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Madagascar
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Source : l'émission hebdomadaire Rendez-vous avec X, sur la radio France Inter
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texte pris sur le web le 6.4.2

"100.000 morts ! 100.000 ! Tués sur ce qui était encore le sol français et par des soldats français ! Mais ce massacre est tout juste évoqué dans les livres d'Histoire… Quelques lignes à  peine. Passé sous silence. Relégué dans les coulisses de l'Histoire… Oubliés tous ces morts qui ne peuvent que déranger au pays des droits de l'Homme. Et pourtant c'était hier ! En 1947 ! Mais loin, très loin de la métropole… Dans une colonie o๠l'on pouvait tuer impunément, sous les ordres de généraux français et sans même encourir la moindre réprimande d'un gouvernement qui regroupait alors des démocrates-chrétiens, des socialistes et des communistes !
C'était donc à  Madagascar, la Grande àŽle ou encore l'àŽle rouge, comme on l'appelle… Paris y a envoyé des troupes coloniales pour mater une insurrection indépendantiste qui a commencé par des tueries d'Européens. Pendant de longs mois, les rebelles subissent une répression très dure, impitoyable. Pour-chassés, affamés, les insurgés finissent par se rendre les uns après les autres. Plusieurs d'entre eux sont jugés et condamnés à  mort. Mais bien d'autres ont été sommairement exécutés. Et les rares témoins font état de nombreuses exactions : tortures, villages détruits, etc. De nouveaux Oradour !
En 1948, l'affaire est entendue : les événements de Madagascar, comme on dit pudiquement en métropole, ont vécu. C'est le Haut-Commissaire lui-même qui donne le chiffre de 100.000 morts. Un Malgache sur 40 a donc été tué. Tandis que du côté des militaires et des colons, on recense 550 morts…
Aucun soldat, aucun policier, aucun fonctionnaire ne sera sanctionné, alors que le gouvernement était parfaitement informé de la situation sur le terrain. Mais le drame s'est déroulé dans la plus parfaite indifférence de la métropole. Le sort des Malgaches n'a guère ému une population mal informée et bien plus concernée par les restrictions de l'après-guerre et les nombreuses grèves suscitées par le parti communiste.
Alors pourquoi revenir sur ces terribles événements ? Monsieur X me l'a dit d'emblée, avant même de commencer ce nouvel enregistrement : les indé-pendantistes malgaches ont été manipulés. Et, en dé-clenchant cette sanglante insurrection, ils sont certainement tombés dans un piège… 100.000 personnes l'ont payé de leur vie ! Mais on ne parlera plus d'indépendance avant la fin des années 50…"

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LA MEMOIRE TROUBLEE DE L'INSURRECTION ANTICOLONIALE DE 1947

Chape de silence sur une effroyable répression


Par PHILIPPE LEYMARIE
Journaliste à  Radio France Internationale.



"O N disait "oiseau" : si celui d'en face répondait " feu ", c'était un ami. S'il répondait différemment, c'était un ennemi : on le tuait... ", raconte M. Monja Jaona, un des chefs insurgés. Ce 29 mars 1947, dans la nuit de samedi à  dimanche, le camp de la gendarmerie Tristani à  Moramanga, sur la voie de chemin de fer entre Antananarivo et Tamatave, est soudainement attaqué, de même que des concessions du fleuve du Bas-Faraony et la ville de Manakara, sur la côte est. Ailleurs, malgré l'effet de surprise, le soulèvement généralisé échoue : la majorité de la population ne suit pas...

C'était pendant la saison des pluies, raconte le Père Jacques Tronchon, coordonnateur de la conférence épiscopale, dont le livre L'Insurrection malgache de 1947 fait toujours autorité, dans la nuit du dimanche des Rameaux et dans la période du Fandroana, la " fête du bain ", la célébration nationale du temps des reines, o๠sont exaltés la mystique de la patrie, du renouveau, ainsi que le culte des ancêtres et les valeurs traditionnelles malgaches (1). La France, défaite par l'Allemagne, avait dà» s'appuyer sur l'empire pour rallier le camp des vainqueurs du nazisme : elle n'était plus invincible. Avec son discours de Brazzaville, le général de Gaulle promettait aux peuples d'outre-mer, avec l'Union française, un accès à  la citoyenneté. Même si, de Sétif à  Haà¯phong, l'armée française continuait à  torturer et à  massacrer (2).

