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Escalier privatif dans les catacombes
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Alors, info, intox?Big Grin

http://www.lemonde.fr/technologies/artic...51865.html
Citation :Deux décennies plus tard, son principal hobby, les virées dans les entrailles de Paris, interdites par la loi, reste imprégné de cette culture transgressive.

UN ESCALIER PRIVATIF SUR LES CATACOMBES

Xavier Niel continue de fréquenter des groupes qui soulèvent des plaques d'égout, même si, fortune aidant, la rumeur lui prête la jouissance d'un appartement relié à un escalier privatif ouvrant sur les catacombes. « C'est une activité un peu sportive, un peu risquée, dit-il, que je pratique avec des gens normaux, que je fréquente depuis toujours, et qui me permet de visiter les dessous d'une ville que j'adore, de voir comment elle fonctionne. »
PoNy CLuB
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Et demain on reviendra te couper ton zézette
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espèce de rat Wink
Lémeure & PitiouW corporation
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OranginaRouge
Ce n'est pas une légende, dans le VIe Wink
~ Un jour ou l'autre, tout remonte à la surface ~
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(Mer. 30 Avr. 2014, 09:56)KarlHungus a écrit : "L’accès à la totalité de l’article est protégé"
azy file nous tes login/mdp qu'on puisse lire la suite

En fait tu peux le lire en cliquant sur lecture ZEN avec un écran assez haut, tu laisses la fenêtre qui te dit te t'abonner en surimpression et tu scrolles la fenêtre pour voir tout le reste du texte Tongue

Ça donne ça du coup:

Citation :Il est au centre. Venu des marges de l'économie, Xavier Niel est aujourd'hui le personnage principal d'un de ses feuilletons les plus animés, l'univers impitoyable des opérateurs de téléphonie. Issu de la périphérie de la société, l'enfant de Créteil se situe, à 46 ans, au point d'intersection de générations, de cultures, de modes de fonctionnement et d'apprentissage qui s'ignorent, voire s'opposent.

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Ce qui l'a placé là ? Avant tout, sa capacité à transformer l'argent qu'il gagne en gain pour les autres. Pour recruter les abonnés de sa société, Free, l'argument décisif a toujours été l'économie substantielle par rapport aux tarifs des concurrents. Ce n'est pas rien pour les clients, et cela a fini par représenter beaucoup pour lui. Xavier Niel, actionnaire à titre privé du Monde, est désormais parmi les dix premières fortunes de France, avec un patrimoine estimé à 6 milliards d'euros.

« JE CROIS QU'IL COMMENCE À APPRÉCIER L'ART CONTEMPORAIN »

« Free, c'est mon seul métier », tient-il à rappeler, au dernier étage de son siège, lui aussi placé stratégiquement au cœur de la capitale. Mais, depuis quelques années, ce n'est plus sa seule image. Ces allers-retours entre enrichissement professionnel et dépenses personnelles brossent un nouveau portrait de Xavier Niel. Ils ont contribué à sa popularité de patron qui n'en a pas l'air, largement en tête dans les sondages sur les dirigeants français. Dans un pays obsédé par l'idée de son déclin, ils l'ont associé à tout ce qui tient encore. Dans ses placements, voués à être lucratifs ou non, il est souvent question d'écoles, d'incubateurs, de jeunes pousses qui aspirent à grandir, des mots qui incitent à tourner le regard vers demain.

Cela a fini par imposer Xavier Niel à l'oligarchie française, longtemps dédaigneuse de ce personnage sorti de la banlieue pavillonnaire, enrichi par le Minitel rose et condamné par la justice. L'élite n'a eu d'autre choix que de s'incliner devant la seule qualité qu'elle respecte vraiment : une capacité hors norme à gagner de l'argent. Ces derniers temps, l'idée a même fait son chemin que ce spécimen, aussi unique soit-il, était en train de se convertir à son tour au confort et aux valeurs de la haute bourgeoisie. Pour se rassurer, le Tout-Paris dresse donc la liste des signes de la gentrification de Xavier Niel.

