Jeu. 19 Mai 2005, 14:12
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legionnaire a écrit :Ce qui est delicat en base jump est qu'il est necessaire de deriver pour s'eloigner de la surface depuis laquelle on s'est elance.
Plus que l'éloignement de la paroi dont on saute, ce sont les courants d'air dont il faut absolument tenir compte. Non pas avant, mais pour l'après ouverture de la voile. C'est la mésaventure qui était arrivée à un base-jumper des tours pétronas après un saut et une ouverture très bonne. Comme le dit mon anus (avec qui je parle beaucoup) -> "pousse petit vent !"
legionnaire a écrit :On compte qu'il faut 10 s pour parcourir les 300 m au bout desquels on atteint sa vitesse limite de 50 m/s. Un parachute s'ouvre en moins de 50 m dans ces conditions de saut. (pliage special, pour que ca claque le plus vite possible. En temps normal, on compte 100 m, c'est mieux, ca arrache moins les cuisses quand ca s'ouvre.)
Dans certains cas particulierement audacieux, les sauteurs partent avec l'extracteur deja a la main, car ils n'auraient pas le temps de le sortir...
Avec des très petits parachutes, qui freinent moins, ça ne fait pô mal aux cuisses et pour l'extracteur, je dirais que c'est conseillé, ça permet de gagner quelques précieux centièmes sur la décision d'ouverture.