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Exactement Jahi, c'est la charpente sous une des tours.
Sa fonction (j'imagine) est effectivement de soulager le poids du portique sur lequel sont fixées les cloches, mais aussi de constituer un palier pour la maintenance de celles-ci...
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https://www.militarytimes.com/news/your-...ht-spaces/
The subterranean battlefield: Warfare is going underground, into dark, tight spaces
ambiance plus science-fiction que ktas mais bon.
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2 Jahirange LOUL |
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1 Space Hymen |
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(Mar. 16 Avr. 2019, 09:04)LOUL a écrit : Exactement Jahi, c'est la charpente sous une des tours.
Sa fonction (j'imagine) est effectivement de soulager le poids du portique sur lequel sont fixées les cloches, mais aussi de constituer un palier pour la maintenance de celles-ci...
désolidarisation du portique portant les cloches afin d'éviter des desordres dus aux vibrations.
pour l'age, 11 eme pour le choeur, 13 le transep, 19 eme le reste et la fleche.
vivre c'est mourir un jour, plonger sous terre c'est vivre intensément!
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Des travaux de restauration étaient en cours depuis 9 mois lorsque le 15 avril, un incendie a ravagé la toiture de Notre-Dame de Paris. La cathédrale était-elle si mal en point ? Et comment pourrait s'organiser sa reconstruction ? Voici les dilemmes qui se posent lors de ce genre de restaurations.
Ironie de l'Histoire : c'est pour lui redonner jeunesse et solidité que des travaux étaient en cours à Notre-Dame de Paris. Depuis juillet 2018, cette vieille dame de 856 ans est cernée de 60 000 poutres d'échafaudages... d'où est parti le feu qui a entièrement brûlé ses combles en bois et sa flèche, le soir du 15 avril 2019. Au lendemain de l'incendie, il ne reste plus pour toiture que cette triste cage de métal.
Repères
Restauration : préservation de l’état d’un monument ou d’un objet, en respectant au maximum l’authenticité de ce dernier et en étant le moins invasif possible.
Restitution : reconstruction d’un élément qui n’existe plus tel qu’il était à l’origine, en respectant la documentation disponible, qui doit être suffisamment précise pour ne pas avoir à faire d’hypothèses
Ce chantier pharaonique, censé durer 20 ans, devra manifestement se prolonger. Objectif originel des travaux : réparer les nombreuses instabilités qui menaçaient la structure. Les gargouilles, dégradées, ne parvenaient plus à évacuer correctement les pluies, ce qui fragilisait les grands arc-boutants. Or, ce sont eux qui soutiennent l'impressionnante voûte en pierre de l'église. Elle est heureusement toujours debout, hormis le trou béant laissé par la flèche écroulée.
Culminant jusqu'à hier soir à 96 m, la flèche était justement la priorité des priorités pour les restaurateurs. Criblée de petits trous, sa couverture en plomb laissait l'eau s'infiltrer jusqu'à la charpente... et le bois mouillé larguait un tanin qui attaquait à son tour le plomb. Les statues de cuivre entourant la flèche devaient aussi être restaurées : elles avaient — heureusement !— été démontées il y a peu de temps et sont donc intactes.
Chevet, arc-boutants, sacristie, vitraux... de fond en comble, la cathédrale devait être restaurée pour un budget qui devait frôler les 150 millions d'euros.
Restaurer ou reconstruire ?
Après l’émotion de l'incendie, les premières annonces –dont l’ouverture d’une souscription nationale, auxquelles les familles Pinault et Arnault ont annoncé participer à hauteur de 300 millions €… Incontournable, l’argent n’est toutefois pas la donnée la plus complexe de l’équation : il faut surtout décider du niveau d’intervention.
Point fondamental : qu’est-ce qui pourra être sauvé ? Les experts ne pourront répondre à cette question avant plusieurs semaines, avec le nettoyage et le diagnostic complet des dégâts causés par le feu et l’eau sur le bois restant, la pierre, les vitraux, les métaux, etc.
Dans la vision patrimoniale française, l’authenticité du matériau est primordiale –plus qu’au Japon par exemple où un temple neuf mais reconstruit selon un original est perçu comme authentique. Toutefois, quand en 1994, le parlement de Bretagne est détruit dans un incendie, sa reconstruction est vite actée ; idem pour le château de Lunéville, dévasté en 2003. « Nous rebâtirons Notre-Dame » a d’ailleurs annoncé d’emblée le président de la République. Mais comment ?
