Sam. 18 Mars 2006, 13:10
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CEA a écrit :Les pouvoirs publics ont demandé aux chercheurs, au travers de la loi Bataille, d'étudier trois voies de recherches pour la gestion de ces déchets. Ces voies prennent en compte toute la chaîne de gestion des déchets, du tri jusqu'au stockage. Elles se définissent ainsi :
« La séparation poussée et la transmutation des déchets » (axe 1), dont l'objectif est de trier et de transformer certains déchets à vie longue (comme les actinides mineurs) en d'autres déchets, moins toxiques car à durée de vie plus courte. Cette voie permet donc de diminuer la nocivité à long terme des déchets.
Atalante - Marcoule a écrit :LA TRANSMUTATION
Lâobjectif premier est donc dâisoler ces éléments et dâen débarrasser les déchets vitrifiés. Ces éléments pourront ensuite faire lâobjet dâune transformation en réacteur nucléaire qui réduira leur durée de vie : la transmutation.
En collaboration avec des laboratoires français (notamment dans le cadre dâun groupement de recherche du CNRS) et étrangers, les équipes du CEA ont mis au point de nouveaux procédés hydrométallurgiques (séparation chimique par solvants, tel le procédé Purex utilisé depuis des décennies avec succès pour extraire le plutonium et lâuranium du combustible usé) de « séparation poussée», comme Diamex et Sanex pour lâaméricium et le curium, développant ainsi une nouvelle chimie de la séparation. Des procédés pyrochimiques (séparation des radioéléments en milieu sels fondus à haute température) ont aussi été explorés et évalués.
Ces procédés ne peuvent pas sâappliquer aux verres déjà produits. En effet, la matrice vitreuse possède des caractéristiques physico-chimiques exceptionnelles de résistance à la dissolution afin de maintenir confinés sur de longues périodes les déchets de haute activité. La reprise des déchets vitrifiés nécessiterait donc la mise en Åuvre dâopérations complexes pratiquement impossibles à mettre en Åuvre.
Pour les déchets futurs, la séparation poussée des actinides mineurs est envisageable moyennant dâimportantes études pour passer du laboratoire à une usine.
Ca existe, mais c'est trop récent pour être appliqué à l'échelle industrielle.