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Notice sur la consolidation des carrières souterraines sous l'emplacement des réservoirs de Montrouge. Rédigée par Octave Keller en 1877, donc avant qu'il ne devienne Inspecteur général.

https://drive.google.com/file/d/0B1rPpCx...kwb1U/view

Merci du partage !

(Jeu. 17 Mars 2016, 17:43)ILOVETP a écrit : Notice sur la consolidation des carrières souterraines sous l'emplacement des réservoirs de Montrouge. Rédigée par Octave Keller en 1877, donc avant qu'il ne devienne Inspecteur général.

https://drive.google.com/file/d/0B1rPpCx...kwb1U/view

Dc si j'ai bien pigé, après le bronx causé par les voitures et leurs attelages qui disparaissent dans les entrailles parisiennes suite à l'effondrement des sols causés par les fontis, le roi ordonne de commencer un état des lieux, en 1777 donc, mais ce n'est que 91 ans plus tard qu'ils commencent à consolider ?

Ce coin-là n'est Paris que depuis 1860 et il n'est vraiment urbanisé qu'à la fin du XIXe. Faudrait regarder ce qu'il y avait à la place du réservoir avant que Belgrand ne l'y mette, mais probablement pas grand chose, puisque l'emplacement a été retenu. Et avant la flotte, il n'y avait donc rien qui mérite qu'on entreprenne de tels travaux.

Ce plan-projet est de 1881, donc il est un poil postérieur, mais il figure l'implantation du bâti. Le nord est en bas à gauche. La concentration est clairement autour du hameau du Petit-Montrouge (actuelle place Victor-et-Hélène-Basch, tromé Alésia). En noir, la ligne de Sceaux qui s'appelle RER B aujourd'hui. Et il semble qu'il était donc projeté de faire passer une ligne de métro sur le tracé de l'avenue du Parc Montsouris, qui a pris le nom de notre raïs à nous. La rue de la Tombe-Issoire est filaire, dans le prolongement de celle du Faubourg-Saint-Jacques. Étonnamment l'avenue Reille n'est pas figurée alors qu'elle existait déjà ; peut-être le fond de plan est-il ancien. Toujours est-il qu'à l'emplacement et à l'entours du réservoir (certes déjà construit en 1881), on constate qu'il n'y a pas une densité de bâti qui justifie que l'on consolidât : tout au plus une ou deux fermes de plain-pied pas bien lourdes. Keller dit dans son papelard que les travaux ont été coûteux et fastidieux. Pour faire paître des moutons et pousser des pommiers, personne n'avait trouvé nécessaire de les entreprendre.

Je m'aperçois qu'il manquait la planche de plans. Nouvelle version illustrée :

https://drive.google.com/file/d/0B1rPpCx...VIbG8/view