Xavier Niel en 2014.
Elle est longue. Pour se plier aux usages de son nouveau statut social, le buveur de Coca-Cola Light a fini par se constituer une cave. Pour se déplacer vers des villégiatures luxueuses, il lui arrive de louer des jets privés. Pour se loger, il a étoffé sa collection d'hôtels particuliers. En plus de celui de la villa Montmorency, la voie privée la plus huppée de la capitale, il a élu domicile dans une bâtisse inspirée du Petit Trianon. Pour se délasser, il s'est mis à acheter des œuvres d'art. « On a fait quelques FIAC ensemble, dit Jacques-Antoine Granjon, le PDG de Vente-privée.com. Je crois qu'il commence à apprécier l'art contemporain. » On a aussi aperçu ce casanier dans des dîners en ville, principalement ceux qu'organise son guide dans la mondanité, Pascal Houzelot, patron des chaînes Pink TV, Numéro23, et membre du conseil de surveillance du Monde. Sa proximité avec Delphine Arnault, directrice adjointe de Louis Vuitton et fille de Bernard Arnault, le conduit aussi à fréquenter la famille la plus riche de France.

A ce standing, il faut ajouter un savoir-faire très spécifique à l'establishment français : l'art subtil du lobbying dans les hautes sphères de l'Etat lorsqu'il s'agit d'obtenir une décision favorable. Des relais bien placés ont aidé Xavier Niel à arracher la quatrième licence de téléphonie mobile, fin 2009, grâce à une décision de François Fillon et malgré les réticences de Nicolas Sarkozy. Etape cruciale, qui a fait basculer Free de la jungle des fournisseurs d'accès au Web au monde tout aussi sauvage, mais régulé, des opérateurs de téléphonie.

Xavier Niel vice-président d'Iliad, maison mère du fournisseur d'accès à Internet Free, en juin 2013.
Ce succès ne l'a pas pour autant marqué politiquement. Il a aujourd'hui ses entrées à l'Elysée, où il a vu François Hollande deux fois. Il y rencontre à intervalles réguliers Emmanuel Macron, qui fut son banquier chez Rothschild avant de devenir secrétaire général adjoint du Château. Il a d'ailleurs développé un discours compatible avec le tournant présidentiel vers le pacte de responsabilité, et un optimisme patriotique qui tranche avec la morosité ambiante. « La France est devenue un paradis fiscal pour la création d'entreprise », a-t-il lancé.

La formule lui permet de cultiver son image iconoclaste tout en restant dans le sens du vent. Ce chef d'entreprise, qui ne vote pas, pratique une provocation qui ne l'a jamais ancré dans un camp. Tout au plus hérite-t-il de surnoms, comme autant de clichés éculés. Sous le « Robin des bois » des nouvelles technologies se cacherait donc une figure de « Rastignac geek ». L'ascension du « trublion » des télécoms ne raconterait qu'une nouvelle version de l'histoire classique de la revanche sociale. Lui s'accommode très bien de ces lieux communs.

« IL Y A DU POUVOIR ET DE LA MANIPULATION CHEZ LUI »

Mais ce n'est pas si simple. « Il y a quelque chose qui continue de nous échapper, constate le conseiller d'un de ses concurrents, qui tient à rester anonyme – le vrai signe de la puissance étant sans doute de dissuader les critiques de s'exprimer à découvert. Il y a du pouvoir et de la manipulation chez lui, mais aussi une forme de magie, et du mystère. » La position centrale de Xavier Niel ne l'a pas rendu moins insaisissable. Sa nouvelle visibilité n'a guère atténué son opacité. Il a changé de dimension, policé ses manières, mais sans renoncer à ses méthodes, hermétiques à la plupart de ses pairs.

Pour s'en approcher, il faut repasser le film à l'envers. Remonter bien au-delà de l'attribution de la quatrième licence de téléphonie mobile et du coup de génie de la Freebox à trois usages (2002). Retrouver le Xavier Niel de 20 ans, tel qu'il apparaissait dans un article du Monde du 2juillet 1987 : un « pirate informaticien » qui avait « réussi à se procurer les numéros de téléphone de voitures » utilisées par l'Elysée de François Mitterrand. Un membre de la scène primitive des hackers de la région parisienne, autodidactes surdoués dont plusieurs se sont, depuis, lancés dans les affaires.