Pour guider ses choix, l’Etat dispose de son code du patrimoine (compilation des dispositions du droit hexagonal) et de la Charte de Venise, texte consultatif aux larges interprétations… Quelle époque « privilégier », par exemple : du médiéval « pur », ou la vision d’Eugène Viollet-le-Duc (XIXe s.) que nous connaissions ?
https://www.science-et-vie.com/science-e...tion-49025
Ces points tranchés (par le ministère de la culture, la DRAC, etc.), restera la question des matériaux. Le Laboratoire des Monuments historiques dispose ainsi d’une lithothèque de 6000 échantillons de pierre. Pour la charpente disparue, la question du bois sera plus épineuse…
Code du Patrimoine
« Les immeubles dont la conservation présente, au point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt public, sont classés comme monuments historiques en totalité ou en partie par les soins de l’autorité administrative » (Article L621-1)
Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques
Incendie de Notre-Dame de Paris : le défi de la reconstruction
« L’immeuble classé ne peut être détruit ou déplacé, même en partie, ni être l’objet d’un travail de restauration, de réparation ou de modification quelconque si l’autorité compétente n’y a donné son consentement. » (Chapitre I article 1)
Charte de Venise (1964)
« La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s'arrête là où commence l'hypothèse ; sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques […] portera la marque de notre temps. »
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La vie n'a pas pu émerger des océans dit une nouvelle étude
Nous sommes venus des océans... Vraiment ? Une étude révèle que le milieu marin primitif n'était pas avantageux pour les réactions chimiques à la base des molécules complexe de la vie. Nous serions plutôt les enfants... des marécages
Les premiers êtres vivants, des organismes unicellulaires, sont apparus voici quelque 3,9 milliards d'années, soit 700 millions d'années après la formation du Système solaire (dont la Terre). Et pour la majorité des spécialistes c'est dans l'eau que le phénomène s'est produit car il est le milieu le plus adéquat pour les rencontres libres entre atomes. Mais de quelle eau s'est-il agi ?
SUR LE MÊME SUJET
On en reparle : expérience de miller de nouvelles analy ses confirment que la vie a pu naître sur terre
Même si elle n'est pas la seule, la thèse des mers et océans domine majoritairement : l'énorme volume d'eau brassée, l'étendue de la surface de contact entre l'eau et l'atmosphère (70 % de la surface de la Planète aujourd'hui), et l'érosion continue des roches et fonds marins ont favorisé les réactions entre différents types d'atomes.
Cela aurait conduit à l'émergence d'une myriade de molécules plus complexes dont certaines, dites pré-biotiques, ont acquis par hasard des propriété (catalytiques) d'autoréplication - une des propriétés essentielles de la vie.
Mais selon une nouvelle étude, l'immensité des mers aurait justement joué contre ce processus : la dilution des substances chimiques dans de si vastes volumes d'eau n'aurait pas permis de réaliser statistiquement le brassage adéquat. Selon cette étude, l'eau de nos origines était plutôt... stagnante.
Un atome-clé : l'azote
La conclusion découle de l'étude d'un atome très simple mais essentiel à la vie, l'azote (noté N). Celui-ci était présent dans l'atmosphère primitive mais sous la forme de molécules de diazote, soit deux atomes d'azote liées très fortement (triple liaison), ce qui les rend très peu réactives.
Pour que l'azote intègre des chaines moléculaires plus complexe, il faut que les diazotes puissent être cassés en deux : seulement alors ses atomes célibataires seront aptes à se lier avec de l'oxygène pour créer des oxydes d'azote (les NOx), lesquels après réagiront avec d'autres molécules. Tel est le scénario généralement admis.
Chimiquement, cette rupture et recombinaison (avec l'oxygène) peut se produire dans l'atmosphère et à la surface de l'eau grâce à l'énergie apportée par la lumière, et une fois formés, les NOx migrent dans l'eau pour se combiner à d'autres éléments de la soupe primitive.
