Jeu. 17 Oct. 2019, 12:56
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L'évidence était la prégnance du fait religieux dans la société, pas les modalités juridiques de cession du terrain pour telle église devenue basilique. Là je renvoie direct sur les écrits de Fourquet - qui n'est certes pas le seul à avoir étudier le déclin du catholicisme au cours du XXe en France, tant s'en faut, mais il se trouve qu'il est le seul que j'ai lu ; ses deux bouquins sur le sujet regorgent de références pour ceux-là qui veulent des spécialistes accrédités. Ca ne veut pas dire que la Commune n'a pas existé, ni même la Révolution. Cette période est significative à cet égard : si on lit les textes contemporains, il n'y a plus ni culte ni lieu de culte ni clergé, ça a très souvent été vrai d'ailleurs, il n'en demeure pas moins que les Français ont repris le chemin de l'église sitôt le Directoire en place et les excès initiaux retombés.
Je ne crois pas surinterpréter tes interventions en considérant qu'entre Macron et son Assemblée Nationale d'une part et les Gilets Jaunes d'autre part, tu es plus près de la cause des seconds, dont le propos consiste à peu près à dire qu'à l'Assemblée l'histoire s'écrit sans eux. Alors tu dois pouvoir admettre l'idée que la France des années 1790 n'était pas à la Convention et que, peut-être elle n'a pas souhaité qu'on bottât le cul de tous les curés. J'imagine que compte tenu des dates, tu pensais principalement à la Commune ; je prends la Révo parce que c'est moins condensé et donc plus simple à interpréter, mais le fait que l'insurrection de 1871 n'ait pas été représentative de la société française est encore plus criant.