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Georges DELATOUR
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Pour les amateurs de photo et de peintures

Né le 14 mars 1593 dans une famille d'artisans aisés, on ne sait rien de sa formation. On le retrouve en 1616 à  Vic. Il peint d'une manière " caravagesque " . Vers 1620 il évoque une série d'apôtres, la rixe des musiciens, les vielleurs. Il a déjà  du succès. On peut donc penser que c'est son oeuvre de jeunesse qui lui a assuré sa réputation.

De La Tour se marie à  Diane Le Nerf en 1617. A partir de 1620 il habite à  Lunéville dans la cité ducale (qui est très prisée à  l'époque). En 1624 il peint une image de Saint Pierre pour Henri II. Il peint, cette même année, des figures isolées en pied ou à  mi-corps. Ce genre de production présente de grands avantages commerciaux : production facilement écoulée ou reproduite. Il produit également des séries aux multiples variantes, des scènes de genre qui offrent une autre dimension avec des formes plus emblématiques que réalistes. A cette période, le creusement des toiles présage l'intensité des grands nocturnes à  personnage unique.

La période 1625 - 1638 représente les années de maturité de de La Tour. Au cours de ces années il produira plusieurs Saint Jérôme, un Saint Sébastien, Joseph allumé, le petit Jésus souffleur de lumière, le reniement de Saint Pierre, etc. De La Tour semble assez peu souffrir des misères du temps et arrive même à  augmenter sa clientèle (des toiles sont vendues à  des collectionneurs parisiens).

En 1639 il " monte " à  Paris et devient peintre ordinaire du Roi.

Pourtant, en 1641, il retourne à  Lunéville. Mais il a du mal à  s'intégrer socialement. La génération de ses amis tend à  se réduire. On lui reproche d'avoir moins souffert que d'autres. parfois, les réactions à  son égard sont vindicatives et violentes. Cependant, sa réussite professionnelle est importante. C'est à  cette époque qu'il peint les Madeleines pénitentes au miroir, les Saint François méditant, les veilleuses, etc., oeuvres austères, silencieuses marquées par l'absence de toutes distractions. Seule la méditation est active voire même contraignante.

De la Tour construit son oeuvre autour de deux axes :

- recherche picturale toujours plus poussée, plus tendue ;

- efficacité commerciale (reprise de compositions déjà  éprouvées).

Les sujets sévères, d'une piété très intellectuelle plaisent tout à  la fois aux grands collectionneurs libertins et aux coeurs plus simples.

Georges de La Tour meurt le 30 janvier 1652 à  Lunéville.

L'oeuvre de de La Tour présente de nombreux traits communs avec la révolution " caravagesque " (palette sombre, effets dramatiques de lumière, rénovation " vériste " de l'iconographie). Pourtant le répertoire (au moins ses sujets laà¯cs : scènes de taverne, portraits de musiciens ou de types populaires) est marquée d'emprunts aux oeuvres manièristes nordiques.
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#2
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Le clair-obscur :

C'est une technique de peinture mise au point par le Caravage (1573-1610) et utilisée par Rembrandt. La partie du tableau que le peintre veut mettre en valeur est traitée avec des couleurs vives, comme si un rayon de lumière l'éclairait, alors que le reste de la toile est sombre.

pour en savoir plus


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