Lun. 22 Sep 2003, 14:16
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Citation :Forte baisse des nappes phréatiques en Europe et en France, selon le BRGM
AFP | 22.09.03 | 14h59
La sécheresse et la canicule exceptionnelles du printemps et de l'été ont entraîné un étiage record des fleuves et une baisse inhabituelle des nappes d'eau souterraines en France comme en Europe, écrit le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son dernier bilan mensuel publié lundi. Selon ce bilan, arrêté au 16 septembre, la "baisse continue des nappes" a été "particulièrement longue et amplifiée par d'importants prélèvements" consécutifs à la canicule. Malgré la réapparition de quelques pluies et la fin de la saison touristique, la baisse des eaux souterraines devrait se poursuivre pour les grandes nappes profondes "à forte inertie", estime l'établissement public. En France, les précipitations ont atteint généralement 50 à 80% des normales entre février et aoà»t et 30 à 50% des normales dans le sud-est.Seules certaines nappes du Bassin parisien, au nord (nappe de la craie) et au centre de la région (nappe des calcaires de Beauce), ainsi que quelques nappes du Bassin rhodanien (nappe de la plaine de Valence) ont encore des niveaux à supérieurs à la normale de la période.Toutes les nappes souterraines du Sud-Ouest sont inférieures à la normale mais c'est en Alsace, dans le sud de la Lorraine, en Bourgogne et en Corse que la situation est la plus exceptionnelle, selon le BRGM.Ainsi la nappe de la plaine d'Alsace connaît une baisse inégalée depuis plusieurs décennies entre Colmar et Strasbourg. La Corse, qui a connu un déficit pluviométrique record (moins de 200 mm de pluies entre février et aoà»t), enregistre une chute record de ses petites nappes alluviales peu profondes dont le niveau est très influencé par celui des cours d'eau. Dans le sud de la Lorraine et le sud-est du Bassin parisien, la baisse record des eaux souterraines enregistrée en 1976 pourrait à nouveau être atteinte. En Europe "toutes les nappes alluviales superficielles des pays voins de la France (Espagne, Grèce, Italie, Allemagne et Royaume-Uni) ont baissé". "En revanche les nappes profondes du bassin de la Tamise, du bassin du Pô et des bassins sédimentaires du Nord de l'Europe n'ont pas subi de baisse catastrophique par rapport à leur état initial".
Franchement, j'ai pas vu que l'eau avait beaucoup baissé en carrière... Ils doivent pas descendre souvent les gars du BRGM.
lafouine
http://www.cyberkata.org/
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