Mar. 25 Fév. 2003, 10:56
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Séisme : La Côte-d'Or s'est fait très peur
La terre a bien tremblé, samedi soir, à Dijon et Chenôve, ainsi que dans d'autres lieux du département avec une moindre intensité. La côte dijonnaise étant calcaire et plutôt compacte, l'onde de choc dont l'épicentre se situait près de Saint-Dié, dans les Vosges, s'est bien propagée.
Le séisme a atteint 5,4 sur l'échelle de Richter, à 10 km de profondeur. La secousse a été ressentie sur une quarantaine de départements, d'autant plus fortement que l'on habitait en hauteur.
Dès le début des phénomènes, incompréhensibles si l'on n'en possédait pas la clé, tous les standards des services de secours ont été saturés : sapeurs-pompiers, police nationale, gendarmes. Mais aussi les lignes téléphoniques de notre quotidien.
Début de panique
Tous les gens demandaient à être rassurés, et un début de panique avait saisi les habitants de l'agglomération en particulier.
La population est souvent descendue dans la rue : l'onde sismique a provoqué des phénomènes impressionnants, plus on habitait dans les étages supérieurs. Les policiers en patrouille ont reçu comme mission de rassurer les gens.
L'émotion était encore vive hier matin (et même dans la soirée) et des habitants appelaient encore pour être bien certains qu'il n'existait pas de danger et pour évacuer leur angoisse, accrue lorsqu'ils vivaient seuls dans leur logement.
Expérience courte mais intense
Ils ont évoqué un gros coup de vent, comme une gifle, un train passant dans le sous-sol, ou encore une explosion.
L'expérience a été très courte mais intense et marquera la mémoire dijonnaise. On ne fait état, heureusement, d'aucune victime et d'aucun dégât grave.
Hélène FERNEL
Mis en ligne le Lundi, 24 février 2003
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