Déjà , en Indochine, Ho Chi Minh se disait " trahi ". A Madagascar, le petit et le grand colonats ainsi qu'une partie de l'administration, qui s'inquiétaient d'éventuelles visées britanniques ou sud-africaines sur la Grande àŽle, supportaient mal la spectaculaire montée en puissance du Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), à  la fois national et pacifiste, dont se réclamaient les trois députés malgaches : " L'ambiance était fervente, nous étions envoà»tés par la nostalgie du pays, raconte M. Jacques Rabemananjara, le plus jeune d'entre eux. Devenir de plus en plus français tout en étant malgache, telle était notre devise... (3) ". En janvier 1947, le MDRM - dirigé, selon le président du conseil socialiste Paul Ramadier, par " une aristocratie décadente de grands hovas (4) " - s'était imposé aux élections locales et avait annoncé un congrès pour le mois d'avril...

Formées dans le culte des mouvements de résistance à  la colonisation, les deux principales sociétés secrètes du moment, Panama (Patriotes nationalistes malgaches) et Jiny (du nom d'un oiseau rouge qui volette de vallée en vallée), entendaient arracher l'indépendance par la force. Avec le recul, elles considèrent cependant qu'elles ont été jetées prématurément dans la bataille : un groupe manipulé par la police avait lancé le signal de l'action, les obligeant à  suivre. La thèse de la provocation - de la police, des colons, voire des Anglo-Saxons - est désormais retenue par la plupart des chercheurs.

Fondateur du Jiny dans le Sud, M. Monja Jaona est un des seuls chefs nationalistes à  avoir reconnu sa responsabilité dans le déclenchement de ce que les colons avaient baptisé la " rébellion ", et que les Malgaches eux-mêmes appelèrent ensuite les " événements " : " Mes ancêtres étaient morts pendant l'occupation française, fusillés par les Sénégalais. Je devais lutter pour venger mon père. J'étais en colère. Je disais : nous sommes allés en France ; nous avons combattu les Allemands, défendu la France, pays des Français... Pourquoi ne défendons-nous pas notre patrie ? Levons-nous ! Abolissons les travaux forcés ! J'avais appelé le peuple à  la grève... (5). "

Deux zones de guérilla s'installent, dans la grande forêt de l'Est, montagneuse et dense, et font tache d'huile. Une " bataille du rail " s'engage, avec la complicité d'une partie des cheminots. Plusieurs " armées " se créent, avec leurs " généraux ", leurs " ministres de la guerre " : d'anciens militaires, fraîchement démobilisés, encadrent les rebelles, de même que de nombreux mpanjakas (chefs traditionnels).

Dès avril débarque un corps expéditionnaire français de 18 000 hommes - ses effectifs grimperont jusqu'à  30 000. Il lui faudra un an pour réduire les maquis nationalistes : privés d'armes, de chefs et de ravitaillement, les derniers rebelles survivants sortent de la forêt, affamés, vingt et un mois après le déclenchement de l'insurrection. " Ils cherchaient à  éliminer tous les cadres, raconte Me Gisèle Rabasahala, à  l'époque secrétaire des avocats français du MDRM, qui prit ensuite la tête du comité chargé de défendre et réhabiliter les emprisonnés, et il suffisait d'avoir un pantalon et des chaussures pour être suspect... " " C'était le coup d'assommoir, renchérit Jacques Tronchon. On a parlé pacification après avoir tout écrabouillé. " Selon les comptes de l'état-major, auxquels se fie Jacques Tronchon, la " pacification " a fait 89 000 morts, avec tortures, exécutions sommaires, regroupements forcés, mises à  feu de villages. Le haut-commissaire de Chevigné, à  l'Assemblée nationale, avait donné une fourchette plus large : entre 90 000 et 100 000. Et, pour beaucoup de Malgaches, la saignée a été plus massive encore. On rodait alors les nouvelles techniques de guerre coloniale, notamment en matière d'action psychologique , tout comme, lors de la conquête en 1895, les forces françaises avaient testé à  Madagascar une partie de leurs armements, moins de vingt ans avant le premier conflit mondial, sous la houlette des généraux Gallieni, Joffre et Lyautey, les futurs " vainqueurs de la Marne ".

