1 saintloup |
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Quant à éteindre la lampe entre deux scènes, je plussoie : ta lampe éteinte va puer, autant la laisser fonctionner dans un coin en s'assurant que personne ne risque de toucher la flamme nue ou de faire tomber la lampe.
Pour ce qui est des risques, je suis d'accord avec ce qui a été dit. Un accident est vite arrivé : vêtement qui touche la flamme, lampe mal serrée et qui s'enflamme au niveau du joint, surpression si la lampe tombe, etc. Toutes ces choses me sont personnellement arrivées sous terre, mais ce n'était pas dans un endroit public plein de tissu et de bois. Bref, ça serait juste con d'avoir quelques dizaines de morts sur la conscience et quelques millions d'euros réclamés par les assurances...
Aussi, quel est l'intérêt d'une acéto pour une représentation théâtrale? Le grand public ne connaît absolument pas ces lampes; dit autrement, les acétos n'évoquent absolument rien aux gens, pour eux c'est juste une lampe à gaz banale, ça ne leur évoque ni les les campagnes des années 1930 (c'est fou comme la mémoire populaire se perd), ni les carriers, ni les spéléos...
C'est du théâtre, la lampe sur scène doit représenter la lampe de l'histoire : donc si tu veux figurer une lampe à flamme, utilise une bougie à led dans une lanterne avec des verres dépolis (un papier calque fait l'affaire), et si tu veux figurer de l'exploration urbaine, une lampe de mineur ou une lampe-torche fera parfaitement l'affaire.
« À faire l'amour avec la terre, j'ai enfanté des p'tits vers blancs » - Jacques Higelin