Mar. 18 Fév. 2003, 10:29
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Cimetières
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Mar. 18 Fév. 2003, 11:08
photos (gallerie des catafalques etranges) ? plans ? horaires d'ouverture ? personnalités célèbres ? curiosités ? y 'a t'il tant que ça à dire sur l'underground du cimetière. et puis quels cimetierres ? humains : canins : animaux étranges : bateaux : trains : avions ... car certains figurent déjà en tant que sujet des friches industrielles.
Mar. 18 Fév. 2003, 15:25
échange d'infos sur des curiosités ou trucs à voir, en france ou ailleurs. par ex j' aurais voulu savoir l'origine de la petite statue repérsentant un angelot accoudé à un crane, que l'on trouve en deux (au moins) exemplaires a montparnasse ou au père-lachaiz. ou si qq'un a des images des sous-sols de la "grosse bite" au père-lachaiz. en tout cas pas une galerie photo, ni la généalogie des généraux de l'empire !! ya des sites internets pour ça déjà ... >>y 'a t'il tant que ça à dire sur l'underground du cimetière. rien à voir avec de l' "underground" a priori si ça n'interresse personne ou presque, le café du commerce peut bien suffir en tout cas...
Mar. 18 Fév. 2003, 15:34
lafouine
http://www.cyberkata.org/
Mar. 18 Fév. 2003, 16:09
Mar. 18 Fév. 2003, 16:19
<!-- m --><a class="postlink" href="http://karakas.chez.tiscali.fr/photos/ext/mont/enfant.jpg">http://karakas.chez.tiscali.fr/photos/e ... enfant.jpg</a><!-- m -->
Ven. 28 Nov. 2003, 11:14
La ville de Paris est entourée de sept collines : Montmartre, Montparnasse, Montsouris, Ménilmontant (ou Mesnil-Montant), la colline du Gros Caillou (aujourd'hui appelée colline Chaillot), la Butte-aux-Cailles et enfin Champ-l'Evêque, près de Ménilmontant, sur laquelle est situé l'actuel cimetière du Père-Lachaise. Au Moyen-Age, vers le douzième siècle, la colline de Champ-l'Evêque, qui couvrait la presque totalité de la commune de Charonne, appartenait effectivement à l'évêque de Paris. Celui-ci y possédait un pressoir et des terres o๠l'on cultivait des légumes, des céréales et des vignes. Ces cultures étaient elles-mêmes écoulées directement sur les marchés de Paris. Mais plus le temps passe, plus les terres étaient laissées aux bons soins des paysans. Champ-l'Evêque devint ainsi le "Mont-aux-Vignes". En 1430, la propriété fut rachetée par un riche commerçant en épices, Régnault de Wandonne, qui y installa une somptueuse maison de campagne. Ce domaine hérita rapidement du surnom populaire de "Folie-Régnault" (une rue du 11e arrondissement de Paris située près du cimetière en garde le souvenir). A l'époque, une "folie" désignait une maison d'agréments, de campagne, mais ce terme couvrait également le sens de "feuillue" (petite maison de villégiature blottie sous le feuillage). Le domaine changea successivement de propriétaires, et ce jusqu'au 11 aoà»t 1626, o๠il fut acquis par Marie L'Huillier, pour le compte des jésuites de la maison professe de Saint-Louis, située dans la rue Saint-Antoine. Le terrain était alors destiné à recevoir une maison devant servir de lieu de repos et de convalescence aux pères jésuites. Le 2 juillet 1652, en pleine Fronde, le cardinal Mazarin amena Louis XIV, alors âgé de 14 ans, sur la colline des jésuites. Celui-ci assista aux violents combats qui eurent lieu dans le faubourg Saint-Antoine, opposant les troupes royales sous la conduite de Condé et les frondeurs commandés par Turenne. L'ennemie du Roi, la Grande Mademoiselle, fit tirer des coups de canon depuis la Bastille, mais ceci resta insuffisant pour remporter la victoire. Ce serait suite à cette visite de circonstance et à cette victoire que les jésuites auraient obtenu du Roi l'accord pour appeler leur domaine "Mont-Louis". A l'emplacement de l'actuelle chapelle du cimetière, la maison de l'épicier Régnault fut reconstruite et surélevée de deux étages par les jésuites. Le Père de La Chaise y posséda un appartement lorsqu'il devint, en 1675, le confesseur du roi, jusqu'à sa mort en 1709. Grâce aux libéralités que le roi accordait à son confesseur, Mont-Louis devint un haut lieu de pèlerinage des grands du royaume cherchant à s'attiser les faveurs du Père de La Chaise, dont l'influence sur le roi était considérable. La propriété des jésuites s'est à la fois agrandie et embellie : des essences rares ont été plantées, les jardins ont été embellis, une orangerie a été aménagée et des pièces d'eau créées. Les fêtes que donnait le frère du père jésuite, le Comte de La Chaise, n'étaient sà»rement pas étrangères aux venues des courtisans. En 1762, la compagnie de Jésus fut obligée de céder le domaine de Mont-Louis, en raison d'une dette non payée par le Père de Jacy. Les jésuites furent expulsés et le domaine vendu par adjudication pour payer les créanciers. Le nouveau propriétaire, un certain peintre nommé Jean-Baptiste Gratin, le revendit en décembre 1771 à la famille Baron. Le dernier propriétaire, Jacques Baron, ruiné par la Révolution et l'empire, céda les 17 hectares de Mont-Louis pour 180 000 francs au préfet de la Seine, Nicolas Frochot, au nom de la Ville