L'azote piégé par le fer et les UV
Mais les chercheurs ont montré que les conditions prévalant dans les mers auraient empêché ces oxydes d'atteindre le seuil de concentration suffisant : la présence de fer venant des roches marines et les rayons UV solaires les auraient dissociés pour créer à nouveau des molécules de diazote.
Résultat : selon leurs calculs, la concentration en NOx dans les mers aurait été 1000 fois moindre que ce qu'on estimait jusqu'ici.
En revanche, ils ont montré que dans des mares, marécages et lacs de faible profondeur - de 10 à 100 cm - le faible volume d'eau aurait favorisé une plus forte concentration de ces NOx, augmentant leur probabilité de réaction avec des molécules plus complexes avant que le fer et les UV n'aient de chances de les dissocier et renvoyer le diazote dans l'atmosphère.
Reste un détail : on estime qu'à l'époque, la surface totale en mares et lacs peu profonds était de l'ordre de 500 km² (très inférieure à l'actuelle). Une surface infime comparée à celle des océans... Mais selon les chercheurs cela aurait suffi à déclencher l'émergence de vie.
https://www.science-et-vie.com/nature-et...tude-49015
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ah ce n'est plus en soucoupe volante que la vie est apparue?
vivre c'est mourir un jour, plonger sous terre c'est vivre intensément!
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(Jeu. 18 Avr. 2019, 07:28)plongeur a écrit : ah ce n'est plus en soucoupe volante que la vie est apparue?
Il me semble que si. Les aliens sont ensuite revenus fabriquer des pyramides et ils sont encore parmis nous en tant reptiles-humains
Mais je crois que j'en dit deja trop
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Et demain on reviendra te couper ton zézette
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Le pire tueur d'amphibiens est un champignon
https://www.science-et-vie.com/nature-et...gnon-49232
En décomposant la peau des grenouilles et salamandres, un champignon microscopique a provoqué, depuis 1965, l'extinction de 90 espèces d'amphibiens et en menace plus de 120. D'après l'équipe qui a fait ce recensement, il s'agit de la perte de biodiversité la plus importante jamais observée.
Depuis plus d'une vingtaine d'années, grenouilles et salamandres meurent par milliers. Derrière cette hécatombe, un tueur silencieux : le chytridiomycose. Il s'agit d'un champignon aquatique microscopique, le Batrachochytrium dendrobatidis ou Bd, qui décompose la peau des amphibiens. Comme ceux-ci respirent grâce à cette peau très perméable, l'infection finit par provoquer un arrêt cardiaque. Et le bilan est terrifiant.
SUR LE MÊME SUJET
Certaines grenouilles résistent à la "peste" des batraciens
Selon un consortium de 41 chercheurs internationaux, depuis 1965, le champignon a provoqué l'extinction totale de 90 espèces d'amphibiens et le déclin de 501 d'entre elles, dont 124 ont chuté de plus de 90 %, et sont donc quasiment condamnées. Au total, 6,5 % des espèces d'amphibiens ont ainsi été affectées par le Bd.
Un vrai tueur
Selon les chercheurs, il s'agit de la perte de biodiversité la plus importante jamais observée. Un vrai tueur ! « En comparaison avec les chats et les rats, des espèces invasives impliquées aussi dans la chute ou la disparition d'espèces, ce champignon est largement vainqueur ! » reconnaît Claude Miaud, directeur d'étude au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier.
Originaire de Corée, le Bd s'est répandu à travers le monde au cours du XXe siècle, à la faveur de l'explosion du commerce international, renforçant sa virulence après plusieurs mutations. Avec plus de 40 % d'espèces en danger sur les quelque 7 500 recensées, les amphibiens constituent la classe animale la plus menacée au monde.
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Les neurones se renouvellent jusqu'à 90 ans !
On en reparle. L'an dernier, des chercheurs démontraient que le cerveau des seniors de 70 ans continue de produire de nouveaux neurones au niveau de l'hippocampe. Une nouvelle étude repousse encore cette limite jusqu'à 90 ans !
La découverte que nous avions relatée en juillet dernier ( S&V n°1210, p. 98) avait clôt un vieux débat : oui, nous fabriquons perpétuellement de nouveaux neurones dans l’hippocampe, zone du cerveau dédiée à la mémoire et à la gestion des émotions, et ce jusqu’à 70 ans au moins. Eh bien une équipe du Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa de Madrid, en Espagne, vient de découvrir que cette neurogenèse se poursuivait jusqu’à plus de 90 ans !
