Ven. 28 Fév. 2003, 11:59
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LE FEU VERT de l'expert vient de tomber. Le quartier de la rue Poterne-Brunehaut va pouvoir souffler. Les travaux de consolidation de la maison qui s'est effondrée le 22 juillet 2001 peuvent commencer. La rue, interdite à la circulation, va retrouver sa fonction.« C'est une bonne chose », appréciait, hier, avec un large sourire, Raymond Bowantz, quincaillier, pour qui les livraisons de marchandises sont un vrai parcours du combattant depuis l'accident. « J'ai entre deux et quatre livraisons par semaine, explique-t-il. Les camions, souvent volumineux, doivent descendre la rue, étroite, en marche arrière. J'ai même un fournisseur qui refuse de venir. Il devient vraiment urgent de déboucher la rue. » Le bouchon dà» aux renforts en bois qui soutiennent la façade de la maison. Ils vont être démontés et remplacés par des modèles identiques, mais placés sur la partie béante de la bâtisse.
« Cette solution est logique, détaille le directeur des services techniques de la Ville, Christian Lamarre. Les renforts encore en place poussent en travers sur la maison accidentée. Avec le sous-sol meuble et miné par de nombreuses galeries et souterrains, le quartier le plus vieux de La Ferté bouge. Le pâté de maisons réagit comme un château de cartes. Les travaux qui vont être menés, par une entreprise d'Ussy-sur-Marne, pendant la seconde quinzaine de mars, auront le triple avantage de préserver ce qui reste de la maison effondrée, de retenir tout le quartier et de rendre la rue à la circulation. » Ces travaux seront loin de clore l'affaire. Elle est entre les mains des avocats des deux parties en cause. D'un côté, les victimes, un frère et sa soeur, âgés, qui vivent en location depuis l'accident. De l'autre, un promoteur qui voulait construire sur le terrain de la maison effondrée. Il ne semble pas remettre en cause sa responsabilité. Mais la bataille d'experts sur les indemnités prolonge la résolution du litige.
LA FERTE-SOUS-JOUARRE, HIER MATIN. Christian Lamarre explique que les travaux auront le triple avantage de préserver ce qui reste de la maison effondrée, de retenir tout le quartier et de rendre la rue à la circulation.
, Georges Blond
Le Parisien , jeudi 27 février 2003
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