Ven. 11 Juil. 2003, 16:44
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- En 1960, à la demande de la Ville, la section en viaduc Auteuil - Boulevard Victor est rasée pour permettre l'établissement de parkings au profit des riverains du 16e arrondissement, le long du boulevard Exelmans.
- Dans les années 1980, en prévision de la mise en fonction de la branche Ermont de la ligne C du RER, deux nouvelles sections sont supprimées : Auteuil à Henri-Martin et Courcelles à Place de Clichy, toujours à la demande de la Ville de Paris, et ce à l'encontre des mesures conservatoires prises en vain par la SNCF.
- Récemment, coupure du pont Masséna, toutefois facile à rétablir en cas de besoin.
De plus, les gares qui établissaient des correspondances avec les lignes radiales partant en étoile des grandes gares parisiennes ont toutes été plus ou moins supprimées afin de récupérer l'emplacement de leurs quais pour établir des voies de circulations supplémentaires. Est-Ceinture et Bercy-Ceinture ont été supprimées les premières, dès l'avant-guerre, la dernière en date a été Ouest-Ceinture dans les années 1980, pour établir des voies rapides supplémentaires au profit du TGV Atlantique.
Alors, oui, on pourrait certes tout reconstruire, mais cela dépasse (malheureusement) ce que les pouvoirs publics sont actuellement disposés à mettre dans le transport collectif et il est clair qu'aucune volonté politique n'existe actuellement pour réhabiliter cette voie ferrée urbaine. La SNCF, réduite au rôle d'éxécutante de la volonté des dirigeants politiques (ben oui, c'est eux qui ont le pognon), n'a quant à elle pas son mot à dire.
La municipalité parisienne a de tout temps été défavorable aux transports publique. La preuve : en 1924 (apojée du réseau) il avait en région parisienne 700 km de tramways (dont 500 environ dans Paris), répartis en 128 lignes. La municipalité est parvenue à tout flinguer essentiellement entre 1932 et 1937, année de la disparition de la dernière ligne : cinq ans, c'est ce qu'il faut aujourd'hui pour accoucher d'une malheureuse ligne de tram de quelques kilomètres, depuis la déclaration d'utilité publique jusqu'à la mise en service.
Voilà , mais cela nous éloigne du sujet d'origine. Vont-ils nous injectailler de la bétonnaille dans nos chères carrières du 15 sud ? Dès que j'en sais un peu plus, j'envoie un post, juré...