Sam. 08 Oct. 2011, 17:25
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Plusieurs indices :
- l'allure générale, avec ces coulures de moulage mal dégrossies* et ces tiges en laiton au bout bien rond;
- le design aussi qui imite vaguement une froshlampe allemande croisée avec le coq d'une rave française;
- la mauvaise qualité apparente de l'ensemble, ne serait-ce que la très mauvaise jointure entre le réservoir et le capot (les deux étant normalement brasés sur les lampes en fer);
- la teinte du métal, typiquement artificiellement vieilli pour ne pas avoir l'air trop neuf;
- la date inscrite (mmouaarfff!) et surtout sa typo bien XXe siècle;
- la taille et la forme du bec : trop étroit, trop court aussi (tu as donc de l'huile qui coule partout) et (même si je ne le vois pas, je le parie) l'absence de tube qui enserre la mèche sous le bec et fluidifie l'huile en la chauffant;
- l'état général : aucun coup, aucune bosse, aucun impact inhérent à l'utilisation quotidienne d'un objet en métal et a fortiori dans une mine (pensez à vos Maglite qui pourtant ont une vie bien tranquille).
C'est d'ailleurs à cause de l'absence de tube qui plonge dans l'huile qu'aucun carburant ne convient vraiment pour cette lampe : avec de l'huile de colza la lampe va rapidement s'éteindre car il n'y a rien pour réchauffer l'huile qui monte le long de la mèche; avec du pétrole la lampe risque de chauffer au niveau de réservoir tout en te tenant pas dans les courants d'air; j'irais donc avec de l'huile de paraffine, un bon compromis entre les deux.
* Au début j'avais commencé à écrire "traces de moule", mais bon, 80 % étant ce qu'ils sont...
« À faire l'amour avec la terre, j'ai enfanté des p'tits vers blancs » - Jacques Higelin