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La région a connu une exploitation de mines de fer et de manganèse très ancienne, puisqu’on en exploitait déjà plusieurs filons depuis le XIème siècle. Ces ressources se situaient à cheval sur les communes de R, P et L; ainsi qu'à C dans une moindre mesure.

En 1866, la commune de R autorise une exploitation régulière sur son territoire, les autres lui emboîteront le pas rapidement.

Le minerai extrait sera d'abord dirigé vers les hauts-fourneaux par charroi vers de lointaines gares de chemin de fer. En 1873, c'est de 20 à 25 tonnes qui sont transportés quotidiennement par tombereaux à 3 chevaux, vers la gare de R.

Puis en 1901, avec l’ouverture de la ligne Midi , les minerais seront amenés à la gare d’E, bien plus proche des lieux d'extraction.


Le site de L, acheminera ses productions par câble aérien , où il subsiste des vestiges de ce passé, comme les trémies et l'estacade à l'entrée.

Après bien des récessions dues aux crises ou aux guerres, la Sté reprendra, en 1916, l’exploitation des mines de P. En bas de la galerie d’extraction, une trémie de 500 tonnes, constituait le point de départ d’un câble aérien. Lequel transportait le minerai vers un portique en béton et un embranchement ferroviaire, directement installés sur la ligne de chemin de fer, citée plus haut.

Vers 1921, une cinquantaine de mineurs s’affairait au fond. Déjà concurrencé par les mines de Lorraine, le filon s’épuisait. Rapidement les mines devront fermer, le matériel (pylônes, wagonnets, câbles, rails, outillages, etc.) et les bâtiments abandonnés. Par suite, les galeries seront comblées. On y avait extrait, tout de même, près d’un million de tonnes !