“Elle ne décroît en fait que très faiblement avec l’âge”, ajoute la docteure María Llorens-Martín, qui a mené l’étude. En examinant des cerveaux prélevés juste après le décès, et plus particulièrement les protéines exprimées à la surface des neurones, l’équipe a même quantifié ce phénomène. Un hippocampe de 40 ans contient environ 40 000 neurones immatures par mm³, et un hippocampe de 80 ans près de 28 000.
Restaurer l'hippocampe chez les malades d'Alzheimer ?
“Par contre, nous avons aussi observé que cette neurogenèse était fortement impactée chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer”, pointe la chercheuse. Quel que soit l’âge du malade, mais aussi l’avancée de sa pathologie, son nombre de neurones immatures par mm³ chute en dessous de 20 000… “Ce qui suggère non seulement que cette neurogenèse est essentielle pour maintenir un bon processus de mémoire, mais aussi que sa restauration constitue une voie thérapeutique prometteuse”, conclut María Llorens-Martín.
https://www.science-et-vie.com/cerveau-e...-ans-48996
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https://www.science-et-vie.com/nature-et...ille-49281
Le premier vaccin pour abeille mis au point en Finlande
Comme les insectes n'ont pas d'anticorps, les vacciner semblait relever de la gageure. Mais c'était sans compter sur un autre mécanisme immunitaire, que des chercheuses finlandaises ont réussi à exploiter avec succès ! Défendant les abeilles domestiques d'une bactérie.
Deux chercheuses finlandaises ont découvert un moyen de « vacciner » les abeilles contre une maladie bactérienne ravageuse, la loque américaine, causée par la bactérie Paenibacillus larvae. Personne n’avait pensé jusqu’ici à vacciner les abeilles, et pour cause : contrairement aux mammifères, elles ne fabriquent pas d’anticorps, ces protéines à la base même de la vaccination.
SUR LE MÊME SUJET
Apiculture : le salut des abeilles pourrait venir de leur capacité à vacciner naturellement leurs petits
Les larves sont immunisées via la nourriture
Or, Dalial Freitak et Heli Salmela, à l’université d’Helsinki, se sont aperçues que si l’on nourrissait la reine des abeilles d’une pâte sucrée contenant des spores de la bactérie, elle les stockait dans ses réserves de vitellogénine, une protéine servant de réserve de graisse chez les embryons animaux. Dès lors, sa progéniture se nourrissait de la bactérie, et naissait naturellement « vaccinées » contre la maladie.
À terme, Dalial Freitak pense pouvoir vacciner ainsi les abeilles contre n'importe quel microbe. Un brevet a déjà été déposé, et l’université d’Helsinki a reçu des fonds pour lancer le développement d’un vaccin, appelé PrimeBEE.
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Ils veulent étudier les IA comme on étudie les être vivants
Un regroupement de 23 chercheurs en IA de cinq pays propose de fonder une nouvelle discipline, celle du « comportement des machines », à l'instar de ce qui se pratique déjà pour les êtres vivants.
L'article publié dans la revue Nature regroupe ainsi des chercheurs en IA du milieu académique et industriel provenant des États-Unis, Allemagne, France, Canada et Grande-Bretagne. Ils appellent à fonder cette nouvelle discipline pour mieux contrôler l'impact des systèmes IA dans nos vies et sociétés.
SUR LE MÊME SUJET
Intelligence artificielle : des risques autant que des promesses
Leur idée : puisque la pensée des IA est obscure et incompréhensible, pourquoi ne pas les étudier sous l'angle de leur comportement dans leur "écosystème" (notre société), à l'instar des études sur d'autres êtres dont la pensée nous échappe, à savoir les animaux et même les (autres) êtres humains ?
Une pensée statistique parfaitement obscure
En effet, même les concepteurs d'IA sont bien incapables d'expliquer le "raisonnement" interne de leurs machines quand celles-ci prennent des décisions.
Par exemple, les systèmes de Deep learning (apprentissage profond) utilisés massivement par les grandes firmes du Net (Google, Facebook, etc.) contiennent des millions de sous-unités de calcul, les neurones, connectées les unes aux autres.
