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Voici mon récit de escalade du Toubkal, effectué les 6 et 8 aoà»t 2010.

Je donne toutes les infos afin que vous puissiez le faire sans guide, car ce n'est pas dur avec une carte et un cerveau. Je donne les coordonnés LatLng, et vous vous débrouillez avec Google Map.
Tout le Maroc parle français, c'est pratique.

Forme physique au départ :10 km de footing une fois par semaine, et 500 squats tous les deux jour, dont 400 avec 10kg sur le dos.

Avant de partir, je vous conseille d'aller sur la place Djemaa El-Fna de Marrakech faire provision de fruits sec. Avec la chaleur, ils auront une meilleur tête que mes snickers :wink:

1€=11 Dirham

06/08/2010 :
Pour aller à  Imlil de Marrakech, il faut se rendre la gare de grand taxi. Le parking des grand taxi est à  2 km, au sud de la ville, j'y vais à  pied ( Gare : 31.606103, -7.998616 ). J'ai la surprise d'apercevoir des cigognes sur les remparts. Pas mal de charrue tiré par une mule. Le parc automobile du pays est plutôt en bonne état.
Sur place, je découvre que les grands taxis ont la même taille que les petits taxis, c'est la distance parcouru qui change. Me prendre un taxi en solo revient à  250 Dh, et un collectif à  50 Dh, va pour le collectif. L'attente n'est pas longue. Nous sommes à  7 dans le taxi, chauffeur comprit. Ce qui veut dire qu'il y a deux personnes sur le siège passager :? .
J'arrive à  Imlil à  11h, je déjeune pour 50 Dh, et je trouve un guide pour 1000 Dh (c'est cher, mais je suis mauvais négociateur, je ne fais baissé que de 100 Dh), refuge et nourriture compris. A ma demande, je paye 50% avant le départ, et le solde au retour.

Au début, je voulais partir en solo, mais 4000 m c'est de la haute montagne, et ce qui est un simple incident à  1000 m peut être un grave accident à  4000m. Je peux bien sur me dire que je peux compter sur les autres en cas de coup dur, je préfère prévoir.

Finalement, j'ai une mule « gratos » pour le gros sac à  dos : mon guide doit amener du ravitaillement au refuge. On fait une petit pose devant son village, pour qu'il prend ses affaires de montagne. Pendant ce temps, son gosse est nommé « chasse mouche de la mule », et je met un tee-shirt long pour limité les coups de soleil, avec en plus une plâtrée de crème solaire indice 50, que je renouvelle tout les ¾ d'heure.
Le guide me dit que la chaleur ne se sent pas trop avec l'altitude : c'est vrai, pourtant je suis parti aux heures les plus chaudes de la journée.

Autre sujet d'inquiétude pour moi : je ne prend pas le moindre temps d'acclimatation. Voici ce que ça donne en 48h :
Paris : 30 m
Marrakech : 466 m
Imlil : 1700 m
Refuge : 3207 m
Toubkal : 4167 m

Voici le chemin : 10 km, 1500 m de dénivelé positif
Sur Google map, avec le mode satellite, on voit clairement le chemin. Pas moyen de se perde une fois dessus, ce qui ne vous empêche pas de prendre un carte du coin en ville.
Pour commencé à  monter depuis Imlil (31.1369, -7.9199 ), traverser le village et prendre vers le riad « les Mouflons ».
31.13375, -7.92737
31.13294, -7.92243
31.11571, -7.92054 Traverser de la lande de pierre
31.09892, -7.91273 2300 m, Sanctuaire, traverser la rivière par le pont
31.09328, -7.91462
31.08488, -7.92408
31.06374, -7.93777 Refuge

Départ à  12h15, on marche sans faire de pause, bien que le guide m'en propose à  intervalle régulier. Il échange souvent quelques mots avec des amis croisés sur le chemin, et je demande une seul pause, vers 2500 m, car je commence à  manquer de souffle. Mon guide trône sur son âne, qui le porte durant tout le trajet. Il prend également des bagages aux pèlerins fatigués, qui s'arrête au sanctuaire (interdit au non musulmans) installé à  2300 m.
Sur la route, aucun des touristes dépassé n'avaient de gros sacs sur le dos. Certains touristes se font porter par l'âne :? .
On trouve à  intervalle réguliers des échoppes pour des boissons et de la bouffes en cas d'oubli/ de pénurie.
Sur le chemins, les guides ne parlent qu'aux guides, et les touristes qu'aux touristes. Quand un touriste lance un « Salam » à  un guide, le silence lui répond (Et pan dans ma gueule). La mule est prioritaire sur le piéton. Pour info, les portable capte sur le premier tiers du trajet : mon guide était collé à  son portable. Je croise quelques touristes sans guides.

La marche est assez facile, c'est surtout du chemin de vaches, il y a peu d'escalier.

