Mer. 25 Sep 2013, 19:35
2 LOUL OberHausBergen |
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Ce post risque d'être un peu décousu, mais j'aimerais débattre avec des gens concernés avec des avis qui disent-vergent .
Bref allons dans le vif du sujet (j'aurais pas du boire autant de bières premièrement).
Quel est le but d'un monument historique ? D'être vu, partagé, conservé ? Est ce que tout cela est compatible ? Que dois t'on conserver, que peux t'on détruire ?
Prenons comme premier exemple la petite ceinture. Ils sont en train de finir de l'aménager dans le 15ème et une première partie est même déjà finie. Maintenant on y accède par d'énormes rampes accessibles aux handicapés ou par des ascenseurs. Une des deux voie à été recouverte de béton. Merde quoi... Ça ressemble plus à rien, c'est quoi l'intérêt d'y aller ? On y recherchait quoi ? L'attrait d'un lieu "inaccessible", le calme dans Paris, être dans un lieu différent... Mais ne peux t'on pas se réjouir que plus de monde y accède ?
Première question : jusqu'où peux t'on aller pour une ouverture plus large au public, dois t'on l'ouvrir au public ou le laisser dans un état : c'est interdit mais on laisse couler (je ne parle pas du 14ème :p) ?
Rien à voir maintenant. Que dois t'on garder, conserver ? Que peux t'on détruire ? On ne peux pas tout conserver, on ne va tout de même pas vivre dans un musée. D'un autre coté, peut on détruire sans vergogne les bâtiments genre année 70. On les trouves moches certes... Mais ne sont ils pas un témoin du temps, d'une époque ? Que diront les archéologues dans 1000 ans, quand il ne restera rien de cette période.
Deuxième question : comment décider de ce qu'on doit garder et de ce qu'on peut détruire ?
Troisième sujet. La conservation. Lorsque l'on expose une œuvre, que l'on laisse le public accéder à des lieux, ils se détruisent naturellement, privant peut être nos enfants de pouvoir un jour l'admirer. Mais devrait on pour autant se priver d'accéder à une partie d'histoire. Peut être n'en voir que des copies (que penser de Lascaux 2 par exemple) ou des photos / vidéos ?
Troisième question : l'accès à l’œuvre, au lieu doit elle être limitée pour en prolonger la longévité au détriment du contact direct (et de l'émotion que cela procure) ?
Voilà voilà c'était mon petit sujet réflexion du soir :p
Alpha aka Nicolas