Les concepteurs connaissent les principes de calcul de leurs créations et savent comment les structurer globalement pour accomplir un certain type de tâche. Mais le comportement concret de ces machines est formaté par leur expérience (phase d'entrainement) : les paramètres internes de la machine se règlent automatiquement à partir des exemples.
Ainsi, quand une IA reconnaît un visage elle utilise des millions de paramètres statistiques (fixés durant l'entrainement) pour identifier des formes élémentaires puis les regrouper en des formes plus complexes qu'ils comparent à celles de visages contenus dans des bases de données pour déterminer à quel visage elles sont statistiquement les plus proches.
Un impact difficilement prévisible sur la société
Mais il est impossible de suivre un tel raisonnement, si calculatoire et éloigné de notre propre manière de penser. Et cela peut poser des problèmes du moment que ces machines entrent en interaction avec nous à grande échelle, via les réseaux ou les systèmes embarqués.
Par exemple, on aura beau tester une IA pour la voiture autonome, on ne pourra pas prédire comment elle se comportera face à une situation réelle complexe.
On sait aussi que l'introduction d'IA dans les activités humaines peut changer notre propre manière de nous comporter, comme avec les algorithmes affinitaires qui sélectionnent pour nous les films, musiques, informations ou activités (et publicités !) qui devraient nous plaire par "ingestion" de nos historiques de navigation, des sites visités, des centres d'intérêt manifestés et autres données.
Ces IA peuvent créer à l'échelle sociale des "bulles culturelles" dans lesquelles nous nous enfermons en perdant la curiosité de l'exploration. Le phénomène de fake-news émerge en partie de ce phénomène...
Une science du comportement des machines
Pour toutes ces raisons, les chercheurs proposent de jauger les systèmes IA à la manière des éthologues et sociologues, pour pouvoir anticiper (et donc modifier) des risques non entrevus par les concepteurs car ils émergent d'un phénomène d'interaction à grande échelle - de la même manière qu'il est impossible de prévoir le comportement d'une fourmilière à partir de l'étude d'une fourmi.
Cette nouvelle discipline permettrait de mieux se préparer à gérer ces nouveaux "êtres" (même dénués de volonté ou de conscience) qu'on dissémine sur la Planète sans bien savoir où ils mèneront l'humanité.
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Jeu. 02 Mai 2019, 20:05
(Modification du message : Jeu. 02 Mai 2019, 20:07 par gump kta.)
https://www.science-et-vie.com/technos-e...ciel-49304
A base de biomatériaux et d'ADN, des chercheurs ont donné naissance à des structures qui s'auto-assemblent et dotées d'un métabolisme artificiel, à l'image de nos cellules. Une première !
Les étranges spécimens qui apparaissent dans cette vidéo se déplacent, grandissent et défèquent. Bref : ils vivent leur vie. Rien d’extraordinaire, à ceci près… qu’ils ont été créés de toutes pièces par une équipe de chercheurs américains et chinois ! En effet, ces douze biologistes, chimistes, physiciens et ingénieurs sont parvenus à construire, pour la première fois, un métabolisme artificiel.
En l'occurrence, ils ont édifié un système capable en toute autonomie de synthétiser de nouvelles molécules d’ADN, de les assembler de manière structurée et hiérarchique puis de les dégrader au fil du temps –à l’image de nos cellules mortes, qui sont continuellement remplacées par de nouvelles. Ce biomatériau dynamique de quelques millimètres de long peut aussi se mouvoir, ou plutôt ramper à la manière de certaines cellules géantes du type blob.
Une imitation primitive du vivant
Une pâle imitation du vivant ? Certes, cette version est encore très primitive. Mais les chercheurs tentent actuellement d’intégrer à ces spécimens la capacité de détecter et réagir à certains stimuli, comme la présence de nourriture ou de lumière... Et pourquoi pas un prédateur ou une menace quelconque.
Cette équipe s’interroge aussi sur les mutations qui apparaitront dans les brins d’ADN utilisés, qui pourraient faire évoluer ces systèmes biologiques artificiels très rapidement et de manière imprévisible. Une nouveau monde mêlant vivant et robotique est en train de s’esquisser
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