Lun. 02 Dec. 2002, 09:31
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Citation :Le Parisien le 2 Novembre 2000 :
Ancienne exploitation de pierre à plâtre dite de la Bérangère du massif de l'Hautil
L'Hautil sous haute surveillance dernièrement, le 21 octobre, une famille de Triel-sur-Seine a dà» quitter son domicile de toute urgence, car une partie de son terrain venait de s'enfoncer brutalement. Les époux Marcal se sont alors réfugiés dans leur famille. L'Inspection générale des carrières s'est immédiatement rendue sur place pour faire un état des lieux. Finalement, une semaine après leur grosse frayeur, le couple a pu regagner sa maison. Les anciennes carrières souterraines de l'Hautil, dont l'exploitation a totalement cessé dans les années soixante-dix, sont repérées et cartographiées. Elles sont sous haute surveillance et classées zone à risque naturel majeur par la préfecture des Yvelines en raison des effondrements. « Ils se manifestent par une chute progressive des terrains de re-
couvrement. Quelquefois, à la suite d'une rupture ou non de plusieurs piliers. Les effondrements surviennent aussi de façon soudaine et sans signe précurseur visible », informe la préfecture sur son nouveau site Internet.
Quatre-vingt-seize communes figurent dans le périmètre de risques. Un plan de prévention a été élaboré par arrêté préfectoral en décembre 1995, dans lequel trois degrés de dangerosité ont été définis. Le suivi a été confié à l'Inspection générale des carrières, qui se charge de la surveillance ou encore de la prévention et assiste les communes en conseillant les élus. Les responsables se penchent aussi sur l'entretien, mais également sur la consolidation éventuelle des carrières. Si les massifs de l'Hautil ont été interdits au public, plusieurs dizaines d'habitations construites dans les zones concernées sont menacées en raison des effondrements. Durant ces dix dernières années, plusieurs accidents se sont produits. Un homme a même trouvé la mort en mars 1991, aspiré par l'éboulement d'un fontis. Pour en savoir plus, composer <!-- w --><a class="postlink" href="http://www.yvelines.pref.gouv.fr">www.yvelines.pref.gouv.fr</a><!-- w -->.
Depuis le dramatique accident de 1991, d'autres éboulements se sont produits dans le massif de l'Hautil.
* 11 mars 1991 : effondrement d'un terrain à Chanteloup-les-Vignes, un homme disparaît.
* 11 février 1993 : fontis à Chanteloup-les-Vignes, rue du Chapitre.
* 3 juin1994:fontis à Triel-sur-Seine, chemin des Picardes.
* 3 février 1995 : fontis à Guyancourt, route des Troux.
* 25 février 1995 : fontis à Triel-sur-Seine, rue de la Chaloupe.
* 21 octobre 2000 : fontis à Triel-sur-Seine, sente du Bois-Roger.
CHANTELOUP-LES-VIGNES, MARS 1991. Un jeune homme de 22 ans avait été happé par l'éboulement d'un fontis dans le massif de
l'Hautil. Son corps n'a jamais été retrouvé. (LP.)