent aller sur parisceinture.com pour le lire (ce qui fait de la pub à  cet excellent site), et je ne sais pas si l'auteur en autorise la reproduction.

NaJ