Quant aux insurgés, ils sont responsables de la mort de 550 Européens et d'environ 1 900 Malgaches. C'est que, durant les premières semaines, une guerre civile effroyable a mis aux prises, en marge de la guerre coloniale, les nationalistes et certains membres du Parti des déshérités de Madagascar (Padesm). Soutenue par l'administration, cette formation - qui recrutait notamment parmi les Mainty (Noirs) et les descendants d'esclaves, sur les Hauts- Plateaux, ainsi que parmi les habitants des provinces côtières - accusait le MDRM d'avoir " fomenté la rébellion dans le but de restaurer l'ancienne monarchie et l'hégémonie hova (6) ".

Les trois députés de Madagascar sont arrêtés. Lors du procès, Paris, écartant l'accusation de provocation policière, retient la thèse du complot organisé par le MDRM : les parlementaires sont condamnés à  mort (ils seront graciés), le mouvement est dissous. A Madagascar, comme en Indochine et en Algérie, le contact avec les nationalistes est rompu. Six ans plus tard, ce sera la défaite de Dien Bien Phu en Indochine. Et l'insurrection de la Toussaint rouge en Algérie...

PHILIPPE LEYMARIE.

Madagascar


Version anglaise :
Deafening silence on a horrifying repression




date - sujet - pays


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(1) Cf. Jacques Tronchon, L'Insurrection malgache de 1947, Karthala, Paris 1986. L'auteur a pu recueillir cent quarante témoignages et avis, et a eu accès en France, en raison d'un concours de circonstances, à  vingt-deux liasses d'archives secrètes.

(2) Cf. Yves Benot, Massacres coloniaux, 1944-1950 : la IVe République et la mise au pas des colonies françaises, La Découverte, Paris, 1994.

(3) Extrait de L'Insurrection de l'île rouge, Madagascar 1947, coproduction La Sept/Arte, " Point du jour ", 1994, documentaire de Danièle Rousselier et Corinne Godeau.

(4) Comme beaucoup d'hommes politiques français au long de la colonisation, Paul Ramadier confondait les hovas la bourgeoisie des Hauts-Plateaux, détentrice du pouvoir réel avec les andrianas, les nobles, dont par exemple le député Ravohangy-Andrianavalona, condamné à  mort à  la suite de l'insurrection de 1947. Les Français, notamment socialistes, se posaient couramment en défenseurs des " opprimés " malgaches face à  leurs exploiteurs des hautes classes. C'est ainsi qu'avait été justifié, sur le plan idéologique, le soutien français au Padesm, d'abord machine antinationaliste, puis matrice du futur Parti social-démocrate du président Philibert Tsiranana, qui permit à  la France de conserver Madagascar dans son giron durant la Ire République (1958-1972).

(5) Monja Jaona, décédé en 1994, n'aura cessé de lutter contre " l'étranger ", sous toutes ses formes, depuis les années 30. Fondateur en 1958 du parti Monima (Madagascar aux Malgaches), il avait lancé une révolte dans le Sud, en mars 1971, durement réprimée par Philibert Tsiranana, premier président de la République indépendante, puis rallié la IIe République avant de la combattre. Il avait été gravement blessé par des militaires, en 1992, en conduisant une manifestation en faveur d'une Constitution fédéraliste dans l'île.

(6) Cf. Lucile Rabearimanana, " Les événements de 1947 à  Madagascar ", Omaly Sy Anio, revue de la faculté des lettres, Université de Madagascar, 1988-2, Antananarivo.







