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(Lun. 19 Juin 2017, 15:00)Capitaine Caverne a écrit : Rien ne contraint une personne à lever le plan des carrière se trouvant sous sa parcelle, quand elle vut faire construite (par ailleurs, imaginez le coût que cela aurait, surtout qu'il faudrait commencer les relevés à partir d'un point de la cavité communiquant avec l'extérieur).
Non en effet, après un peu plus de recherches je me suis rendu compte que c'est l'inverse : dans le cas de risques avérés et inscrits dans le PPR l'autorité ne délivre pas de permis de construire. Ou ne devrait pas. Mais la législation relatives aux cavités anthropiques a encore l'air beaucoup plus souple que pour les risques naturels de toute façon.
Du coup dans ce cas là, avec cavités avérées à proximité, la municipalité, si elle était honnête, devrait être beaucoup plus vigilante.
(Lun. 19 Juin 2017, 16:09)Georges V a écrit : Outre le côté Mulder et Scully, on nous cache des choses : le comité des riverains a-t-il les moyens financiers ou de pression politique suffisants pour faire (faire) une expertise indépendante de l'état des sous-sols ? A moins que tu ne sois expert géologue, qu'est-ce qui te permet de remettre en cause le bien fondé des données présentées par les organes étatiques compétents ?
Non le comité de riverains n'a pas ces compétences mais ils seront contents d'avoir un nouvel argument contre ce promoteur.
Et sinon le problème c'est justement qu'il n y a pas de " données présentées par les organes étatiques compétents" puisque, jusqu'à preuve du contraire, il n'y a justement pas eu d'étude.
(Lun. 19 Juin 2017, 16:09)Georges V a écrit : Si le promoteur doit écouter chaque riverain qui a entendu parler du tunnel secret reliant le chateau de Lille à la promenade de Nice en passant par la place du village et qui aujourd'hui menace de s'effondrer, je commence à acheter des actions des boites de consultance spécialisées en sous-sols.
Ce ne sont pas des légendes ces sondages positifs et ces effondrements.
(Lun. 19 Juin 2017, 16:09)Georges V a écrit : D'ici là, peut-être que l'on a aujourd'hui les moyens techniques d'assurer la pérennité du projet et de se forger une intime conviction quant à l'état des sols, sans nécessairement devoir creuser et aller voir de visu ? Un PV de conseil municipal ne sera jamais fidèle, ni aussi épais qu'un projet immobilier détaillé.
De ce que tu nous dis, ils veulent des sous pour des pieux. Ce qui est suspect. Il me manque l'élément où par A+B=C on m'explique pourquoi la technique retenue ne serait pas opportune pour le type de terrain. Comme seule comparaison, j'ai des ouvrages antérieurs ou des trottoirs qui se cassent la gueule. Le trottoir a été soutenu par la même technique, pour qu'on arrive à la conclusion que construire de la sorte serait de l'hérésie ?
Non justement, je ne vois pas où tu veux en venir. Les bâtiments tiennent avec ces pieux, j'ai pas dit que les résultats de cette technique en soi étaient mauvais. Mais les éléments de voirie autour, eux, ne sont pas soutenus et se pètent la gueule. De plus l'installation de ces fameux pieux ne se fait pas avec une pioche et un râteau et elle abîme considérablement la carrière qui, une fois fragilisée, menace de s'écrouler sous les parcelles adjacentes qui jusque-là étaient à peu près stables.
Mais sinon oui tu as raison il faudrait que j'aille consulter le permis de construire je ne l'ai pas encore fait, même si, vu le délai entre l'acquisition du permis et la demande de soutien pour ces pieux, je doute que ces problèmes soient abordés dans le permis.