de Paris, le 9 ventôse an XII, en vue de sa transformation en cimetière. Au fils des successions, les jardins avaient été progressivement laissés à l'abandon, jusqu'à leur acquisition par la Ville de Paris. C'est l'architecte Alexandre Brongniart, à qui l'on doit le Palais de la Bourse, qui fut chargé de l'aménagement des lieux en cimetière. Celui-ci mêla étroitement jardins à l'anglaise et lieu de recueillement. Les deux immeubles furent rasés, le cours d'eau qui alimentait la colline arrêté, mais les allées de tilleuls, de châtaigniers, ainsi que les vallonnements et les sentiers furent conservés tels quels. Pressé par le temps, le préfet Frochot fit ouvrir le cimetière le 1er prairial an XII (21 mai 1804). Celui-ci comptait alors 17 hectares. L'appellation administrative officielle du cimetière, le "Cimetière de l'Est", n'a jamais réussi à s'imposer au profit de celle du "cimetière du Père-Lachaise". Avant tout, il était destiné à recevoir les sépultures des parisiens décédés dans l'un des quatre arrondissements de la rive droite (5e, 6e, 7e et 8e d'alors), soit en fosse commune, soit en concession perpétuelle. Mais lors de son ouverture, les parisiens fortunés, "clients" potentiels du cimetière, réagirent très mal. Il était inconcevable pour eux de se faire enterrer si loin de Paris, surtout à l'est, quartier considéré comme pauvre et populaire. Le "lancement" du cimetière fut donc un échec : il comptait 13 tombes en 1804, 44 en 1805, 49 en 1806, 62 en 1807, et 833 au total en 1812, ce qui était insuffisant. Pour le promouvoir, il fallait faire de la réclame, de la "publicité" : les transferts des restes d'Héloà¯se et Abelard, de Molière, La Fontaine furent donc effectués en 1817. A partir de cette date, les chiffres s'envolèrent : en 1830, on dénombra 33 000 tombes. Entre 1824 et 1850, le cimetière fut l'objet de cinq agrandissements successifs. Le terrain, pour améliorer le service, fut partagé en 97 divisions, délimitées par les allées de l'ancien parc. A l'époque, l'entrée du cimetière se faisait par celle de l'ancien domaine des jésuites (cf. carte), elle correspond de nos jours à l'entrée de la rue du Repos, à proximité des bureaux de la Conservation. La limite nord était formée par l'allée actuelle des marronniers ; le rond-point, d'o๠rayonnaient toutes les allées, correspondait au carrefour du Grand Rond o๠se trouve la tombe de Casimir Périer. En 1823, l'architecte Etienne-Hippolyte Godde érigea la chapelle funéraire du cimetière, à l'emplacement de l'ancienne maison des jésuites. Il fut aussi l'auteur de l'entrée monumentale (1825) que l'on peut toujours admirer aujourd'hui, boulevard de Ménilmontant. Sa création provoqua le dévoiement de la rue de la Roquette vers sa direction ; l'entrée de la rue du Repos fut reléguée au rang d'entrée secondaire (cf. carte). En 1887, Jean-Camille Formigé fit construire le colombarium ainsi que le crématorium de style néo-byzantin, dont les travaux débutèrent en 1894. Mis à part ces quelques détails d'ordre architectural, le cimetière a aussi été le lieu de plusieurs événements, plus ou moins sanglants. Le 30 mars 1814, après l'abdication de Napoléon, des étudiants, élèves de l'école polytechnique et de l'école vétérinaire de Maison-Alfort, établissent des lignes de défense dans le mur d'enceinte et mettent en batterie quelques pièces d'artillerie, afin de repousser l'assaut des troupes Russes. L'écart de forces entre les deux camps étant trop élevé, les Russes, chargés d'attaquer ce secteur de Paris, arrivent à déloger les étudiants au troisième assaut et installent leurs bivouacs en plein cimetière, n'hésitant pas à abattre de nombreux arbres pour s'en servir de bois de chauffage... En 1820, la tombe du jeune Lallemand, tué par la garde royale lors d'une manifestation, devient le lieu de ralliement dominical des libéraux. En 1871, entre le 21 et le 28 mai, le cimetière du Père-Lachaise a été témoin d'une véritable guerre civile; en effet, la colline représente un intérêt stratégique évident. Le 21 mai 1871, les versaillais de Thiers lancent l'assaut contre Paris, tenu par la Commune. Les fédérés installent leur artillerie en plein cimetière. Ces derniers sont petit-à -petit repoussés par les versaillais, plus disciplinés et surtout mieux commandés. Les chapelles servent au passage d'abri pour les soldats. Le 27 mai, les fédérés sont encerclés, car ils ne peuvent plus sortir du cimetière à cause des Allemands postés au Nord (même si ceux-ci n'interviennent pas directement). Les fédérés sont fusillés sur place. Le 28 mai, les 147 derniers survivants sont tués devant un mur que l'on a nommé avec raison "Mur des Fédérés". Avec les 694 autres fédérés morts dans le cimetière même ou aux alentours, rue de la Roquette ou place Voltaire (actuelle place Léon Blum), ce sont 1018 cadavres qui auraient été inhumés, sans la moindre distinction. <!-- m --><a class="postlink" href="http://www.gargl.net/lachaise/histoire/histoire.htm">http://www.gargl.net/lachaise/histoire/histoire.htm</a><!-- m -->
Ven. 28 Nov. 2003, 11:16
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