Mer. 02 Sep 2009, 21:48
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Speleojuanito a écrit :Concernant l'innocuité du barrage sur la faune, notamment les Aphaénops, je rigole doucement... ce n'est pas du tout l'avis des spécialistes de la biospéléologie que je côtoie... Ils ont du dégoter LE biospéléologue qui trouve cette idée de barrage excellente.Euuuuh c'est quoi ça? Une espèce de chauve-souris? ^^ (j'avoue je connaissais pas du tout).
Mais bon, on se rendra compte trop tard que le truc est catastrophique. Comme tout le monde se tamponne des Aphaénops, c'est pas trop grave
EDIT:C'est bon, je vais éviter le "google est ton ami", c'est donc un coléoptère. Bon ceci dit, non pas que je m'en foute de cette espèce, mais pour produire de l'énergie, il y a toujours un impact inévitable sur l'environnement et nous avons malgré tout besoin de cette énergie (à moins d'être un décroissant mais encore une fois, autre débat, et encore ils pensent pas tout à fait ça).
Alors bilan, qu'est-ce qu'on fait? On s'en remet uniquement au nucléaire en se retrouvant avec des pôles énergétiques ultra-localisés et d'énormes pertes au niveau des lignes hautes tension, sans compter le danger non négligeable que ces centrales représentent? Ou bien on tente de plus petits moyens de production aux effets limités (bon ici, je n'étais pas du tout au courant du problème des Aphaénops)?
Le problème énergétique est incroyablement complexe. On a actuellement le choix entre des centrales thermiques qui rejettent des quantités massives de CO2 lors de leurs fonctionnement (5 à 10% de la production française selon la demande), les centrales hydrauliques qui ne rejettent pas de CO2 mais pose un problème local au niveau de la faune (10% de la production française), ou enfin le nucléaire (80% de la production en france) processus qui connaitra tôt ou tard un accident majeur comme tout procédé productique. Bref le choix n'est pas simple.