LE MONDE DIPLOMATIQUE | MARS 1997 | Pages 22 et 23
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L'incroyable traversée de Madagascar

Six mois avant l'événement de l'Incroyable traversée de Madagascar (IT Mada), qui se déroulera du 22 mai au 5 juin, la préparation continue et bat son plein. IT Mada est la continuité de Mada-Raid.
"C'est un événement de sport, nature et aventure au concept original permettant à  la faveur d'un parcours reliant la côte Est (Toamasina-Itce) à  la côte ouest (Morondava-Itco) de Madagascar, une découverte sportive, en équipe de 4 personnes, de plus belles régions de la Grande île. Elle constitue un véritable défi pour tous les passionnés de Sport-aventure et les amoureux de la nature. Son parcours intégral (Iti) dépasse les 3000 km de progression dont 700 km à  la faveur de 15 épreuves sportives à  couper le souffle. L'incroyable traversée de Madagascar est un concept original qui associe découverte, aventure humaine et sportive avec la certitude d'appréhender la réalité malgache dans ce qu'elle a de plus beau, de plus secret et de plus insolite. Cette première édition, part à  la découverte d'un monde immuable, humble et riche à  la fois de chaleur humaine retrouvée et de passants chargés d'ombres et de secret", déclara ,Didier Le Méhauté son promoteur, lors de la conférence de presse qui s'est tenue, hier, au restaurant le Rossini à  Isoraka.
Les organisateurs pensent pérenniser cet événement à  raison de deux fois par an, à  condition qu'elle marche pour cette première édition. Une reconnaissance intégrale du parcours a déjà  été réalisée depuis un an jour pour jour.
Le choix de la période a été effectué en raison de la condition climatique et météorologique de la Grande île. Mais, également, le créneau est estimé libre en terme de trafic aérien, avec un tarif raisonnable de 700 euros par personne sur le trajet Paris-Tana-Paris.
Les épreuves sportives seront composées de trekking, de Vtt et de canà¶e. La course se présentera sous le format de "trois en un". A savoir l'Itce et l'Itco qui dureront chacun 9 jours de 1500 km d'itinéraires dont 310 km et 390 km respectivement, d'épreuves sportives. Ou l'Iti qui durera 17 jours de 3000 km dont 700 km d'épreuves sportives. Les animations sportives varient d'une région à  une autre durant ces traversées, comme la course de pousse-pousse à  Toamasina, les course de chevaux à  Antsirabe et les pirogue et canà¶e de fabrication locale à  Morondava.
30 équipes de 4 personnes chacune seront attendues à  l'inscription, qui s'étalera jusqu'à  la fin du mois d'avril. Des primes importantes seront offertes aux vainqueurs à  raison de 48000 euros réparties pour 5 équipes.
Un site web est disponible pour tous renseignements sur l'adresse <!-- w --><a class="postlink" href="http://www.itmada.com">www.itmada.com</a><!-- w -->.

L'Incroyable traversée de Madagascar lance un concours de logo et de création de lambaoany. La clôture de l'inscription aura lieu le samedi 31 janvier 2004. Le meilleur logo et le modèle retenu pour le lambaoany recevront chacun la prime d'un million de Fmg.
-----
Programme
Réunions d'informations au siège de l'organisation "CS Events" route du Mausolée à  Andrainarivo: dimanche 30 novembre, 14 et 21 décembre de 9h à  12h.
Réunion d'informations partenariat et sponsoring d'Entreprises: mercredi 17 décembre à  19h au restaurant La Mangeoire à  Ambohimanga-Anosy Avaratra
"La nuit des Incroyables aventuriers : vendredi 19 décembre à  22h30 au Bus à  Antanimena
:

Vero R.

