Jeu. 20 Fév. 2003, 10:52
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4 octobre 2002
Un client sur deux du Syndicat des eaux d'àle-de-France (SEDIF) juge le prix de la ressource trop élevé
Les clients du Syndicat des eaux d'àle-de-France (SEDIF) sont satisfaits du service de l'eau, mais près d'un client sur deux juge le prix de la ressource trop élevé et un tiers dénonce son goà»t, indique un sondage de cet établissement public publié vendredi à Paris.
Le SEDIF assure la distribution d'eau potable à quatre des 11 millions d'habitants de l'àle-de-France et regroupe 144 communes de la banlieue parisienne. Il a délégué le traitement et la production de l'eau potable à la Générale des eaux (Vivendi Environnement).
L'enquête, menée auprès de 1 505 particuliers par la branche démoscopie de la société informatique Atos Origin, distingue les abonnés habitant en pavillon (deux tiers de l'échantillon) et ceux en habitat collectif qui ne reçoivent pas directement leur facture d'eau.
Les premiers sont beaucoup plus nombreux (47%) à juger "excessif" le prix de l'eau et à "être attentifs à son coà»t" (64%) que les seconds (32% et 40% respectivement).
Tous ou presque (90% environ) sont "très satisfaits" ou "assez satisfaits" du "service de l'eau dans leur commune" et de la "qualité sanitaire" de la ressource. Mais un tiers se plaignent de son goà»t, la proportion de clients "peu satisfaits" ou "pas du tout satisfaits" à cet égard atteignant 37% chez les abonnés directs et 34% dans les copropriétés.
Spécifiquement les clients dénoncent la teneur en calcaire ("dureté") de l'eau (51% des abonnés directs, 58% des autres) et sa teneur en chlore (35,5% et 34% respectivement).
Dans son dossier de presse, le SEDIF rappelle que la teneur en chlore a été renforcée dans les conduites de distribution après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Le chlore est systématiquement injecté à la sortie des usines de traitement d'eau potable pour tuer les bactéries pouvant se trouver dans les canalisations, a expliqué un expert de SEDIF à l'AFP. Le renforcement de la dose injectée, imposé dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, vise à déjouer toute tentative de bioterrorisme.
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