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Ils faudra maintenant prévoir une longue attente pour obtenir un visa pour les USA.

Washington veut interroger 90% des candidats à  un visa américain
AFP | 16.05.03

Les Etats-Unis prévoient de faire interroger à  l'avenir par des diplomates quelque 90% des candidats à  un visa américain, afin de mieux contrôler les entrées sur le territoire américain et lutter contre le terrorisme, ont indiqué vendredi des responsables du département d'Etat.Une majorité de pays européens, ayant conclu un accord avec les Etats-Unis pour une exemption de visas, ne devrait pas être concernée par cette mesure.D'autres sont déjà  soumis à  cette obligation d'entretien, telle la République tchèque depuis le 22 avril, selon la section consulaire de l'ambassade américaine à  Prague, ou devraient l'être à  l'avenir."Nous continuons d'étudier les mesures nous permettant d'améliorer notre capacité à  identifier les demandeurs de visa", a déclaré une porte-parole du département d'Etat, Nancy Beck. "Parmi les mesures, figure celle de demander à  la plupart des postulants n'immigrant pas d'apparaître en personne" devant des fonctionnaires américains, a-t-elle ajouté.L'attribution de visas dans les ambassades et consulats américains dans le monde va devenir de facto plus compliquée, faisant craindre à  des catégories de personnes - des étudiants aux industriels - un processus encore allongé."En théorie, c'est une excellente idée, mais en pratique c'est une autre histoire", a reconnu un responsable du département d'Etat sous couvert de l'anonymat, relevant qu'une concrétisation requiert des effectifs supplémentaires dans les consulats.La décision de durcir les conditions d'attribution des visas fait suite aux attentats du 11 septembre 2001 qui ont fait quelque 3.000 morts. Les 19 terroristes, dont 15 de nationalité saoudienne, avaient obtenu sans problème un visa pour entrer aux Etats-Unis et au moins 13 d'entre eux n'avaient pas été interrogés par les services consulaires.Des mesures de contrôle renforcé ont été prises depuis les attentats mais aujourd'hui moins de 50% des demandeurs d'un visa sont interrogés. Ils sont principalement issus de pays jugés à  risque par les Etats-Unis, souvent arabes.