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Cela fait plaisir d'entendre un telle discour, car souvent pendant mes voyages je découvre des choses surprenante Icon_cry

c vrai que leur nouveau Président est plutot homme d'affaire que politique Confusedhock:



Citation :Des projets réalistes pour un développement réel

Aujourd'hui lundi 15 décembre 2003 "L'Express de Madagascar"

Jeudi dernier, lors de la rencontre de coopération entre la Banque mondiale et le gouvernement malgache qui s'est tenue à  Iavoloha, le président Marc Ravalomanana a surpris tout le monde en dénonçant publiquement, dans son discours d'ouverture, le caractère non réaliste de grands projets financés par les bailleurs de fonds internationaux. Les limites des projets dits de développement ainsi que leur profusion, cause, selon lui, de la lenteur des décaissements des fonds promis, ont été autant de sujets inédits évoqués à  travers un langage qui ne l'est pas moins, surtout quand il est tenu ainsi, devant des représentants d'une des institutions financières concernées.
Pour certains observateurs pourtant, ce qui est étonnant c'est que ces propos n'aient pas été prononcés plus tôt, par un dirigeant ou par un haut responsable quelconque du pays. Ce qui nous aurait évité le spectacle désolant de ces bâtiments scolaires laissés à  l'abandon dès leur achèvement parce personne n'a pensé qu'une école a besoin, pour fonctionner, de matériels et d'enseignants… Ce qui aurait surtout permis à  l'Etat d'économiser quelques sous. Dans ce même registre des bourdes retentissantes, l'on se souvient aussi, durant la sombre période socialiste, de ces usines livrées clefs en mains par des financiers bilatéraux ou multilatéraux et qui ont, contre toute attente, gardé leurs portes définitivement closes, faute de budget de fonctionnement ou de personnel qualifié.
Et l'on ne parle même pas des paysans et des populations du monde rural, éternels oublis des grands projets.
Il serait cependant faux de croire que la remarque du président s'applique aux seuls projets financés de l'extérieur. Nombre de projets de développement entièrement conçus et menés sur place méritent quelques révisions de tirs. Ainsi, n'est-il pas normal, par exemple, que la restauration du patrimoine devrait impliquer aussi le ministère du Tourime ?
Alors, vivement des projets réalistes pour un développement réel !:

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.lexpressmada.com/article.php?id=17607&r=7&d=2003-12-15">http://www.lexpressmada.com/article.php ... 2003-12-15</a><!-- m -->

Citation :La Banque Mondiale accepte le "DSRP"

Par Christian Lehmann, le 20/11/2003 | 14:31:23

« Le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale a examiné et endossé aujourd’hui (18 novembre) le document DSRP établi par Madagascar et a approuvé un crédit de 30 millions de dollars de l’IDA, remboursable en 40 ans avec 10 ans de différé pour soutenir les réformes dans le secteur public ». Une manière bien spéciale de diminuer la dette !

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.madonline.com/article.php?article_id=855&article_date=2003-12-15&lang=fr">http://www.madonline.com/article.php?ar ... 15&lang=fr</a><!-- m -->
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L'ancien président Ratsiraka, qui à  l'époque ou il gouvernait Madagascar, bénéficie d'un grand appartement dans les HLM de la ville de Paris, car effectivement il avait pas les moyens :twisted: :twisted:


Citation :L'ancien président de Madagascar condamné à  cinq ans de prison

ANTANANARIVO (Reuters) 16 Dec 2003 13:12

- Un tribunal de Madagascar a condamné l'ancien président Didier Ratsiraka à  cinq ans de prison pour avoir incité cinq provinces du pays à  la sécession lors de la crise politique qui a secoué l'île en 2002, ont rapporté des avocats mardi.

Ratsiraka, qui vit en exil en France, n'était pas présent lors de l'audience. En aoà»t, il avait été condamné à  dix ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics, pour un montant estimé à  huit millions de dollars.

On ignore si les autorités malgaches entendent réclamer l'extradition de France de l'ancien chef de l'Etat. Son successeur Marc Ravalomanana avait rejeté cet été une requête de Ratsiraka qui demandait à  regagner son pays.

Deux anciens gouverneurs de provinces ont été également condamnés à  cinq ans de prison par le même tribunal. Les trois autres ont reçu chacun une peine de trois ans de réclusion.