En France, ce terme de hacker reste lié à la notion de piratage. Et c'est bien de cela qu'il s'est agi lorsque Xavier Niel, au début de sa carrière, a siphonné les clients des messageries roses concurrentes sur le Minitel et aspiré les listings de France Télécom pour alimenter son propre service d'annuaire inversé.
Deux décennies plus tard, son principal hobby, les virées dans les entrailles de Paris, interdites par la loi, reste imprégné de cette culture transgressive.

UN ESCALIER PRIVATIF SUR LES CATACOMBES

Xavier Niel continue de fréquenter des groupes qui soulèvent des plaques d'égout, même si, fortune aidant, la rumeur lui prête la jouissance d'un appartement relié à un escalier privatif ouvrant sur les catacombes. « C'est une activité un peu sportive, un peu risquée, dit-il, que je pratique avec des gens normaux, que je fréquente depuis toujours, et qui me permet de visiter les dessous d'une ville que j'adore, de voir comment elle fonctionne. »

Voilà le moteur du hacker, celui « qui montre une passion pour la compréhension intime des systèmes », selon Wikipedia. « Dans le monde du logiciel, les hackers sont ceux qui vont accumuler les nuits blanches dans l'obsession de trouver une solution au problème, explique Julien Codorniou, directeur des partenariats en Europe de Facebook, entré au conseil de surveillance du Monde sur proposition de Xavier Niel. Quand ils basculent dans le monde de l'entreprise, tout leur paraît un jeu d'enfant : la structure, le modèle économique d'une boîte. Ils voient dans toutes les dimensions, et cela leur donne un avantage considérable. »

Pour les proches de Xavier Niel, cet avantage est la clé de sa réussite. Ils décrivent un mélange de « facilité » et d'« obstination ». Ils évoquent le plaisir avec lequel il plonge dans les bilans financiers pour traquer les anomalies qui font grimper les coûts et les routines qui empêchent la maîtrise de la chaîne de valeur. Tous jalousent une mémoire des chiffres hors du commun et une rapidité de calcul de « tableur Excel vivant », selon l'expression de Jérémie Berrebi, son associé au sein de Kima Ventures, son fonds d'investissement dans les start-up. Tous envient sa capacité à être au courant de tout et d'apprendre vite ce qui lui aurait échappé ; faculté que lui-même explique par sa pratique intensive du courrier électronique et sa répugnance pour les réunions, hygiène de vie qui rendrait son temps plus efficace.

Cette vigilance ne s'accommode d'aucun cadeau à l'Etat. Contribuable français et fier de l'être, hostile à toute idée d'exil, Xavier Niel n'en est pas moins doté d'un talent de fiscaliste qui impressionne. « On dirait qu'il a appris le code des impôts par cœur », s'amuse Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, l'un de ses plus anciens compagnons de route.

Du hacker, le milliardaire a également hérité la capacité à ne se focaliser que sur les points critiques d'une difficulté à contourner. « Sa grande force, c'est d'être capable de simplifier, dit Nicolas Sadirac, directeur de l'école de programmateurs 42, que Xavier Niel finance intégralement, et hacker de la première génération. La plupart des dirigeants cherchent à se mettre dans toutes les boucles. Lui passe sa vie à essayer d'en sortir. Il renvoie deux tiers des sujets qui lui sont soumis par mail à des partenaires en qui il a confiance. »

« IL A UN PROBLÈME AVEC LES RÈGLEMENTS »

Le milliardaire est ainsi le dénominateur commun, et souvent caché, de multiples combinaisons humaines composées en fonction des talents, de l'ancienneté d'une complicité et souvent aussi du culot de ceux qui lui proposent des affaires. Parmi les domaines de l'économie où elles se nouent, l'un des plus importants – et des moins visibles – est l'immobilier, auquel Xavier Niel a très tôt adossé sa richesse. Là, comme ailleurs, le secret est d'accéder le premier aux meilleurs dossiers. Le tycoon a ainsi acheté beaucoup d'immeubles, allant des logements sociaux aux hôtels particuliers, en passant par des locaux techniques ou des centres commerciaux, presque exclusivement en France.

