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salut on risque aussi surtout un odeme pulmonaire (pas très connue comme complication) avec ces valeurs si on reste trop longtemps

Je ne suis pas médecin mais ça doit provoquer la même chose que l'altitude: augmentation du rythme cardiaque, insomnie, mal de tête, vomissement et dans les cas graves œdèmes pulmonaires ou cérébreaux.

En montagne il suffit de redescendre pour que les symptômes (même grave) s'améliorent...
Sous terre il faut ressortir... en se méfiant du monoxyde de carbonne!

(Jeu. 05 Dec. 2013, 12:04)destynova a écrit : Je ne suis pas médecin mais ça doit provoquer la même chose que l'altitude: augmentation du rythme cardiaque, insomnie, mal de tête, vomissement et dans les cas graves œdèmes pulmonaires ou cérébreaux.

En montagne il suffit de redescendre pour que les symptômes (même grave) s'améliorent...
Sous terre il faut ressortir... en se méfiant du monoxyde de carbone!

Je pense qu'on peut souffrir d’œdème cérébral mais il faut vraiment s'exposer longtemps en état d'hypoxie car contrairement à la haute montagne, on est à une pression "normale" en carrière. Pour cette raison, je doute qu'un œdème pulmonaire soit possible.

Je ne suis pas médecin non plus.

Effectivement ça dépend de la cause du problème : manque d'oxygène ou faible pression...

les sables mouvants, j'ai connu ça dans une qui se casse bien la gueule

pis ce jour là j'avais changé d'abonnement téléphonique donc j'étais pas joignable, alors j'suis quand même allé au RDV, j'ai mangé tout seul au premier carrefour important ds la carrière, j'ai attendu mon pote... En vain, j'ai visité et laissé des flèches par terre un peu partout puis j'ai suivi une lonnnnnnnnnnnnnngue galerie avec au bout, un coin assez vaseux et notemment un truc qui te prend ta botte et veut pas te la rendre!!
bref une expérience de carrière de banlieue qui s'effondre bien flippante. ça me rappelle mon principe : jamais seul !

Je suis médecin et je rigole bien.

(Ven. 06 Dec. 2013, 14:14)Abdul El Razad a écrit : Je suis médecin et je rigole bien.

T'étouffe pas, ça nuit à l'oxygénation. J'la lu sur doctissimo.

(Ven. 06 Dec. 2013, 15:48)Georges V a écrit :

(Ven. 06 Dec. 2013, 14:14)Abdul El Razad a écrit : Je suis médecin et je rigole bien.

T'étouffe pas, ça nuit à l'oxygénation. J'la lu sur doctissimo.

J'ai regardé plusieurs documentaires sérieux sur YouTube ou ils mettent en garde contre les méfaits sur la santé du rire solitaire.

La vrai référence c'est Mickey Parade les gars...

Comment dire... L'hypoxie par manque d'O2 dans l'air est assimilée à l'hypoxie d'altitude (hypoxie exogène), c'est à dire que la pression partielle en 02 diminue au niveau du Poumon pour les deux, mais ce n'est pas tout à fait la même chose... On en sait beaucoup sur l'altitude et peu sur le reste (Le nombre de cas n'est pas très fréquent), donc, on en déduit que les complications sont possiblement les mêmes, et inculent l’œdème pulmonaire aigu, et l’œdème cérébral, dont on ne connaît pas bien les mécanismes.

Ces deux œdèmes sont des pathologies rares, et n'arrivent normalement que sur un terrain particulier (rôle d'une part génétique face à la part environnementale? )

Sinon, pour le reste, les signes cliniques sont les mêmes, avec atteinte neurologique, gastrique, digestive, pulmonaire, hépatique à long terme...

Si vous voulez vous renseigner sur les œdèmes: http://www.astrium.com/oedemes-pathologiques.html

Mais bon, c'est rare et le mécanisme n'est pas bien élucidé, alors que la perte de conscience et la mort cérébrale par hypoxie, ça c'est beaucoup moins rare et très bien documenté, donc je ne comprends pas bien pourquoi s’inquiéter de ça en particulier...

Ok merci pour les précisions !

En gros, il faut surtout se méfier des conséquences "aiguës" de l'hypoxie, ce sont surtout elles qui tuent, le reste n'arrive de toute façon que 6h après, soit largement le temps d'avoir rendu l'âme...

Je y suis allée la bas il y a fort longtemps . Et en effet c est pas très marrant de se balader avec l envie de gerber et mal au crâne. On ne savoure pas la ballade.

(Dim. 08 Dec. 2013, 00:56)Abdul El Razad a écrit : En gros, il faut surtout se méfier des conséquences "aiguës" de l'hypoxie, ce sont surtout elles qui tuent, le reste n'arrive de toute façon que 6h après, soit largement le temps d'avoir rendu l'âme...

on commence a avoir de plus en plus de cas d'oedeme pulmonaire en plongée souterraine, principalement au recycleur. On a des PP02 souvent élevée 1.4
Curieusement les effets d'une faible PP02 et forte PPO2 sont souvent comparables.
Ce sont souvent les radicaux libres O qui sont responsables. Trop si PPO2 forte, et trop aussi si PPO2 faible car la voie de neutralisation des radicaux libre est inhibée pour garder le max d'O2 dispo.
je pense aussi que de la poussiere de chaux peut etre inhalée joue un rôle.

Par contre tout nos (en plongée sout) cas de forte hypoxie ont été suivi de mort.

Oui, alors là on rentre dans les conjectures, car les mécanismes physiopathologiques sont globalement méconnus, et complexes. Effectivement, la création de radicaux libres joue un rôle, de même que la perfusion/déperfusion rapide (même mécanisme que pour le choc), mais au delà, c'est la grande inconnue, on commence à trouver un paquet de mécanismes impliqués, mais de là à pouvoir expliquer avec précision...

Mais effectivement, en Plongée comme en altitude, ces accidents existent, et sont donc extrapolables aux autres cas où la PPO2 est diminuée (même si on ne sait pas très bien en quelle mesure, car les conditions ne sont pas exactement les mêmes...).

Pour l'augmentation de la PPO2, le mécanisme n'est pas non plus le même, mais est aussi délétère...

Donc, bref, je doute que se balader dans une carrière à faible teneur en O2 soit très générateur d’œdème( Quand c'est juste une visite d'un endroit connu comme dangereux, on y reste pas souvent plus de 6h, et les changements de pression ne sont pas aussi brutaux qu'en cas de plongée ou d'escalade, deux facteurs qui augmentent grandement les risques d'OAP et d'OC...) par rapport aux risques liés à la forte hypoxie.

Ces risques sont mortels, et il est toujours bon de le rappeler.