Les cinq responsables sont accusés d'avoir écrit, signé et proclamé l'indépendance des provinces, a précisé un avocat.

Les cinq provinces, sur les six que compte la "grande île", avaient tenté en vain de faire sécession en 2002 pour se séparer de la capitale, bastion de Ravalomanana.

Didier Ratsiraka a quitté Madagascar en juillet 2002 après six mois de crise déclenchée par le résultat serré de l'élection présidentielle qui a finalement porté son rival au pouvoir.


<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.reuters.com/locales/newsArticle.jsp?type=topNews&locale=fr_FR&storyID=4000335">http://www.reuters.com/locales/newsArti ... ID=4000335</a><!-- m -->
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L’après-Gafilo

Citation :15/03/2004
Evaluation des dégâts, aides d’urgence, reconstruction…

Après avoir laissé des scènes de désolation dans plusieurs endroits de la Grande Ile, « Gafilo » s’est finalement décomposé dans la sous-préfecture de Bekily dans la journée de vendredi. A l’heure actuelle, la vie commence à  reprendre son cours normal. D’un côté, l’évaluation des dégâts matériels et corporels se poursuit, de l’autre, les opérations de redressement des villes et villages avancent. Parallèlement à  cela, depuis la semaine dernière, les aides d’urgence émanant des personnes de bonne volonté affluent au Conseil National de Secours (Cns) qui se charge de l’acheminement et de leur répartition aux victimes. A l’heure actuelle, l’on déplore la mort de 50 personnes environ sur le territoire national, dont 10 à  Mahajanga, 10 à  Toamasina et 30 Antsiranana.
Mahajanga
La RFA vient
à  la rescousse
Samedi dernier, la République fédérale d’Allemagne (RFA), par le truchement de son ambassade à  Madagascar, vient d’apporter sa contribution. L’objectif étant de montrer la solidarité du peuple allemand aux victimes de cette calamité qui vient de frapper le pays. A cet effet, 49 tonnes de fournitures d’urgence ont été remises au représentant du PDS de la province de Mahajanga. Estimé à  490 millions de nos francs, ces dons vont être répartis aux sinistrés majungais dans les jours à  venir. Produits de première nécessité (PPN), couvertures, médicaments et purificateurs d’eau figurent parmi ces aides d’urgence.
Ankazobe
Les premières aides arrivent
Dans la même foulée, les premiers secours d’urgence du Cns au profit des victimes de “Gafilo” dans diverses communes de la sous-préfecture d’Ankazobe ont débarqué sur place samedi. Dans ce cadre, 10 tonnes de riz blanc, des cartons de savons, des paquets bougies, des couvertures, des vêtements, et des lots médicaments, ont été remis aux sinistrés des communes rurales d’Ampivoarana, d’Andranofeno, d’Ankarefo, et ceux de la commune urbaine d’Ankazobe. M. Zafilaza, ministre de la Population, de la protection sociale et des loisirs s’est chargé de leur distribution à  leurs bénéficiaires.
Ambanja
Des médicaments
pour les sinistrés
Pour leur part, les habitants de Bemanevika Sambirano, un village situé dans la sous-préfecture d’Ambanja, viennent aussi de se faire doter de médicaments dont le montant s’élève à  1 millions de nos francs. Don du pouvoir central, ces médicaments ont été envoyé dans cette partie de l’île en vue de prévenir la prolifération d’épidémies, entre autres le paludisme, la diarrhée, la toux… Ils ont été remis, samedi dernier, par le ministre de l’Energie et des Mines, qui a profité de l’occasion pour constater de visu les dégâts matériels. Il a également tenu une séance de travail avec les élus locaux et la population locale.
Pénurie alimentaire
A noter qu’une pénurie alimentaire menace sérieusement la région d’Ambanja. Actuellement, les habitants se sont même rabattus sur du riz avarié par l’humidité. Ainsi, le risque de propagation de maladies est plus que préoccupant. Cette dernière option est à  craindre puisque la région est totalement isolée depuis le passage de Gafilo. A propos des victimes, le comité local de secours fait état de 20 morts et de 6 disparus. De plus, 5000 sinistrés ont été recensés. Aussi, un compte “Sos gafilo” a été ouvert auprès de l’agence de la Boa sur place pour ceux qui veulent venir en aide aux victimes locales.
Antsohihy
Les priorités mises
sur les rails
Parallèlement à  la collecte et à  la livraison des aides d’urgence aux bénéficiaires, l’évaluation des dégâts matériels et la recherche des actions à  entreprendre battent leur plein. Ainsi, les priorités de la sous-préfecture d’Antsohihy sont mises sur le tapis, le week-end dernier, au cours d’une séance de travail entre le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, le DG du Fid, des représentants de la Vice-Primature et de l’Union européenne, et les autorités de la région. Tel qu’il ressort de cette réunion, les actions à  mener vont être axées sur la préservation de la santé du plus grand nombre, la reconstruction des écoles, des centres hospitaliers, ainsi que des bâtiments administratifs…
Ambilobe
24 corps retrouvés
Enfin, les évaluations des dégâts continuent. Ainsi, les recherches entreprises par les secouristes ont permis de retrouver 24 corps. Alors que 30 personnes, emportées par le déluge de Gafilo, sont portées disparues à  Ambilobe. A noter par ailleurs que la localité s’est déconnectée avec son voisin Ambanja, puisque deux ponts sont coupés respectivement au niveau du Pk 15 et du Pk 32. L’agriculture a aussi été durement frappée par Gafilo, des milliers d’hectares de rizières étant complètement inondées.
Antalaha
Besoin d’hélicoptère
A Antalaha, le préfet de région a rapporté que la localité compte actuellement pas moins de 60.000 sans-abri. De plus, 28 morts sont à  déplorer jusqu’ici et le bilan risque malheureusement de s’alourdir dans les jours à  venir. En effet, plusieurs endroits sont complètement inaccessibles et en principe, ils ne sont joignables que par hélicoptère. Pire encore, la menace d’une épidémie ne fait que menacer davantage une population locale déjà  meurtrie.
Beroroha
La famine à  craindre
Coté sud de Madagascar, ce cyclone n’a pas apporté les pluies salvatrices qu’on a clamées un peu partout. En effet, 240 habitations ont été dépouillées par Gafilo et en plus, 840 rizières sont totalement submergées. A cette allure, la famine risque de mettre en péril une fois des plus les habitants.