Sa règle est de ne pas apparaître. Mais il arrive que la notoriété d'un vendeur ou la visibilité d'un projet fassent surgir son nom dans la presse. Ce fut le cas avec l'hôtel de Miramion, sur un quai du 5e arrondissement de Paris, cédé par l'AP-HP et revendu aujourd'hui en appartements, à la découpe. Ce fut aussi le cas avec l'Hôtel L'Apogée, à Courchevel (Savoie), un palace rival de ceux de Bernard Arnault et de Stéphane Courbit. Il y a investi une centaine de millions avec les frères Pariente, fondateurs de la marque de vêtements Naf-Naf, mais serait probablement resté incognito si le groupe allemand Oetker, opérateur du complexe, n'avait décidé de jouer sur son nom pour accroître la notoriété de son nouveau fleuron.

Très rarement, cet affichage est délibéré, comme pour la halle Freyssinet, une friche de la SNCF en bord de Seine, rachetée, par le biais de la Mairie de Paris, pour y installer un millier de start-up dès 2017. Le projet de plus gros incubateur du monde est mené par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, qui résume la méthode Niel : « Le contact est direct, les réunions concises, les décisions immédiates. Il lance l'idée et fait confiance : à vous de travailler. Cela fait gagner un temps colossal. »

Xavier Niel, aujourd'hui associé dans près d'un millier d'entreprises, investit donc en s'en remettant aux lois de la statistique : ses moyens lui permettent d'arroser très large, en compensant les échecs par les réussites. Ils lui offrent une vision planétaire de l'innovation et une place centrale dans les écosystèmes qui feront prospérer ces jeunes pousses. Les investissements dans les sites d'information répondent à la même logique d'arrosage systématique. Parmi les disparus, Bakchich et OWNI, et, parmi les vivants, Atlantico, Causeur, Electron libre ou Mediapart, dont Xavier Niel est le premier contributeur de la Société des amis du site. L'investissement fut plus lourd dans des groupes de presse qu'il espère voir prendre le virage numérique, en association avec le mécène Pierre Bergé et le banquier d'affaires Matthieu Pigasse. Après Le Monde, en 2010, le rachat début 2014 du Nouvel Observateur par le trio est né d'une fascination réciproque avec Claude Perdriel, autre amoureux des innovations techniques et des aventures managériales.

Pour Laurent Chemla, un pionnier du hacking en France qui a mis en contact Niel et Mediapart, ces investissements, dans un secteur qui ne garantit guère de rentabilité, répondent à une certaine logique citoyenne: « Il a fait fortune, comme d'autres, grâce à l'émergence d'Internet. Il paraît normal qu'il reverse une partie de cet argent au journalisme, une des activités les plus menacées par l'émergence du numérique. » Ces investissements n'en ont pas moins nourri les craintes que Xavier Niel puisse utiliser sa situation hégémonique pour influer sur le contenu de ces titres.

Au Monde, il n'a jamais été pris en défaut sur le respect de l'indépendance de la rédaction. Lorsque Mediapart lui a consacré, début 2013, une longue enquête, très critique, à laquelle il n'a pas souhaité apporter ses arguments, il a envoyé des mails et passé des coups de fil courroucés à la rédaction. Mais cela n'a pas prêté à conséquence. Un an plus tard, dans un entretien à Polka, une autre revue dans laquelle il a pris une participation, Xavier Niel cite Mediapart, avec Lemonde.fr, comme deux exemples d'« intelligence rédactionnelle » susceptibles de générer « de la valeur ajoutée » en ligne.

