subafab a écrit :En complément des informations données on peut dire que L'intérêt de plonger avec du Nitrox, c'est qu'en augmentant l'Oxygène dans le mélange, on diminue du même coup le pourcentage d'Azote. Et de cette diminution du pourcentage d'Azote dans le mélange, on diminue sa saturation dans l'organisme, donc on diminue les paliers de décompression. De même, en diminuant l'Azote dans le mélange, on diminue la narcose du plongeur. CQFD
Mais il se pose un soucis. l'effet Paul BERT qui est que l'Oxygène à forte pression partielle est un poison! Donc le Nitrox c'est bien mais pas pour des plongée profonde. Alors qu'utiliser aprés 40 m?
Un autre gaz qui permet de diminuer le pourcentage d'Oxygène et d'Azote, qui n'ait pas d'effet narcotique et qui soit facile à manipuler : l'Hélium.
D'ou l'utilisation du Trimix En effet en diminuant le pourcentage d'Oxygène, le mélange devient utilisable plus profond, puisque pour une même profondeur, la pression partielle d'Oxygène est diminué par rapport à l'air. De plus, en diminuant le pourcentage d'Azote, le mélange devient moins narcotique.
Voila pourquoi certains plongeur utilise parfois les 3 mélanges différents. Dans un but de confort et surtout de sécurité.
L'helium pose d'autres problemes a son tour :
- d'abord son prix...
- ensuite, du fait de sa capacite calorifique volumique plus importante que celle de l'azote ou de l'oxygene , a chaque mouvement respiratoire, le plongeur perd plus de calories (temparature dans les poumons a 35 degres, qui rechauffe le gaz inspire a la temperature ambiante, lui transferant ainsi de la chaleur que le corps doit 'refournir').
Dans le cas de plongees peperes, cette perte calorique n'est pas tres grave, mais pour les plongees ou on est tente d'utiliser l'helium, les conditions sont souvent pires (longue duree, effort, stress, eau froide, profondeur...) et il faut alors compenser (ces pertes).
Autre point chiant avec les melanges : comme le souligne Subafab, generalement, les plongeurs en embarquent plusieurs pour les grosses plongees. Se pose alors le probleme de trimballer un grand nombre de bouteilles, et aussi, de ne pas se planter dans la gestion des detendeurs sous l'eau.
Derniere chose : plusieurs melanges = plusieurs gestions du cycle de gonflages = autant d'opportunites d'erreur au gonflage (proportions, verification de l'absence de polluant apres gonflage...).
Les melanges, quand on peut eviter, on doit eviter.