Lun. 06 Mars 2006, 08:52
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Le resultat est le suivant :
lehavre1944.free.fr a écrit :Au soir du 12 septembre, jour de libération, notre ville est en grand deuil. "Au terme de 2 042 sorties, les Alliés ont déversé 11 000 tonnes de bombes entre le 1er et le 12 septembre. 1 653 personnes ont trouvé la mort, 340 ont disparu. Les bombardements du 5 (781 morts - 289 disparus) et du 6 (655 morts - 10 disparus) sont les plus meurtriers" (1). La ville a perdu son âme, son cÅur. 5 126 personnes ont trouvé la mort depuis 1940.
La cité est détruite à 80% : partout o๠l'on regarde règne une grande désolation. Les 117 bombardements effectués par l'aviation alliée au cours des quatre années de guerre, mais surtout ceux de juin et septembre 1944 aboutissent à des destructions gigantesques : 10 000 immeubles détruits, 2 500 doivent être abattus, 4 500 sont endommagés, 2 500 seulement sont intacts, environ 3 000 000 m3 de décombres sont à évacuer. 21 000 logements ont disparu sur 48 000 avant-guerre. 31 000 havrais sont sans toit, sinistrés totaux, 69 000 sont sinistrés partiels.
"La quasi totalité des édifices publics sont détruits. Le Havre a perdu une grande partie de son patrimoine et de ses origines : l'Hôtel de Ville, le Palais de la Bourse, l'Hôtel des Postes, les églises Notre-Dame, Saint-Michel, Saint-Joseph, deux temples protestants, le Grand-Théâtre, les musées des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle, les Halles Centrales. De nombreux établissements scolaires sont touchés : sur 44 écoles primaires, 10 subsistent. L'hôpital Général et l'hôpital Pasteur ont subi d'importants dégâts. Trois cliniques sont anéanties"(1). Désormais, plus rien ne sera comme avant. Notre ville a le triste privilège d'être élevée au rang de ville martyre...
"Le port est de plus inutilisable : plus de 320 épaves gisent dans les bassins et chenaux, les écluses sont très endommagées ou détruites, tous les ponts sont dans le même état, 17,5 km de quais (sur 22) sont détruits, les sept formes de radoub sont inutilisables et encombrées, les terre-pleins sont truffés d'entonnoirs et de blockhaus, les bâtiments de service n'existent plus, la plus grande partie des voies ferrées sont inutilisables. Les quatre gares maritimes sont rasées, plus de 50% des magasins publics sont en ruines, 180 000 m2 de hangars seulement sont réparables sur les 360 000 qui existaient avant-guerre. Il faudra vingt ans pour reconstruire lâoutil portuaireâ¦
La digue Sud comporte une importante brèche, le canal de Tancarville est en communication avec la Seine par la destruction des portes d'écluses, les dispositifs de signalisation (dont le Sémaphore) n'existent plus ainsi que les moyens d'avitaillement des navires en eau et mazout. L'outillage de manutention comportait en 1939 : 285 engins de levage. L'ennemi a épargné seulement une grue flottante et les six portiques à bois du quai de la Gironde " (2).
Et voila le travail :