Jeu. 17 Juil. 2003, 14:15
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- Pourquoi un tram sur les maréchaux et pourquoi ne pas se contenter de densifier le trafic bus ?
Réponse : la ligne du PC sud recèle un potentiel de trafic tel qu'un service de bus, même dense, ne pourra jamais écouler le trafic de façon satisfaisante. Un bus articulé bicaisse contient environ 100 voyageurs (y compris les debouts, à raison de 4 par m2), un tramway comme celui de la T2 RATP en accueille 186, mais il faut savoir qu'il existe des trams à 4 caisses transportant près de 400 personnes dans certaines villes européennes. Par ailleurs, la vitesse moyenne d'un bus à Paris en zone urbaine dense est de 9 à 11 km/h, celle d'un tram dans des conditions équivalentes est de 19 à 25 km/h (meilleures performances démarrage/freinage, mise au vert automatique des feux tricolores, pas de taxis ni de livraisons sur la voie, etc.). Résultat, plus de voyageurs par véhicule + vitesse supérieure = débit plus important. Si l'on voulait multiplier les passages de bus à l'extrême, déjà , il faudrait plus de conducteurs, plus de véhicules en ligne, mais les bus devraient faire la queue pour desservir les arrêts, faire la queue aux feux rouges de carrefours, etc. C'est en tenant compte de ces raisons que de nombreuses villes françaises ont réintroduit les trams ces vingt dernières années en France (Nantes, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Rouen, Orléans, et bientôt Bordeaux et Valenciennes). Ceci dit, elles auraient pu aussi faire comme en Suisse, Allemagne, Hollande, Belgique, etc., c'est à dire ne pas les supprimer, ça aurait coà»té nettement moins cher !!!! Ben ouais, quoi...
Concernant les riverains de la PC côté Est, c'est vrai qu'il y avait peu de problèmes au temps o๠les trains de fret passaient encore, la ligne étant en grande partie en tunnel. Un exception notable toutefois : les riverains des immeubles à proximité du long viaduc métallique de l'avenue de Vincennes n'ont eu de cesse de faire chier la SNCF à cause des vibrations du tablier de l'ouvrage. Curieusement, ils ne trouvaient rien à redire à propos des centaines de camions et milliers de bagnoles empruntant jour et nuit cette même avenue. On appelle ça l'indignation sélective...