Arrivé à  16h. J'ai mis 3h45, au lieu de 6h normalement. Vu que je suis un peu « alpiniste chronomètre » je suis fier! Au refuge, il me faut un long moment pour reprendre mon souffle, et j'ai des fourmis plein le visage. J'ai bu 3 litres durant la montée, et j'ai a peine pissé : mon tee shirts témoigne de la transpiration! Je sale mon eau pour mieux récupérer – les « super » boissons énergisant ne contienne en que du colorant fluo, ET une grosse pincée de sel.
Au refuge, il y a pas mal d'ordure un peu partout. Un tiers des occupant sont des guides, et les autres des tourismes, venu de partout, de tout les sexes, tout les styles, et tout ages (sauf retraité), il y a même un gosse de onze ans.
Le refuge est sur un col, très venteux. Les tentes... Y'en a qui ont essayer, ils en ont eu des problèmes. Quelques nuages, des troupeaux de chèvres au loin, des nuages de choucas.
Mauvaise nouvelle : même à  3207 m, il y a des mouches . L'altitude ne rend pas les femmes muettes non plus :twisted: .
Je me fais le toit du refuge .
Un groupe a perdu une nana lors de l'ascension. Personne de son groupe ne se bouge pour aller la chercher, ils la guettent à  la jumelle du refuge :? .

Le logo de l'opérateur de téléphone Méditel est rouge, or, et blanc--> à  chaque fois je crois qu'il y a de la kro .

Mon guide me prépare le dîner : soupe de légumes avec du pain, un couscous généreux, et une orange . Par contre il me laisse dîner tout seul . Aucun guide ne dîne avec ses clients. Les guides font le service et dînent entre eux. Je parle avec 3 marocains fan d'escalade, qui se font tout les ans des sommets de l'Atlas. Ils ont mit sept heure pour atteindre le refuge, pourtant ils avaient aussi un âne!
Ce refuge est un vrais refuge d'hommes! Les gogues sont si crade que je suis content de ne pas avoir à  m'assoir, et j'ai confondu les douches avec des toilettes à  la turc --'
Dodo à  9 h, vu que je n'ai rien a faire, et que j'ai du sommeil en retard. Chaude nuit car nous sommes environ 35 dans le dortoir.

07/08/2010 :
Réveil à  5 h, départ à  6 H.
Chemin : 12 km, 960 m de dénivelé positif
31.06181, -7.93681
31.06122, -7.93333
31.05894, -7.92303
31.05639, -7.91848 Col à  longer
31.06073, -7.91586
31.06016, -7.91496 Sommet

Le Toubkal n'est pas visible du refuge, il est caché par la première parti du col. Le Toubkal se trouve à  gauche du col, et on grimpe le long du coté droit, pour couper avec un gros zigzag et rejoindre le Toubkal. Ce gros zigzag qui vas de droite à  gauche est situé 20 m sous le col, pour éviter le vent du sommet qui est très violent. Tout le trajet est balisé par des cairns et des tagues en flèche ou en rond.

Beaucoup de brouillard. On marche sans pause, et nous doublons pas mal de groupe, pourtant parti à  5 h. C'est l'avantage d'être en solo! Je marche lentement et régulièrement pour compenser mon manque d'acclimatation, et tout ce passe bien. Tout le chemin est en escalier. à‰normément de vent car on se dirige vers un col, mais il ne fait trop froid. Une capuche et des gants sont un réel atout. Certains groupe de disloque car il y a des abandons (surtout à  cause du mal des montagnes). Tous guides qu'ils croisent les encourage à  les suivre et à  allez jusqu'au sommet! On rattrape aussi 2 belges qui lâchaient.
Certains montent en jean – basket. De violentes bourrasques de vent déséquilibre mes 80 kg!

Arrivé au sommet à  8h30, nous avons mis 2h30 au lieu de 3h. Mes genoux commencent à  être fatigué. Beaucoup de brouillard au sommet, nous n'avons même pas une vu d'1 km pas le moindre paysage! Pas mal de tag pourris : même là , il y a des FC :2gunsfiring: .

On descend rapidement.
Dej au refuge avant de descendre sur Imlil : Tajine, melon vert. Mon guide déjeune avec moi cet fois. Il y met généreusement les doigts. Le fromage local n'est pas un crottin, mais la vache qui rie et le Saint Moret .
Départ du refuge à  12h15, il pleut et même grêle en chemin. Arrivé à  13h15. Cette fois ci, le guide marche à  coté de la mule durant le trajet. Sur la route, j'ai vu plusieurs goute de sang. Ce sont les mors des mules, mal ajusté et / ou mal fabriqué qui irritent la bouche des mules, et les fait saigner.
Je paye le solde, et retour à  Marrakec.

En conclusion, c'est une marche assez facile, avec des beaux paysages arides. C'est un 4000m accessible à  tous, que des vrais sportifs peuvent faire dans la journée.

Merci à  Jeff95 et à  Le Skipt pour leurs infos.