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Dans le Matin plus du 26 février:

Code :

Un Spéleologue espagnol est mort samedi dans une grottes des Pyerénées-Orientales. Les deux personnes qui l'accompagnaient ont pu être secourues.

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plus d'info :

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.lindependant.fr/actui/article.php?num=1172443805">http://www.lindependant.fr/actui/articl ... 1172443805</a><!-- m -->

P.-O.: coincé, le spéléo tué par une chute de pierres


"Suite tragique pour l’accident survenu lors d’une descente dans le
trou dit de Sainte-Barbe (Opoul), samedi: un des trois spéléologues
Catalans a trouvé la mort au fond du gouffre.

Il était 16h environ, samedi, quand les sapeurs-pompiers étaient
alertés de la survenue d’un accident dans le boyau de Sainte-Barbe,
au lit dit La Charelle.
Deux spéléologues étaient coincés dans le trou, à  150m de profondeur,
dont un blessé; le troisième avait pu s’extraire et donner l’alarme.
Aussitôt, un dispositif de secours se mettait en place, comprenant
les sapeurs-pompiers, les hommes du GRIMP (Groupe de reconnaissance
et d’intervention en milieu périlleux), les CRS du Secours en
montagne, la gendarmerie, et des sauveteurs spéléologues.
Au départ, les secours pensaient avoir affaire à  un blessé grave et à 
une personne indemne. Tous les moyens allaient être mis en œuvre pour
les ramener à  la surface, et c’est ainsi que dans le courant de la
nuit, il était fait appel à  une équipe de spéléologues artificiers,
du centre école Pleine Nature, de Conques-sur-Orbiel (Aude).
Ceux-ci étaient chargés de faire sauter à  l’explosif des strates de
pierre, de façon très ciblée et précise, jusquâ€™à  arriver auprès des
victimes. Entretemps, l’un des spéléologues coincés pouvait être
remonté, choqué mais sain et sauf.
Quand les secours atteignaient le second, Jordi Icart, 52 ans, de
Barcelone, c’était pour constater son décès, des suites de ses
blessures dues à  des chutes de pierres.
Les artificiers poursuivaient leur opération, malgré les risques
encourus, afin de récupérer le corps du spéléo toujours bloqué dans
le boyau. Une opération qui allait durer jusquâ€™à  hier matin; à  ce
moment-là , ils n’avaient pu parcourir qu’une trentaine de mètres.
Enquête ouverte
A 10h30, alors que sur place les conditions météorologiques se
dégradaient, on apprenait du lieutenant Abeillon, de la compagnie de
gendarmerie de Rivesaltes, qu’une enquête judiciaire était ouverte,
du fait qu’il y avait mort d’homme. Le procureur adjoint confirmait
l’ouverture de l’enquête, confiée au groupement de gendarmerie de
Perpignan.
En conséquence, toute intervention était suspendue, en attendant
l’arrivée d’une équipe de spéléologues de la gendarmerie, chargés
d’examiner le lieu et les conditions dans lesquelles la victime avait
trouvé la mort, et de remonter ensuite le corps. Les gendarmes
spécialisés en spéléologie venant d’Oloron-Sainte-Marie (PGHM), ils
n’étaient attendus sur le site qu’hier soir."

[jeff95]

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http://www.midilibre.com/actuv2/article....1172514206

Edition du 27 Février 2007

Après la mort du spéléo, le site pourrait être fermé

Hier matin, à  9 h 30, les gendarmes du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie et les sapeurs-pompiers ont ramené à  la surface le corps sans vie de Jordi Icart, ce spéléologue espagnol mort accidentellement samedi à  Opoul-Périllos.


Pour cela, les spécialistes de la gendarmerie ont travaillé sans interruption de dimanche soir à  7 h hier matin. Tout d'abord pour accéder au lieu o๠ce moniteur de spéléologie d'un club de Granollers, près de Barcelone, a trouvé la mort samedi, à  150 m sous terre. Les gendarmes, qui avaient été réquisitionnés par le parquet de Perpignan, ont d'abord effectué les constatations judiciaires sur les lieux du drame, avant de le remonter.

Lors d'une conférence de presse, organisée en présence du commandant du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales et du consul général d'Espagne Ruiz Molero, le procureur-adjoint Dominique Alzéari a écarté toute ambiguà¯té sur les circonstances du décès : « Les circonstances sont claires », a-t-il indiqué, précisant que le spéléologue portait de très graves blessures à  la tête, causées par la chute d'un fragment de roche. L'homme a dà» décéder rapidement après l'accident, survenu vers 15 h 30 samedi.

Le colonel Hubert a souligné la dangerosité du site de Sainte-Barbe. Les gendarmes du PGHM ont été contraints de procéder à  plusieurs explosions ciblées afin de pouvoir s'aventurer plus loin dans le boyau. Ils ont ensuite dà» extraire les gaz produits par les explosifs, pour poursuivre leur avancée. Le trou de Sainte-Barbe est un site spéléologique découvert depuis un an seulement, non sécurisé, et réputé périlleux, précisément à  cause de sa matière friable. Les spéléologues de Granollers ont probablement appris son existence par le bouche à  oreille, ou par internet.

Au regard de sa dangerosité et du drame qui vient de s'y produire, les autorités envisagent donc une fermeture administrative du trou de Sainte-Barbe.