Ven. 31 Mai 2013, 14:26
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Citation :Paris : les égoutiers s'activent pour éviter des inondationsOn remarquera un commentaire plutôt informatif en bas de l'article :
Les fortes pluies saturent le réseau souterrain francilien.
La Seine semble normale, un peu plus haute qu'à son habitude, mais rien d'alarmant. La menace vient en réalité du sous-sol francilien. Certes, le mode classique d'une crue reste le débordement d'un cours d'eau, mais, en dessous de nos pieds, un vaste réseau d'assainissement constitue un second risque de montée des eaux en milieu urbain. Pour éviter ce scénario catastrophe, les services d'assainissement de la Ville de Paris et des Hauts-de-Seine veillent au grain. Et, cette année, la vigilance a été d'autant plus importante que les indices de pluviométrie de Paris-Montsouris affichent 87 millilitres de pluie pour le mois de mai 2013, contre 48 l'an passé. Soit une «quantité supérieure à plus de 40 % des normales saisonnières», selon Météo Consult.
Ce réseau d'assainissement s'étend sous plus de 625 kilomètres sous les Hauts-de-Seine et plus de 1200 kilomètres sous Paris. Ces grandes canalisations servent à acheminer les eaux usées mais aussi les eaux pluviales vers les stations d'épuration. Mais lorsque ces réseaux sont saturés, il y a forcément danger. Et c'est précisément le cas actuellement. Avec les fortes précipitations de ces dernières semaines, la Sevesc (Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud) a été obligée d'utiliser exceptionnellement des systèmes de sécurité. Ces systèmes sont constitués de pompes chargées d'éliminer le trop-plein d'eau des galeries pour le déverser un peu plus loin dans la Seine, dans des «déversoirs d'orage».
Un tunnel gigantesque
Au total, il existe 15 déversoirs de ce type pour les Hauts-de-Seine, dont les plus utilisés pour ce mois de mai sont ceux de Courbevoie, Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux. La Sevesc explique que, bien évidemment, tous les rejets effectués se calculent en fonction du niveau d'élévation du fleuve à l'endroit du déversement. «Cette année, on a dû utiliser les pompes, contrairement à l'an passé», explique Hubert Dupont, de la Sevesc. Effectivement, pour le réseau des Hauts-de-Seine, plus de 110 millions de litres d'eau ont dû être évacués, contre zéro l'an passé. Un dispositif exceptionnel, surtout que les spécialistes de sécurité ont été en état d'alerte 120 jours depuis le début de l'année - il s'est déroulé 151 jours depuis le 1er janvier-, contre 25 pour l'année 2012.
À Paris, le dispositif est complètement différent. Même si le procédé de récupération des eaux pluviales est le même, la capitale bénéficie d'une masse de stockage beaucoup plus importante que celui des Hauts-de-Seine. Au total, il existe plusieurs bassins et, surtout, un gigantesque tunnel qui passe sous le XIIe arrondissement et le XIIIe arrondissement, long de 1,86 kilomètre appelé «Tima». Au total, la capacité globale de stockage est de 1,8 milliard de litres d'eau. Et avec, cette année, un chevauchement entre la saison des crues et celles des orages, ce qui pourrait saturer le réseau, les agents restent vigilants pour que les Franciliens puissent dormir les pieds au sec.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/...ations.php
Citation :Rectificatif de l'article: Concernant la pluviométrie, on parle en hauteur d'eau tombée, donc en millimètre de pluie (et pas en millilitres). Ce qui transformé en volume de pluie, s'estime en litre par m². Je suppose que le journaliste a voulu dire qu'il a plu en mai 87 miilimètres, ce qui transformé en volume au m² se dit 87 litres, et non millilitres.... Sinon pour les capacités de stockage, on parle en m³, et pas en litres (vous pensez réellement que les services techniques de la ville évaluent les capacités de stockage en litres?)... Quand je vous dis que le niveau est en train de baisser!Ces journalistes !
Notre nature est dans le mouvement, le repos entier est la mort. (Pascal)