Dim. 25 Dec. 2016, 12:23
5 alpha Georges V guy lamer subterranologie |
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En ce qui concerne les entrées, elles sont assez gigantesques et encaissés dans le sol. Il est assez simple d'y accéder malgré une volonté manifeste de les fermer (tout du moins celle ouverte par les allemands ). Quelques débris jonchent les entrées mais rien de comparable à des endroits souvent visités.
Même si la carrière est assez profonde elle ne donne pas d'impression de renfermée. Je pense même que des personnes claustro pourraient y aller. Les salles sont gigantesques et hauteur du ciel tombe rarement sous les 4m. Les piliers sont en général maçonnés et seul quelques salles sont a piliers tournés. Dans tous les cas, les salles sont importantes.
Pour ce qui est des infrastructures, on a beaucoup de brique des années 40/50 ainsi que de cloisonnements en parpaing/béton mais tous les murs ont au moins été percés à un endroit. Il semble que les visiteurs cherchaient à avoir accès à ce que les militaires ont potentiellement laissés dans les carrières.
Et justement, si ces murs ne cachent rien du tout pour la quasi-totalité des secteurs, il y a une galerie qui me semble très suspecte. Déjà un mur avait été monté pour la bloquer. Juste derrière, des poutres en bois qui ne correspondent à aucune structure visible sont au sol. En progressant on trouve une sorte de barricade faite de ce qui ressemble a des sacs de sable de l'armée. Sauf que c'est blanc et solidifié (aussi solide que de la roche). Je n'ai pas été capable d'identifié ce que c'est. Enfin du remblais qui ne vient pas du tout de la carrière occupe tout le reste de la galerie jusqu'au ciel. Je pense (mais ce n'est que mon avis donc a prendre avec des pincettes) que si les militaires ont voulu rendre inaccessible quelque chose (des bombes, des galeries avec risque d'effondrement suite aux opérations de déminage...) ils les ont sans doute plutôt remblayés. C'était l'idée que j’avais avant de visité la carrière et c'est une partie qui semble correspondre à cette idée...
Autrement on trouve beaucoup de matériel des anciennes champignonnières (beaucoup de sacs de sables ouvert notamment. La carrière est plutôt en bon état de manière générale même si par endroit on aperçois qu'il y a eu des éboulis. Notamment un énorme morceau de ciel à un endroit qui incite plutôt à la prudence. Il y a quelques inscriptions intéressantes du temps où les carrières étaient exploités mais rien de vraiment important.
Il y a aussi quelques deux chevaux en très mauvaise état de stockés mais elles semblaient faire l'objet d'une attention particulière de la part du proprio.
Je n'ai pas pu tout faire et certains secteurs, notamment sous la rocade, étaient fermés donc je compte y retourner bientôt pour continuer mes explorations. Si les informations que j'en ai sont exactes, je devrais y trouver des pneus de caterpilar qui ont servit pour faire les piliers de soutènement de la rocade.
A part ça, il me reste deux carrières à visités : celles de l’aéroport et celle des talleries.
"En mil trois cent quarante-huit,
à Nuits, de cent restèrent huit.
En mil trois cent quarante-neuf,
à Beaune, de cent restèrent neuf."
à Nuits, de cent restèrent huit.
En mil trois cent quarante-neuf,
à Beaune, de cent restèrent neuf."