Lun. 11 Juil. 2011, 23:25
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Voici donc le mien :
Ah enfin un spot référencé par Google !
RDV est donc pris un dimanche matin à la gare St Lazare, 10h20, 10h21, 10h22, les minutes défilent mais toujours pas dâexplobuddy en vue. 10h20, le train part, 10h31 le téléphone sonne «jâarrive dans 5 min», cool...
Une fois à la gare de -- il reste encore une grosse dizaine de kilomètres à faire, ni moi ni lui nâayant de voiture, il nous faut donc les faire à la seule force de nos mollets, sur nos bicyclettes. Ca monte, ça descend, ça remonte, et bim, on est arrivé, le site est même indiqué, câest trop beau pour être vrai.
On pose les vélos, «tu crois quâon va se les faire tirer?», «euh, non, câest pas mamie qui va aller faire ses courses avec, déjà quâavec le déambulateur...»
On décide alors de commencer par lâancien Sanatorium, pour le trouver, câétait pas bien compliqué, suffisait de suivre la file de voiture plus ou moins bariolée de peinture camouflage, et oui, le lieu était envahi par une horde de soldats du dimanche... en train de manger. On en profite pour passer discrètement et nous voilà à lâintérieur, enfin ce quâil en reste.
«Tu savais que les pompiers y foutent le feu pour ensuite sâentraîner à lâéteindre?»
Evidemment comme la nature à repris ses droits, on manque lâentrée et on commence par une extrémité du bâtiment.
Et ben mon cochon, à part les murs, il nây a plus grand chose... La curiosité du lieu étant quand même lâascenseur.
Jâai quand même une étrange impression, celle de vivre à lâenvers : les faux plafonds se retrouvent au sol, les fenêtres aussi.
On monte petit à petit, les maniaques de la gâchette ont apparemment organisé le lieu pour recréer une véritable mini-guérilla urbaine, des murets de gravats dans les couloirs, des restes de diverses munitions (airsoft/paintball) jonchent le sol à chaque étage.
Prendre mes photos nâest pas chose aisée, la lumière nâest pas légion, la sensibilité de lâappareil non plus, heureusement jâai mon trépied, mais la dernière inconnue de lâéquation, câest le photographe, câest à dire moi, et de côté là , il y a encore (beaucoup) des progrès à faire.
Midi nâa pas sonné, il est lâheure de se faire virer par le chef de lâarmée de pacotille qui dispose apparemment d'un droit dâutilisation exclusif du bâtiment.
On se fait reconduire à lâentrée du site par un des orgas (plus sympa celui là ) à qui on essaye de tirer les vers du nez « Et vous en avez beaucoup dâautre, des endroit comme celui ci pour vos guéguerres ?» «Ben non, câest pour ça quâon vient ici tout les week-ends."
----- Entracte --------
Pause jambon-beurre (plus jambon que beurre dâailleurs)
----- Fin de lâentracte------
En se dirigeant vers le sanatâ en meilleur état, on croise un infirmier qui visiblement nâa pas lâair de se formaliser quand on franchit la barrière affublée du panneau «Entrée interdite, Danger».
Cette fois ci on atterrit directement sur lâentrée, faut dire aussi que là , elle est bien visible, visite des cuisines, des sous-sols (youhou) o๠une pièce à été apparemment aménagée pour faire une messe noire (moi qui croyais que câétait le samedi soir dans les ktas
On explore (un peu). Jâai délaissé mon fisheye pour mon petit zoom, il y a vachement plus de détails à prendre ici.
«Eh, regarde, le panneau infirmerie est presque intact !», enfin façon de parler...
Apparemment seul le deuxième étage à été rénové : il y a une double balustrade plus les portes battantes. Enfin... pour être abandonné quelques années plus tard.
Les ascenseurs sont ici étonnement bien conservés, il y a même une cabine en lâétat original, un coup de balai et ça repart ! Enfin pas sà»r que ça soit aux normes, le panneau sur chaque porte dâétage est dâailleurs assez explicite, qui à envie de mourir écrasé par une machine à laver ?
Plop plop plop, depuis tout à lâheure, on se rapproche, diantre, ici, des paintballistes !
«Stop, il y a la presse» entend on crier derrière une porte. Il sâagit en fait dâun certain Black (CKZone is everywhere), on les laisse finir leur partie pendant que nous finissons le reste du bâtiment.
La vue de la terrasse est vraiment sympa, dâailleurs le jardin est encore entretenu.
Quelques photos, puis on revient voir les tireurs de billes colorées, tout bariolés.
Eux en rupture de billes, mais pas d'ecchymoses, câest à notre tour dâinvestir les lieux.
Et ben je trouve que câest vraiment la partie la plus sympa, la moins impersonnelle.
Il y a encore le papier peint dans toutes les chambres, un (tout) petit peu de mobilier, et les murs sont intacts. Il y aussi quelques tags sympas.
Plopploploploploploploploploploploploploploploploplop, ils vident leurs derniers sacs de billes.
Nous, on a finit de remplir nos cartes mémoires.
Retour en vélo à la gare de --
Train à pris à lâheure cette fois ci....
Bonus pour ceux qui ont tout lu : http://maxib.tumblr.com/post/7499641043
Sinon toutes les photos sont ici : http://www.flickr.com/photos/maxibphoto/...172481712/
PS : c'était mon premier post sur CK