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Le 17/02/2003 .....

Effondrement de type karstique en plein Paris. 3000 m3 de calcaire en mouvement au milieu d’une cour de récréation du XIIIe arrondissement.

Le Maire du XIIIe arrdt, Serge Blisko, étant absent 48 heures après l’accident, c’est M Jérôme Coumet, 1er adjoint au maire, chargé de la Circulation, de la Voirie et du Stationnement, ainsi que madame Mme Catherine Guiloineau adjointe au maire chargée des Affaires scolaires, et M. Francis Combrouze adjoint au maire chargé de l'Urbanisme, de l'Habitat et des Transports qui représentaient les élus de l’arrondissement lors de la réunion publique d’information qui s’est tenue dans la salle des fêtes du 2e étage de la mairie du XIIIe arrdt ce dimanche 16 février 2003, et en présence de M Denis Baupin, représentant de M Bernard Delanoé Maire de Paris.

Deux questions principales hantaient les esprits des 3 à  400 riverains présents; La rentrée scolaire des neuf cents enfants lundi prochain ( soit 34 classes à  reloger ), et la répétitivité d’un tel événement dont deux immeubles se trouvent relativement proche, voire à  l’aplomb partiel de la galerie atelier présentée comme étant la cause de cet accident.

Cette galerie atelier de maintenance, est en fait un tunnel d’une quinzaine de mètres de diamètre sur 145 de long, creusé à  environ dix mètres sous le sol naturel à  cet endroit, dans le calcaire, travaux de creusement terminés depuis de nombreux mois, mais à  ce jour non encore confortés. les travaux sont sous la responsabilité du Groupe Bouygues pour la maîtrise d’ouvrage de la RATP.

Les élus ainsi que Jacques Rappoport représentant la RATP, et Jacques Roman architecte de sécurité de la préfecture de Paris se voulaient à  la fois rassurant sur un éventuel nouvel effondrement, et sur l’imprévisibilité d’un tel accident, ( Imprévisibilité qu’un géologue présent dans l’assistance semblait contester en privé. )

Plusieurs riverains firent parts de vibrations et de fissures dans leurs habitations et notamment dans un autre équipement scolaire le gymnase Gabriel Fauré, dont les dalles de bétons se seraient récemment soulevées dans une relative indifférence. Les experts présents promirent de se rendre sur place dans les plus brefs délais.

La chance à  voulue que cet accident se passe lors de vacances scolaires...

Il n’en reste pas moins vrai que cet accident qui survient par un pur hasard quelques jours après la panne informatique qui bloqua toute une matinée les rames automatisées, obligeant la RATP à  faire évacuer les occupants le long des voies ferrées, pose la question des précautions prises dans un sous sol chargé d’histoire. Tout le monde se souvient des polémiques au moment du percement des tunnels d’Eole (RER E, maitrîse d’ouvrage SNCF) au nord de Paris.

Le terminus de la ligne 14, la station Olympiades, est prévue en connexion avec la station Maison Blanche ( ligne 7) l’ouverture est attendue en 2006.

Comment perce t’on un tunnel ?

Après des études à  partir des documents existants ( Pour Paris : dressés par le service des plans et carrières ) des sondages sont réalisés dont l’analyse des carottages permet de visualiser ( à  l’endroit des sondages) la qualité des sols rencontrés, puis lors du percement même du tunnel, d’autres sondages sont réalisés en tête de taille afin de conforter ou infirmer les données acquises précédemment, sur la nature du terrain que va rencontrer le tunnelier au fur et à  mesure de son avancée. avant et pendant le chantier des capteurs, des témoins, et en permanence des relevés topographiques sont réalisés avec des théodolithes.

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