« SON OBSESSION, C'EST LE RENOUVELLEMENT DES ÉLITES »

Comme s'il cherchait à rejouer en permanence la scène primitive du hacker qui s'aventure dans son premier projet, il en est un qu'il a porté exceptionnellement seul : l'école 42, ouverte en juillet 2013, pour former au métier de développeur des jeunes qui n'ont pas trouvé leur place dans les cursus classiques. Un manifeste sur les dysfonctionnements du système éducatif français. « Il veut donner leur chance à ceux qui lui ressemblent, dit Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo à la Mairie de Paris, et ancien administrateur d'Iliad. Il n'est pas mû par la revanche sociale, mais par la volonté de briser, pour d'autres, le plafond de verre auquel il s'est cogné et qui a failli le faire chuter. »

« Son obsession, c'est le renouvellement des élites », confirme Julien Codorniou. C'est peut-être ce qui échappe aux membres de l'establishment qui le jaugent. Xavier Niel est moins l'homme d'une revanche individuelle que la pointe d'un changement d'époque. Un temps où l'excellence française tiendrait aussi dans une « box », fabriquée par quelques génies sans diplôme, et non plus seulement dans les œuvres titanesques d'états-majors d'ingénieurs, comme Airbus ou le TGV. « En fait, quand on met tout bout à bout, c'est assez évident, conclut le conseiller anonyme d'un concurrent. Il veut être le parrain d'un nouvel establishment. » Un nouveau centre de gravité économique.

Mais que lui transmet-il, à cette nouvelle génération aux yeux rivés sur la réussite de Facebook et de Google ? Le goût de la disruption, l'absence de peur face au risque. Pour cela, il va jusqu'à se réapproprier sa propre histoire, longtemps douloureuse. Lors d'une masterclass à Sciences Po, il cite un échange avec le juge Renaud Van Ruymbeke, dans le cadre de l'enquête qui l'a conduit un mois en détention provisoire, en 2004, et lui a valu une condamnation, en 2006, pour recel d'abus de biens sociaux. « Il m'a dit : “A l'avenir, mordez la ligne jaune, mordez-la beaucoup, mais ne passez plus de l'autre côté”. » Et d'en conclure : « Regardez la loi et mordez la ligne jaune. Plein d'entreprises sont arrivées en France et ont mordu cette ligne. C'est un moyen de faire évoluer les choses et la législation. »

Dans sa volonté d'aller toujours plus vite, dans ses conflits avec ses concurrents, Xavier Niel a souvent flirté avec les limites de la loi. « Il a un problème avec les règlements », dit l'un de ses proches. Au sein d'Iliad, il n'est pas adepte du dialogue social, il fuit les comités d'entreprise, les relations avec les syndicats. Les délais des commissions de sécurité, tout juste bonnes à retarder la livraison d'un bâtiment, l'exaspèrent.

Le problème, c'est qu'il est infiniment plus tatillon avec les lois lorsqu'elles garantissent sa propre protection. Plusieurs journalistes, poursuivis en diffamation, en ont fait l'expérience. Un ancien dirigeant de Libération et une journaliste des Echos ont été mis en examen pour avoir publié respectivement les propos d'un internaute et ceux tenus par un concurrent de Free. A chaque fois, il assure qu'il ne voulait pas que les choses prennent cette tournure. A chaque fois, il promet qu'il ne lancera plus de ces procédures qui n'ont de toute manière jamais tourné à son avantage. Mais, en adepte des rapports de forces, il ne tient guère parole.

Il a ainsi récemment brandi la menace d'une action judiciaire contre « Complément d'enquête » (France 2), qui a diffusé une photo de lui dans les catacombes, et le fac-similé d'une condamnation qui laissait apparaître une adresse personnelle. Il n'a surtout pas supporté qu'un journaliste vienne photographier son domicile.

La vie privée est en effet sa limite. En ces temps où même le président de la République ne parvient plus à éviter la révélation d'une liaison, lui professe un respect scrupuleux de la loi. IPhone en main, il déroule la jurisprudence de l'article 9 du code civil, qui protège les relations sentimentales ou le domicile et affirme que dans le domaine de l'intimité, seul un mariage constituerait une information susceptible d'être publiée. Rétif à l'idée de se laisser portraiturer, Xavier Niel n'en demeure pas moins un des dirigeants d'entreprises qui passe le plus de temps, sur la place de Paris, à rencontrer des journalistes.

