Jeu. 19 Mai 2005, 12:32
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Lameute a écrit :Vous avez entendu parlé du gars qui a sauté du 2eme de la tour Eiffel au 1er sans parachute? Il faisanit une pub pour une boite de fringue norvegienne.Et c'est écrit oà¹?:
20 minutes a écrit :Saut en parachute mortel de la tour Eiffel
Mercredi 18 mai 2005
Il voulait célébrer à sa manière la fête nationale de son pays. Un Norvégien de 31 ans s’est tué lundi soir en voulant effectuer du base jump (saut en parachute depuis un monument, une falaise, un pont) du deuxième étage de la tour Eiffel. Il était accompagné d’un camarade et de sa fiancée. Entendue par la police, cette dernière a précisé que la victime avait manifesté, la veille, son désir de « sauter à tout prix ». Son camarade s’est, lui, ravisé au dernier moment.
Les trois Norvégiens sont entrés dans le monument comme de simples touristes, dissimulant leur matériel, parachute et vidéo. Ils souhaitaient filmer le saut pour le diffuser sur Internet. Après s’être dissimulés dans les poutrelles de la tour Eiffel, ils se sont rendus à l’une des extrémités du deuxième étage, à 115 mètres d’altitude. Et, à 22 h, l’un d’eux s’est jeté dans le vide. Il se serait encastré sur la structure du premier étage, soixante mètres plus bas. Il est mort sur le coup.
Plus tôt dans la journée, la victime, alors accompagnée par trois autres Norvégiens, s’était fait intercepter par le service de sécurité de la Tour Montparnasse, alors qu’ils s’apprêtaient à sauter du sommet du bâtiment, à 210 mètres.
Les circonstances du drame de la tour Eiffel sont encore floues. Pascal*, un base jumper parisien chevronné, affirme que « si ce Norvégien s’est jeté depuis le bord extérieur de la tour Eiffel, il s’agit d’un véritable suicide ». L’édifice s’élargissant au fur et à mesure que l’on se rapproche du sol, ce saut serait quasiment impossible à réaliser. Le base-jumper, qui a lui-même déjà sauté du monument, estime que le site est de toute façon « trop dangereux ». De son côté, la direction de la tour Eiffel reste volontairement discrète sur le sujet, pour ne pas susciter la tentation.
Le base jump, discipline très risquée, connaît un noyau dur d’une centaine de personnes en France. Mickaà«l Bosredon
*Le prénom a été modifié
AFP a écrit :Un Norvégien de 31 ans s'est tué lundi soir en sautant en parachute de la Tour Eiffel, une mort qui met en lumière les dangers du base-jumping (saut depuis un immeuble ou une falaise), un sport nécessitant une longue préparation et un matériel adapté.
Selon les déclarations à la police de la fiancée de la victime, qui se trouvait en bas de la tour pour filmer ce saut afin de le diffuser sur internet, ce Norvégien, dont l'identité n'a pas été révélée, voulait célébrer la fête nationale de son pays, le 17 mai.
Ce saut mortel n'a pas été filmé, a précisé la police qui n'a pas exclu qu'un tournage ait eu lieu par un tiers ou un curieux. La victime possédait sur son casque une caméra, apparemment brisée lors de la chute, selon les premiers éléments de l'enquête.
Quelques heures avant l'accident, la victime, alors accompagnée de trois autres Norvégiens, avait été empêchée de sauter avec un de ses compagnons depuis le haut de la Tour Montparnasse par le service de sécurité de la tour.
A la Tour Eiffel, le groupe, composé de trois personnes selon la police, avait accédé au deuxième étage (115 mètres). L'un de deux hommes s'est rétracté au dernier moment. L'autre a sauté avec son parachute vers 22h00 et s'est encastré, soixante mètres plus bas, sur les structures du premier étage du monument, visité chaque année par six millions de personnes. Il est mort sur le coup.
L'ancêtre des base-jumpers, Franz Reichelt, tailleur, s'était tué en sautant le 4 février 1912 avec un parachute de son invention.
Les accidents après un saut en parachute ou en aile delta depuis la Tour Eiffel, sont très rares et les morts recensés sont généralement des désespérés.
Un porte-parole de la Tour Eiffel, volontairement discret sur le sujet pour éviter les émules, a rappelé qu'il "y a des protections partout" pour empêcher des désespérés ou des casse-cou de sauter et que les "normes de sécurité les plus draconiennes possibles" y sont en vigueur.
Selon l'Association de paralpinisme, située aux Houches (Haute-Savoie), dont les membres ne pratiquent le base-jumping qu'à partir d'une falaise, ce sport n'a connu que trois accidents mortels, dont un près de Tulle (Corrèze) en 2003 et un autre près du lac d'Aiguebelette (Savoie) en 2004, depuis son introduction en France dans les années 90.
Il y aurait en France, selon l'association, quelque 150 base-jumpers en milieu naturel et une cinquantaine qui sautent à partir d'un immeuble.
Cette discipline, explique-t-on, qui n'a ni fédération, ni école, est un "apprentissage de maître à élève". Il faut, dit-on, avoir déjà fait "quelques centaines de sauts à ouverture manuelle depuis un avion" avant de prétendre au base-jumping.
Cette activité nécessite également d'apprendre à plier son parachute, selon la hauteur du saut, ainsi que la technique d'impulsion pour se lancer dans le vide avant l'ouverture du parachute au bout de six à huit ou neuf secondes.