Intéressant merci, bien que le ton soit un peu "décalé".
Ce qui me sidère dans cette affaire, c'est la volonté de faire disparaître cette relique historique dès à peine sa redécouverte.
Tous les intervenants jouent les vierges effarouchées pour je ne sais quelle raison...
Il ne doit pas en rester des quantités des bustes d'époque de ce salopard. Ca fait partie de l'histoire de ce lieu après tout. La belle affaire !
Quant à effacer les preuves de l'existence d'évènements passés sous un quelconque prétexte lié à la bien-pensance... Ca fait un peu 1984.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est ridicule. Mais c'est précisément parce que Le Monde et ses acolytes auraient tôt fait de pousser des cris d'orfraie si le politicard ne s'empressait pas de repousser la bête immonde que celui-là dit au mot près le script duquel il est dangereux de s'éloigner quand il est question des heures-les-plus-sombres-de-notre-Histoire.
(Ven. 13 Sep 2019, 10:21)ILOVETP a écrit : "A la recherche des reliques nazies du Sénat", où l'on rencontre quelques oublis à mèche dans l'abri du palais du Luco.
Dans Le Monde daté du 5 septembre.
Merde, j'ouvre le lien et la première image que je vois c'est Hitler "en noir".
Haha quelle ironie!
-- Asociale à mi-temps, relou tout le temps -- \m/
Le nouveau musée de la Libération, dans le pavillon d'octroi cher à notre cœur comme dirait l'autre, présente un grand drapeau nazi rectangulaire, semblable à celui trouvé au Sénat.
Si on veut être con jusqu'au bout, pourquoi ne reproche-t-on pas à la ville de conserver cette objet ?
Pour l'anecdote, j'ai toujours cru que les drapeaux nazi étaient imprimés en trois couleurs, en fait ce sont trois éléments différents superposés et cousus ensemble.
Au feu de la frontale, nous avons tous vingt ans. Et par deux murs flanqués, qui eux en ont deux cents.
(Sam. 14 Sep 2019, 22:57)Jahirange a écrit : Si on veut être con jusqu'au bout, pourquoi ne reproche-t-on pas à la ville de conserver cette objet ?
Parce que la démarche n'est pas la même.
C'est à dire ?, si ce drapeau de la mairie est arrivé jusqu'à nous c'est qu'à un moment quelqu'un l'a rangé au lieu de le détruire à la Libération.
C'est pareil au Sénat, je pense pas que les présidents successifs l'aient conservé en secret pour adoration clandestine.
La seule démarche que je vois, c'est une démarche d'attaque politicienne à deux francs (troués comme à l'époque).
Au feu de la frontale, nous avons tous vingt ans. Et par deux murs flanqués, qui eux en ont deux cents.
(Sam. 14 Sep 2019, 22:57)Jahirange a écrit : Si on veut être con jusqu'au bout, pourquoi ne reproche-t-on pas à la ville de conserver cette objet ?
Parce que la démarche n'est pas la même.
C'est à dire ?, si ce drapeau de la mairie est arrivé jusqu'à nous c'est qu'à un moment quelqu'un l'a rangé au lieu de le détruire à la Libération.
C'est pareil au Sénat, je pense pas que les présidents successifs l'aient conservé en secret pour adoration clandestine.
La seule démarche que je vois, c'est une démarche d'attaque politicienne à deux francs (troués comme à l'époque).
L'archivage personnel et l'archivage institutionnel ont des but différents même si la démarche est identique, le résultat est le même mais il est impossible de les confondre.
(Dim. 15 Sep 2019, 10:54)KdK a écrit : L'archivage personnel et l'archivage institutionnel ont des but différents même si la démarche est identique, le résultat est le même mais il est impossible de les confondre.
Je ne comprends pas bien. Admettons qu'à l'occasion d'un dégât des eaux ou de travaux quelconques, je trouve che moi, dans un faux-plafond ou dans le fond d'un placard, un tel drapeau. Déposé-là par un précédent habitant admirateur d'Hitler ou par l'occupant qui a réquisitionné les lieux au début des années 1940. Je ne me crois aucune accointance avec le dessein porté par ces couleurs et pourtant je ne m'empresserais pas de le brûler comme s'il était une culture de germes de la peste. Pas plus que la conservation d'une monnaie romaine ne vaudrait approbation des méthodes et moyens de conquête mis en oeuvre par César, ou que l'utilisation quotidienne des euros ne signifie gloire et honneur au projet d'union monétaire. On n'est pas toujours partie à tout ce qu'on touche.