Il distille ses informations, détaille ses explications, disponible et poli, mais toujours à l'abri d'un « off ». Et il faut négocier pied à pied pour en extraire quelques citations.

Après avoir longtemps assuré que la seule star était Free, il a aussi appris à jouer de son image. Xavier Niel, patron populaire et inclassable, fait vendre. Il s'est donc résolu, sans déplaisir apparent, à faire le Jobs, en s'inspirant du patron d'Apple pour battre l'estrade à chaque occasion majeure de la vie de son entreprise. Et à jouer de cette image pour promouvoir les causes auxquelles il croit le plus, l'école 42 ou la halle Freyssinet.

Mais il n'entend pas se livrer davantage. Longtemps, il a même retardé son apparition dans le classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales en exagérant son endettement. En grand frère de la génération Daft Punk, Xavier Niel, retranché derrière le casque d'un sourire permanent et indéchiffrable, veut bien être visible, mais pas s'exposer.
PoNy CLuB
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#6
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Pour te prendre moins la tête visuelement tu sélectionne tout avant l'apparition de la fenêtre d’abonnement et tu copie.
ctrl+a et ctrl+c en 2 seconde et ta plus qu'à copier l'article dans un bloc note ou fichier word Smile
Lémeure & PitiouW corporation
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#7
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shid
1
Silvertype
Je m'étais fais engueuller par Lallane quand j'en avais parlé ici il y a deux ans. J'avais tout enlevé fissa rassurez-vous.

Je pense que c'est vrai, d'ailleurs il "suffit" de faire un demande aux hypothèques pour savoir qui est proprio au dessus, OU bien de faire le guet pendant des heures devant la-dite porte OU BIEN de lui demander tout simplement.
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#8
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wally
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Halte aux conneries. La seule formulation qui relie un appartement à un sous-sol est la démonstration de l'absurdité de l'assertion. Dans tous les cas, avec une adresse à Auteuil et l'autre à Monceau, ça surplombe tout au plus une grande cave.
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#9
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(Mer. 30 Avr. 2014, 11:30)saintloup a écrit : Je m'étais fais engueuller par Lallane quand j'en avais parlé ici il y a deux ans. J'avais tout enlevé fissa rassurez-vous.

Je pense que c'est vrai, d'ailleurs il "suffit" de faire un demande aux hypothèques pour savoir qui est proprio au dessus, OU bien de faire le guet pendant des heures devant la-dite porte OU BIEN de lui demander tout simplement.

Ben disons que Xavier a tout intérêt à contrôler son image et garder ses petits secrets. Donc dans le doute, on ne dit rien tant que ce n'est pas relayé par un organe "officiel", ici le journal dont il est actionnaire Big Grin
PoNy CLuB
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#10
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Acmo
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aliasdingdong
y paraitrait qu'il y a même des tophs de lui dans le sas qui circulent
La vie est dure comme une pierre tombale.
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#11
1
Acmo
4
aliasdingdong
Eax-E
Silvertype
smac
si c'etait que dans le sas...
Et demain on reviendra te couper ton zézette
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#12
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aliasdingdong
la_gargouille
Vous ne saviez pas ? Il traine sur le forum, il a un pseudo !
Répondre
#13
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3
aliasdingdong
la_gargouille
OranginaRouge
Je connais un pote qui l'a croisé il y a quelques jours à peine, la classe quand même !
Il y a un puits assez suspect qui donne sur quelque chose qui ressemblerait à une cave mais ça pourrait être totalement autre chose, et puis d'après les posts plus haut ce serait un escalier/porte...
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#14
5
Jenn Lavandier
johnnycashy
KdK
StHartNoise
1
aliasdingdong
Il paraitrait qu'il fait descendre NKM par là.
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#15
7
catharsis
JoannyHxC
KdK
la_gargouille
Monsieur S
StHartNoise
Yannouuu
2
Capitaine Caverne
Eldiablo9903
Ils ont l'air sympa vos fantasmes...
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