1 Abdul El Razad |
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No-name, ne peut-être qu'en anglais, puisqu'il est un enfant de la mondialisation (ou de la globalisation (sic), pour ceux qui en sont les plus atteints), marqueur d'une période de début de siècle où la vente en ligne bitouci commençait à fleurir. Le traduire, c'est le priver de sa caractéristique intrinsèque, qui lui sert d'auto-démonstration du phénomène dont il est l'illustration.
Au même titre, dans un bastion pourtant très attaché à la francophonie et aux anciennes traditions (au point qu'on y porte des perruques quand on a la prétention d'ouvrir sa gueule devant ses pairs pour les jouter), on va dire « goodwill ». Pourrait-on le traduire par un équivalent ? Oui. Mais la limite de l'exercice est vite atteinte : un équivalent, c'est ce qui est égal ou comparable. Et non identique. Ceux qui saisissent et qui sont attachés aux nuances utiliseront le mot juste, plutôt que son Ersatz. C'est même une exigence dans certaines professions, à laquelle la mienne ne fait pas exception. Quitte à parfois soumettre un terme de vulgarisation en complément, pour s'assurer de la compréhension par le public cible.