Mar. 26 Avr. 2011, 14:01
2 Papi Raska |
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Lâalternative à ce choix est la voie du contrôle. Il est possible de rester dans un état de conscience de veille, mais câest la voie de la lutte et du stress permanent. Cette voie permet dâêtre à lâécoute constante du siphon. Câest une voie gourmande en énergie et qui nâest pas favorisée par le milieu souterrain noyé.
Mon propos est simplement de sensibiliser à lâapparition des états dégradés de conscience et à leurs conséquences rapidement graves, lors de la survenance de situations anormales. Câest aussi de noter quels sont les comportements ou situations qui favorisent lâétat de subconscience de conscience et ceux qui au contraire ancrent dans une logique analytique.
La non utilisation des sens gérés par le cerveau gauche, incite à aller vers le cerveau droit. Lâutilisation des sens va donc permettre de se recadrer, de se ré-axer vers une démarche logique. Câest ce qui se passe lors de la topographie de la galerie explorée en première. Lâobservation et la mesure, lâanalyse ramène le siphon à une réalité objective. Les trémies infranchissables, les rétrécissements, les profondeurs imaginaires ne peuvent plus se sur imposer à notre mémoire. De même, la pratique de la plongée en solitaire oblige à gérer sa plongée : observation du cheminement, mesure du temps, de la profondeur, de la consommation, anticipation des paliers de décompression. Ces activités permanentent en arrière plan permettent de rester à un niveau de conscience élevé.
Au contraire, la visite à plusieurs, lâutilisation dâordinateur peuvent éloigner du besoin dâéveil. Il est alors facile en suivant un autre plongeur de régresser vers un état heureux de subconscience de conscience. Notre cerveau droit à pris la main, mélangeant le rêve et la réalité, le spectacle peut se dérouler sur grand écran. Mais, tout est alors en place pour quâune sollicitation stressante déclenche une réponse disproportionnée, car reçue brutalement sans être filtré par notre analyse. Lâexpérience permet de recadrer dans des situations déjà vécues donc non stressante. La saturation cognitive limite la mémoire vive. La multitude de tâches simples à gérer de façon non automatique empêchent de se mobilise sur les vrais enjeux vitaux.
En exploration, il est intéressant de détecter cet état dâesprit car un plongeur trop confiant est en danger.
vivre c'est mourir un jour, plonger sous terre c'est vivre intensément!