Sam. 05 Juin 2010, 23:11
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A l'est, une large avenue est tracée jusqu'à la citadelle.
La citadelle de Saint Martin eut pendant des siècles un rôle essentiellement militaire. C'est la révolution et les années troublées qui suivirent qui lui donnèrent son rôle de prison. Les bagnards y furent en transit, attendant leur montée sur les bateaux, qui les emmenaient vers la colonie. En juin 1938, date de la signature du décret loi supprimant le bagne de la Guyanne, le transit cessa et ce n'est qu'en 1946 que cette citadelle devint la prison que l'on peut voir.
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Le jour de l'embarquement, le maire de Saint Martin fait "passer le tambour" pour signifier aux habitants des maisons qui bordent les quais l'interdiction de sortir durant toute l'opération d'embarquement. Portes et contrevents du rez de chaussée devront rester fermés. Il est également interdit de photographier, de menacer et d'injurier les forçats sur leur passage...
Vers six heures du matin, les militaires, les gendarmes, et les tirailleurs se postaient le long du passage du cortège des forçats, en direction du port. Ils embarquaient dans un premier temps sur des bateaux à partir du port de la ville, sur le quai Clémenceau ou sur des chaloupes à partir du musoir ouest du petit port de la citadelle, pour rejoindre une demie heure plus tard les grands bateaux prisons : le Magellan, le Calédonien et la Martinière. Ces bateaux pouvaient enfermer jusqu'à 400 condamnés, puis à destination pour les bagnes coloniaux.
La porte de l'avancée est truffé de gravure (tag pour ceu ki conaice ke le sms) marquant le passages des tambours et autres grades...