Mar. 10 Nov. 2009, 18:16
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Malgré les affres du temps et les attaques de la végétation, le pont de l'autostrade est toujours bien solide. Une fois escaladés les contreforts de l'édifice, le promeneur peut scruter la plaine vermandoise à l'infini. Pas de véhicule à l'horizon.
publicité Posé au milieu de nulle part, il n'a jamais été détruit. Construit à la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'imposant pont de l'autostrade Calais-Bâle n'a pas vu une voiture le traverser en 72 ans.
Situé à l'entrée du village d'àtreillers, à deux cents mètres du carrefour de la D33, reliant Ham à Vermand, et de la D32, de Péronne à Roupy, le pont de l'autostrade enjambe fièrement la rue André-Diétrich d'un côté et l'ancienne voie ferrée de l'autre.
Posé en pleine campagne, l'édifice affiche toujours une santé de fer du haut de ses 72 ans. « Construit à partir de 1937 et jusqu'en 1939 par l'entreprise Pelaboeuf d'Arras, ce pont faisait partie à l'époque d'un vaste programme d'ouvrages semblables situés sur le tracé de l'autostrade Calais-Bâle. Cette voie devait permettre d'éviter Arras, Péronne et Saint-Quentin jusqu'à La Fère, à l'usage surtout des Anglais qui se rendaient nombreux en Suisse à l'époque », explique Michel Diétrich, la mémoire du village. Les travaux de terrassements ont été effectués par l'entreprise Dehé, de Busigny.
Aussi vite abandonné qu'il avait été initié, ce projet d'autostrade aurait de toute façon succombé aux erreurs techniques de ses concepteurs. photo : [attachment=0] source : courrier picard Mardi 10 Novembre 2009
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