(Dim. 15 Sep 2019, 10:54)KdK a écrit : L'archivage personnel et l'archivage institutionnel ont des but différents même si la démarche est identique, le résultat est le même mais il est impossible de les confondre.
Je ne comprends pas bien. Admettons qu'à l'occasion d'un dégât des eaux ou de travaux quelconques, je trouve che moi, dans un faux-plafond ou dans le fond d'un placard, un tel drapeau. Déposé-là par un précédent habitant admirateur d'Hitler ou par l'occupant qui a réquisitionné les lieux au début des années 1940. Je ne me crois aucune accointance avec le dessein porté par ces couleurs et pourtant je ne m'empresserais pas de le brûler comme s'il était une culture de germes de la peste.
Et c'est surement comme cela qu'une statue d'Hitler à été retrouvé au Sénat. Le résultat est le même, c'est de l'archivage par défaut (et quand une arrière-grand-mère casse sa pipe tu le hais d'avoir gardé tout ça).
BiBi gaspard duval Jahirange LOUL Monsieur S Raska
0
Je ne comprends toujours pas. La prise de drapeau a même longtemps été l'un des principaux enjeux du champ de bataille. Un tour à Saint-Louis-des-Invalides en donne l'idée. Personne n'a jamais considéré que l'étalage de trophées signifiait de l'admiration pour l'ennemi - même, c'est fait pour l'humilier. Médicis, le Parlement, la Luftwaffe, plusieurs républiques, différentes majorités, on les apprécie plus ou moins pour toutes sortes de raisons, mais tous font partie de ce qui s'est déroulé là et je ne vois pas à quoi rime de gratter jusqu'à la moelle certains épisodes. Ça n'en efface aucunement la réalité, ça ne change rien au jugement qu'on porte sur les faits, et la conservation d'une croix gammée dans un placard ne rend pas les élus, les fonctionnaires et les visiteurs de la chambre plus favorables aux agissements des nazis que la javellisation totale du palais.
L'histoire a déposé ce drapeau là. On aurait pu l'en virer. Ceux qui n'ont pas pris cette décision ne sont pas forcément des nostalgiques du Troisième Reich. Il n'y a pas matière à scandale.
(Mar. 17 Sep 2019, 09:34)ILOVETP a écrit : L'histoire a déposé ce drapeau là. On aurait pu l'en virer. Ceux qui n'ont pas pris cette décision ne sont pas forcément des nostalgiques du Troisième Reich. Il n'y a pas matière à scandale.
Nous sommes complètement d'accords, je répondais à Jahirange. L'important c'est de garder des traces de manière chaotique ou non, de manière personnelle ou plus organisée.
Lun. 14 Oct. 2019, 09:59 (Modification du message : Lun. 14 Oct. 2019, 09:59 par ILOVETP.)
3
Eldiablo9903 Freed Satem
0
"La grande vague des surfeurs du métro", dans le magazine du Monde de ce week-end.
L'article est assez bien foutu, c'est intéressant. Il y a quand même deux mecs, pour quatre performances, qui font de la merde devant le journaliste, c'est-à-dire pour lui. Ce caractère pousse-au-crime est quand même à chier.
(Lun. 14 Oct. 2019, 09:59)ILOVETP a écrit : "La grande vague des surfeurs du métro", dans le magazine du Monde de ce week-end.
L'article est assez bien foutu, c'est intéressant. Il y a quand même deux mecs, pour quatre performances, qui font de la merde devant le journaliste, c'est-à-dire pour lui. Ce caractère pousse-au-crime est quand même à chier.
La pratique du trainsurfing en elle-même est déjà complètement débile, surtout dans le but de faire passer un message "aux riches". Qu'est ce qu'ils en ont à carrer "les riches" de 3 couillons qui risquent leur vie de cette manière??!! Ou alors quelque chose m'échappe et j'aimerais qu'on m'explique.
-- Asociale à mi-temps, relou tout le temps -- \m/
Ils associent la pratique du trainsurfing avec le graffiti dans leur démarche de protestation.
Le message passe plus facilement par la peinture que par leurs acrobaties, à part si tu considères qu'ils se réapproprient le mobilier urbain (roulant) d'une autre manière qu'en le peignant.
Hi, Guest