Henintsoa A. / Sata R.

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Les premières photos de Madagascar

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Citation :222 morts, 170 disparus

Gafilo : Dernier bilan officiel

Le dernier bilan du CNS (Conseil national de secours) après les passages de Gafilo fait état de 222 morts, 170 disparus, quelque 895 blessés et 260 648 sans-abri à  Madagascar. La ville d’Antahala est la plus lourdement touchée. Elle compte 36 décès, quatorze disparus, 805 blessés et 109 778 sinistrés. Outre Antalaha, quatre villes sont également sévèrement éprouvées dans la province de Diego Suarez : Ambilobe, Ambanja, Andapa et Nosy Be.
Dans la province de Mahajanga, six districts enregistrent des pertes en vie humaine : Mahajanga I, Bealanana, Ambato-Boéni, Maevatanana, Antsohihy et Port-Bergé. Dans la province de Tamatave, les districts de Soaniera-Ivongo, Maroantsetra et Fenoarivo-Atsinanana cumulent 35 décès.
Dans la province de Tuléar, 36 morts ont été recensés (districts de Miandrivazo, Morombe, Morondava et Betroka). Pour Fianarantsoa, treize décès ont été signalés. Dans la province d’Antananarivo, on compte neuf victimes. Concernant les dégâts matériels au niveau national plus de 100 900 constructions ont été détruites et 621 ouvrages (routes, ponts) sont endommagés. 37 056 hectares de champs sont ravagés, 6 280 tonnes de stocks de vivres détruits et quelque 10 046 têtes de bovidés perdues.

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ça parle aussi de Madagascar
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