2 LOUL Raska |
0 | ||
- Allégation d'usage disproportionné de la force (grenades lacrymogènes) : peu crédible. C'est un moyen approprié et de faible coercition pour faire disperser une foule nombreuse dont la stagnation à un endroit donné n'est pas désirée.
- Ouin-ouin ça a refusé de discuter avant de disperser : c'est pas un concours de rhétorique, c'est une intervention de police administrative dictée par la nécessité qui jouit d'une présomption de légalité, sauf erreur manifeste d'appréciation.
- Main arrachée par celui qui a confondu service sur le terrain de beach-volley / Roland-Garros avec une grenade non-explosée au sol avec : pas de chance / pas de culture de la rue / Darwin (faut arrêter d'être con / s'éloigner du danger, pas s'en rapprocher pour jouer les warriors devant les minettes).
- Destructions administratives hors article 41-5 CPP : de quoi lever un sourcil, avant de se souvenir qu'on est en France - à moins qu'une base juridique m'échappe. La défense succinte d'un objectif opérationnel sans autre forme d'explication ne convainc pas.
- Renvoi de balle préfet / MI / proc : deuxième sourcil à hauteur stratosphérique.
- GN qui rajoute qu'il sera possible de se faire rembourser par voie contentieuse administrative : ah tiens, quand on pensait ne pas pouvoir faire plus fort que les trois précédents...
- 4 acteurs qui sont plus préoccupés d'ouvrir leur parapluie pour dire que c'était pas eux / que c'est réparable que de s'arrêter un instant pour commenter sur l'illégalité manifeste : meilleur oscar pour l'arbre qui cache la forêt.